Venise, Kronsteen, grand champion d'échecs et membre du Spectre, a été chargé par Blofeld de rallumer la guerre froide entre l'Est et l'Ouest. Avec l'aide de Rosa Klebb, ex-chef des services secrets soviétiques, il a mis au point une stratégie qui passe par Istanbul et le vol du nouveau lecteur de déchiffrement soviétique. Persuadé que les britanniques vont mordre à l'hameçon qu'il leur tend et qu'ils vont envoyer sur place James Bond, il charge Klebb de recruter une jeune femme au sein du consulat russe, dont le rôle sera de séduire Bond, de l'aider à s'emparer du lecteur et de le livrer à un redoutable tueur, Red Grant. La première partie du plan de Kronsteen se déroule sans anicroche. Bond arrive à Istanbul et y rencontre Kerim Bey qui dirige les services de renseignements britanniques en Turquie. Il apprend ainsi que Tatiana Romanova est prête à passer à l'Ouest en leur donnant le lecteur.
Adapté du livre James Bond, tome 05 : Bons baisers de Russie de Ian Fleming
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Merci à gon17 qui a créé cette fiche
correct, espion toujours glamour, un peu d'humour british, bond girl...toujours au rendez vous, mais il manque quelques choses qui ferait que ce soit un film de meilleur qualité
bon film d'espionnage avec quelques bonne scènes d'action notamment dans l'Orient-Express
« From Russia with Love » est un honorable film d’action disposant d’une histoire intéressante, d’une intrigue captivante, mais d’un développement relativement poussif par endroit. Le rythme est inégal, le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie est sympathique dans la première partie du métrage pour devenir nettement plus monotone lors de la longue séquence finale. La distribution offre de bonnes prestations dans l’ensemble. Ce second James Bond dans la franchise officielle n’atteint pas encore le plein régime qui fera la légende du personnage et de la série de films…
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Difficile de regarder Bons Baisers de Russie sans penser à... Kennedy. En effet le président américain a largement contribué à populariser James Bond hors des frontières britanniques. Cela remonte à 1961, JFK avait cité Bons Baisers de Russie dans le top 10 de ses livres préférés lors d'une interview avec Life Magazine. Le film fit d'ailleurs l'objet d'une projection privée à la Maison Blanche, deux jours seulement avant l'assassinat de JFK.
Oui je digresse mais l'anecdote des liens entre Bons Baisers de Russie et JFK m'avait marquée.
Parlons maintenant du long-métrage. Sorti quasiment un an après le premier volet de la saga, Bons Baisers de Russie bénéficie déjà d'un meilleur budget et les séquences d'actions sont bien plus ambitieuses. Le film est plus globetrotteur et on voit davantage de pays différents. Sean Connery assure toujours autant dans le rôle de 007. Le combat dans l'Orient Express réalisé quasiment sans doublure est d'ailleurs très impressionnant. Dans les seconds rôles, Pedro Armendáriz apporte un vrai plus au long-métrage. Il a tenu à finir le tournage malgré le fait qu'il venait de se faire diagnostiquer un cancer. Le calendrier de tournage sera aménagé pour l'y aider et l'acteur apporte beaucoup d'énergie à toutes ses scènes. J'avoue aimer le charme des premiers James Bond. Ici le rythme est plus posé et le film est davantage orienté espionnage qu'action.
À noter trois détails amusants :
- Le retour de Sylvia Trench. Seule Bond Girl avec Maud Adams (et bientôt Léa Seydoux) à apparaître dans deux films de la saga.
- Deuxième film d'affilé qui se termine avec James [spoiler] embrassant la Bond Girl de l'épisode dans un bateau [/spoiler].
- L'arrivée de Desmond Llewelyn dans le rôle de Q, même si le personnage n'est pas encore appelé par son surnom. Il tiendra le rôle jusqu'aux films avec Brosnan. Impressionnant.
On a un faible pour Bons baisers de Russie, film d'espionnage qui sent bon l'affrontement des blocs de l'Ouest et de l'Est du temps de la guerre froide, tous deux menés en bateau par les sombres acolytes du SPECTRE. Est-ce pour la rayonnante Daniela Bianchi (alias Tania Romanova), l'excentrique Pedro Armendariz en truculent chef de poste à Istanbul, ou Sean Connery toujours aussi magnétique dans la peau de 007 ? Sans doute un peu de tout cela, mais aussi pour le générique hypnotisant de Maurice Binder sur le titre non moins voluptueux de Lionel Bart, l'impressionnante scène de combat dans le train avec la brute de SPECTRE, le face-à-face piquant avec Rosa Klebb et quelques idées géniales : la surveillance du consulat d'URSS au moyen d'un périscope caché dans la maçonnerie d'une ancienne citerne de l'époque romaine, la sortie de secours par la bouche d'Anita Ekberg... A noter l'introduction pour la 1ère fois d'une séquence pré générique, l'arrivée de Desmond Llewellyn dans le rôle de celui qui n'est pas encore Q et des tous premiers (et encore modestes) gadgets et l'introduction de Blofeld et du légendaire chat blanc par un tour de mise en scène dont Terence Young à le secret. Le film se termine à Venise, ville qui revêtira une importance toute particulière dans la saga de James Bond.
Je me suis ennuyé