Un bateau espion du Royaume-Uni, sombre dans les eaux albanaises après avoir heurté une mine, engloutissant avec lui l'ATAC, système top secret de lancement de missiles. Les services secrets britanniques déclenchent une opération sous-marine discrète pour récupérer l'appareil. L'opération est conduite par un couple d'archéologues marins, Timothy et Iona Havelock. Mais le tueur cubain Hector Gonzalès interrompt brutalement les recherches en assassinant le couple sous les yeux de sa fille Mélina. James Bond entre alors en scène et s'en va enquêter, secondé de la séduisante et vengeresse Mélina, sur les liens de Gonzalès avec le système ATAC...
Adapté du livre James Bond, tome 08 : Bons baisers de Paris de Ian Fleming
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Apparition
Merci à gon17 qui a créé cette fiche
Sympa et moins con que Moonraker.
Bon film, si on mets de coté, que c'est un mélange de deux nouvelles de Fleming et un peu d'invention du scénariste ! :p
J'ai aimé ce film pour ces cascades avec la deuche.
Le 1er Bond version Roger Moore, malheureusement tributaire de son époque : la saga devrait trouver de nouvelles marques. Les 1ères scènes semblent vouloir solder définitivement la période précédente, avec la fin de Blofeld, éliminé de façon presque ridicule. Le ton est surprenant, à la limite de la parodie parfois. Le scénario n'est guère passionnant, malheureusement : les motivations du principal méchant ne sont guère clairement exposées, et il manque cruellement de charisme. Tout comme son principal homme de main, un Aryen à la force herculéenne pas vraiment marquant (à la différence par exemple d'un Requin, inoubliable, dont l'archétype est pourtant le même !). Carole Bouquet est particulièrement fade, et manque cruellement de sex-appeal, alors que son personnage avait tout pour plaire. Un Bond très médiocre, donc, passablement ennuyeux la plupart du temps, qui n'a pour lui que d'impressionnantes cascades, pas mal d'ingrédients étant aux abonnés absents (quid des gadgets, par exemple ??).
@hellknight :
1er Bond Roger Moore ??? heu ... non !
Pas le meilleur Roger Moore mais un retour aux sources compréhensible après Moonraker. Comme un symbole, la Lotus Esprit de Bond [spoiler] explose dans la première heure de film et la course poursuite se poursuit avec 007 roulant en "deux chevaux" [/spoiler]. Les gadgets seront de façon générale bien moins présent dans cet épisode.
On sent la volonté des producteurs de retrouver les bases de la saga, malheureusement le film ne m'a pas convaincu et je me suis ennuyé. C'est dommage car il y avait certaines idées inspirées comme la [spoiler] course poursuite démarrant par un saut à ski et le fait d'amener 007 en Grèce [/spoiler]. Carole Bouquet ne m'a pas marqué comme Bond Girl et le méchant s'avèrera encore plus oubliable. Seul son repère [spoiler] dans un monastère au sommet d'une montagne [/spoiler] restera dans les mémoires. On retrouve alors le côté délirant et surprenant propre aux bases secrètes des méchants bondiens.
Concernant la fin du long-métrage, l'apparition de Margaret Thatcher est au service d'un humour facile, mais j'avoue que cela m'a fait sourire malgré tout. Par ailleurs, le film se termine une fois de plus avec James [spoiler] embrassant la Bond Girl de l'épisode dans un "bateau" [/spoiler]. Cela devient une tradition dans la saga.
Pour le reste, je retiendrais surtout l'apparition de Charles Dance dans le petit rôle d'un homme de main, ainsi que la géniale séquence pré-générique ! Passé le côté émouvant de voir [spoiler] Bond visiter la tombe de sa femme, on plonge directement dans l'action avec un affrontement entre 007 et Blofeld [/spoiler]. Ce dernier ne pouvait être crédité pour des raisons de droits. Toutefois sans le citer, les producteurs arrivent à utiliser le personnage de Blofeld malgré tout, offrant au Bond de Moore un affrontement mérité contre sa némésis.
Cette affaire de droits sera d'ailleurs au cœur du prochain volet de la saga, avec deux films James Bond parus en 1983. Octopussy produit par EON Productions et toujours avec Roger Moore dans le rôle titre. Mais également Jamais plus jamais, œuvre non officielle qui verra le retour de Sean Connery pour incarner le célèbre agent secret britannique.
On a beau chercher, rien de vraiment transcendant dans ce 12e opus. Le scénario n'a rien de très original et on n'y trouve guère de rebondissements. Sinon, des incohérences qui irritent : pourquoi Kristatos n'a pas encore récupéré l'ATAC alors qu'il est censé avoir localisé l'épave bien avant Bond ? Comment le perroquet peut-il connaître le repère secret de Kristatos ? Les quelques bonnes idées finissent souvent en pétards mouillés. Ainsi en est-il de cette séquence pré générique, qui, sur fond d'hommage appuyé à Au service secret de Sa Majesté, met en scène un hélicoptère commandé à distance mais s'avère un peu longue et vire au grotesque, offrant une fin bien peu glorieuse au personnage de Blofeld. De même de la poursuite en 2 CV, dont le caractère décalé d'autodérision peut faire sourire mais qui n'évite pas le grand-guignol. La séquence à Cortina est plutôt bonne si on passe sur la relation ridicule avec la patineuse, la fin décevante de la poursuite sur la piste de bobsleigh ou la bataille un peu "cheap" sur le terrain de hockey. J'ai plutôt aimé la scène de l'attaque de l'entrepôt albanais et de la mort de Locke, ainsi que le truculent personnage de Columbo. En revanche, Julian Glover est parfaitement lisse dans le rôle du méchant principal, vulgaire contrebandier qui connaîtra une fin tout aussi minable que ses ambitions. Et que dire de Carole Bouquet, qui joue atrocement mal la Bond girl. Certes il y a quelques décors dépaysant, comme la ville antique sous-marine ou surtout la séquence finale dans les Météores, mais cela ne suffira pas à relever le niveau de ce Bond, tout comme la BO de Bill Conti d'ailleurs qui, sans être franchement désagréable, confère une ambiance bien peu "bondienne" au film. Le générique ne restera pas non plus dans les mémoires.