Le vent se lève

Un dernier film magnifique! Malheureusement attaché au départ à la retraite de Miyazaki.
Plutôt triste, j'ai trouvé ce film plus personnel comme si le réalisateur avait mis tout ce qui reste de lui dans cette dernière oeuvre.

Les dessins sont toujours aussi splendide, colorée, lumineux malgré le contexte de guerre qui se profile.
Une musique toujours à la hauteur avec Joe Hisaishi, surtout la dernière "Hikôkigumo" qui m'a fait un pincement au coeur.

Toujours conquise par Miyazaki qui m'aura fait rêver pendant plusieurs années.

C'est un très joli film d'animation, visuellement à tomber et doté d'une superbe BO. Le scénario par contre... si l'histoire est intéressante, j'ai trouvé que ça manquait cruellement de cohérence entre les scènes, d'un fil conducteur qui les ferait s'enchaîner de façon fluide. Parce qu'à plusieurs reprises je me suis demandé où ceci pouvait bien nous mener, et malheureusement le temps a fini par me sembler long.

Ce n'est pas celui que j'ai préféré de Miyazaki, mais clairement un très beau film, mais aussi très triste. Dommage qu'il soit pour sa retraite, il va me manquer énormément, ses films m'ont bercé pendant des années.

Pas fan de Miyazaki et de ses univers en général, ce film m'a beaucoup plu :) Plus "réaliste", plus terre à terre, rempli d'émotions. J'ai passé un bon moment !

Magnifiques images et musiques.

Un peu longuet mais tellement beau !

Certes le dernier des Miyazaki, mais décidément pas le meilleur. Face à l'engouement que cet animé avait suscité, je m'attendais à bien mieux.
Les premières scènes sont marquées par un profond dégoût des lunettes. Elles sont vues comme énormes, enlaidissant le visage et formant des yeux poissonneux. Mais progressivement, et au fur-et-à-mesure que le film avance, cette notion tend à complètement disparaître. Au final, les scènes se suivent mais sans réelle cohérence. D'ailleurs, il est assez compliqué de comprendre du premier coup que le personnage que l'on voit, bien plus grand, est le même que le jeune garçon du début de l'histoire. Les scènes s'enchaînent trop brutalement, et les raccords ne sont pas toujours présents entre chaque élément et détail.
L'histoire en elle-même est très décevante aussi, et profondément ennuyante. Les deux heures de se film passent trop lentement, avec bien peu d'action et la trame principale (sur l'aviation) est trop masculine pour intéresser pleinement le public féminin. Dommage. La féerie, si présente dans les autres Miyazaki, n'est également que peu présente dans celui-ci. Seul Caproni charme dès sa première apparition, avec un côté théâtral de magicien absolument charmant. Les autres personnages, en revanche, ne sont pas aussi charismatiques, même le héros principal.

Quoiqu'il en soit, ce film est clairement le messager du départ à la retraite de Miyazaki, dont Caproni se fait le parfait porte-parole dans ses discours. Le thème même de l'aviation reflète ce désir constant de recherche de liberté et d'envol, si caractéristiques et omniprésents à ses autres films. Chaque carcasse d'avion représente un échec de la vie, un échec qu'il faut passer outre pour toujours aller plus loin. Le vent se lève, il faut tenter de vivre (dixit P. Valéry), autant dire que l'on doit s'en cesse chercher à se dépasser et vivre ses rêves, qu'importe les périls qui peuvent en parsemer la route. Une belle morale, et une jolie fin, bien que très triste, mais l'animé en général est bien trop ennuyeux pour profiter pleinement de cette leçon de vie.

Pile entre Escapist et Molly LaPuce... d'où ma note. Cela reste grandiose en terme d'animation que ce soit les personnages, les décors, les lumières, la musique bref rien n'est à jeter. Cependant je lui reprocherai un manque cruel de magie et de féérie qui étaient les signatures du Maître, dommage. Je ne suis pas forcement fan du sujet traité mais ceci est un avis tout personnel.
Hayao Miyazaki me manquera beaucoup car il m'aura fait connaître les plus beaux chefs d'oeuvres de l'animation moderne... Sayonara Miyazaki-sama :)

Long, et ennuyeux. Et scénaristiquement assez creux.
Au final, la retraite est peut-être bien penser pour Hayao.. :(
Si le film n'était pas aussi visuellement beau, j'aurais surement pas mis plus de 10...

Miyzaki nous a livré un dernier film beaucoup plus terre à terre que ses prédécesseurs. Un avis mitigé, me concernant.

Un film mature, définitivement pas destiné au jeune public - contrairement à d'autres productions des Studios Ghibli qui, elles, avaient différentes lectures suivant la tranche d'âge des spectateurs. On se trouve face à une jolie fresque historique, sur des thèmes assez peu connus du grand public et visiblement cher au scénariste japonais. Personnellement, je trouve ce point de vue plutôt intéressant. Généralement les japonais sont présentés comme "des méchants" de la seconde guerre mondiale, sans réellement s'attarder sur la situation des civils. Ghibli avait déjà montré une facette de cette histoire avec Le Tombeau des Lucioles. Ici, je dirais qu'ils vont plus loin en présentant une histoire non pas à la fin mais au coeur de la guerre et, sans pour autant essayer de refaire l'histoire, le film parvient à mettre en avant des aspects différent du conflit.

Cela dit, le récit manque un peu de rythme et on regrette cette petite pointe de magie souvent présente dans les productions de Ghibli. Elle est certes présente dans es rêves du protagoniste, mais ceux-ci auaient encore pu être plus extravagant. Et, surtout, pour la première fois devant une réalisation de Miyazaki, je ne suis pas parvenue à m'attacher au personnage. La façon dont il poursuit son rêve est si sérieuse, objective, ses rapports à autrui presque distants. Et on en sait si peu sur les personnages secondaires, très peu mis en avant, qu'il devient difficile de reporter cette affection sur un autre personnage.

En bref, ce film d'animation est assez audacieux, mais il est loin de surpasser la plupart des créations antérieures de son réalisateur.

Ce film est magnifique, les expressions, les musiques, les décors, ... Tout simplement magnifique. Cependant j'ai été embêté par le bruitage des avions qui ne sont pas top ( après est ce que c'est voulu artistiquement, je ne sais pas mais ça reste dérangeant ). Ce film raconte beaucoup l'histoire de la guerre et le quotidien difficile des japonais a cette époque. A la fin de ce film, je suis restée sans voix, c'est tellement triste. L'éternel dilemme famille ou travail pour résumer... Les ghiblis ne sont pas tout rose, surtout celui ci. J'ai un peut la boule au coeur... Mais j'ai passé un bon moment, ça manque un peut de magie et de rythme.
Un film trop sérieux et triste pour moi qui souhaitais m'évader un peut ce soir.

Mouais. Comme quoi, il suffit pas de s'appeler Hayao Miyazaki pour faire des bons trucs :')

C'était joli, mais je me suis ennuyé, un truc de fou.

Joli animé avec une histoire triste mais ça manquait un peu d'entrain, on s'ennuis au bout d'un moment.

J'adore Le Vent se lève, même si on peut lui reprocher quelques longueurs. Film qui dénote, pas forcément par rapport aux thèmes habituels de Miyazaki (on retrouve sa passion de l'aviation, l'angoisse de la guerre...), mais dans le traitement hyper réaliste du sujet, très éloigné des traditionnels univers magiques et irréels de l'auteur. En effet, un film très personnel, donc particulièrement touchant. Beaucoup de polémiques au Japon quand il est sorti, certains l'accusant de "glorifier" l'inventeur du fameux chasseur Zéro, l'avion des kamikazes pendant la seconde guerre mondiale. C'est en réalité lui faire un faux procès, Miyazaki ayant au contraire voulu montrer avec poésie le rêve de cet ingénieur, qui passe sa vie littéralement et symboliquement la tête dans les nuages et dont la seule ambition était de faire de beaux avions. Il ne faut dès lors pas interpréter la réserve pudique si caractéristique des Japonais comme de l'insensibilité.
Excellente BO, comme d'habitude, de Joe Hisaishi, même si elle n'atteint pas l'intensité de Princesse Mononoké, Chihiro, le château dans le ciel ou même le château ambulant.
A noter la génialissime chanson du générique de fin. Il s'agit en fait d'une chanson de 1973 que Miyazaki a reprise pour son générique. Mais l'osmose entre cette musique, ces paroles - composées près d'un demi-siècle plus tôt ! - et le scénario du film donne le sentiment qu'elle a été composée exprès pour !

Extrait :
Le vent se lève est un film d’animation des studio Ghibli, réalisé par Miyazaki. Sorti depuis 2014 en France, il est vrai que je fais donc cette chronique un peu tardivement… Même si pour ma part, son visionnage date de seulement 2/3 ans. Au vue du nom et des quelques images colorées que j’ai vue, je m’attendais à un film assez positif, mais au final, j’avoue avoir eu un arrière goût amer, ce qui est rare avec les films d’animations Ghibli que j’ai pu voir jusqu’à présent.

Le film commence quand même de manière douce et poétique, de quoi se laisser charmer et adoucir pour la suite du récit. Il y a plusieurs sauts dans le temps, qui permettent de passer les moments insignifiants et de se concentrer sur les rencontres des deux protagonistes. Et j’avoue que j’ai bien apprécié ses moments également. Evidemment, tout ça est de courte durée, comme toujours il faut un petit déclic, et là, c’est le rôle de Nahoko. Sa condition fera que je ne verrais plus le film du même œil, la romance sera en dualité avec le rêve de Jiro, et au final, l’un des deux sera comme abandonné… C’est le ressenti que j’ai eu en tout cas, avec ce genre de film, il est facile d’avoir une interprétation différente des événements.

Une chose m’a vraiment choqué dans ce film… Nahoko est très malade au niveau des poumons, pas besoin d’être médecin pour savoir ce qu’elle a. Est-ce que pour autant Jiro fait des efforts ? Non pas le moins du monde, il fume tranquillement alors qu’elle est juste à côté la faisant tousser encore plus… Et évidemment, elle ne dit rien, jusqu’à qu’il ne soit trop tard… On parle d’amour, et pourtant, le seul que je vois c’est celui que Jiro porte pour les avions… Je veux bien croire que c’est durant une période où les effets de la cigarettes ne sont pas encore connu, mais tout de même ! S’il tenait tant que ça à elle, il s’en serait rendu compte et aurait changer de comportement, donc à moins que se ne soit une erreur lors de la réalisation, Jiro est un sacré égoïste…

[...]

En bref, même si le film avait de quoi me plaire un minimum, le point négatif que j’ai relevé a suffit à mettre ce film tout en bas de la liste de mes films préférés du studio. Quel dommage !

J'ai aimé la complicité émouvante du couple dans la dernière section du film, c'était très touchant,

J'ai adoré un détail assez peu remarquable mais pendant tout le film les bruitages des avions et autres effets semblent doublés a la bouche, ce qui donne un aspect très enfantin, une vision rêveuse du héros pour ces machines, et lorsque que son avion a lui décolle, ce sont de vrais bruits marquant la réalisation de son rêve devenu réalité !

je suis un peu déçu néanmoins que le film fasse complétement l'impasse sur la guerre et l'utilisation pragmatique qui sera faite des engins, ce qui aurait pu donner un aspect intéressant de l’œuvre dénaturé et de la réaction du créateur.

Hormis cela j'ai passé un excellent moment rarement déçu pas le studio !

Très doux et poétique. Un peu comme un adieu.
Et surtout n'oubliez pas: Le vent se lève, tu dois vivre.

"Je ferai toujours de mon mieux."

Depuis son plus jeune âge, Jirō Horikoshi rêve d'aviation, et c'est à travers sa passion que nous le suivons, de son enfance pleine d'espoir à la réalisation de son œuvre. L'animation est mélodieuse et apporte une narration alternant onirisme et réalité, alternant douceur et hostilité. Nous sommes dans le triste contexte de l'entre-deux-guerres avec la volonté des Japonais de rattraper leur retard en aviation. Et nous sommes pris entre le contentement de voir la réalisation de son rêve d'enfant et la répulsion face au but ultime de ce projet.

"Certains avions partent pour ne jamais revenir. Ils sont comme des rêves à la fois sublimes et maudits qui se laissent engloutir par l'immensité des cieux."

Mais ce qui m'a le plus ému, c'est cette rencontre peinte en filigrane, cette rencontre de deux jeunes dans le tumulte de la vie. Et le plus éprouvant dans ce film est cette jeune femme aimant son homme au point de s'oublier elle-même, et même qui s'efface peu à peu en profitant de chaque instant de vie. Elle nous rappelle que la vie est courte, et qu'elle s'envole chaque jour un peu plus.

"Le vent se lève, il faut tenter de vivre."