Le gouvernement d'un pays asiatique veut provoquer un conflit armé entre les États-Unis et l'URSS. Afin de rester dans l'anonymat, il a confié cette mission au terrible SPECTRE. Encore une occasion pour le célèbre James Bond de montrer toutes ses possibilités dans bien des domaines.
Adapté du livre James Bond, tome 12 : On ne vit que deux fois de Ian Fleming
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Apparition
Apparition
Merci à gon17 qui a créé cette fiche
Un que j'aime bien ; pour la première fois James Bond affronte Blofeld en personne. Mais l'environnement japonais et les clichés omniprésents sont un peu lourds parfois.
Moi ce qui m'a plut dans cette saga c'est le repaire de blofeld
« You Only Live Twice » est un film d’action correct disposant d’une histoire un peu loufoque, d’une intrigue absconse et d’un développement exotique pour l’époque. Le rythme est parfois poussif par endroits, le récit manque de fluidité et la narration est linéaire. La photographie est somptueuse, les effets spéciaux impressionnants pour cette période, la bande originale, assurée une nouvelle fois par John Barry, mêle astucieusement le thème de la saga avec des musiques d’origines nippones. L’édition confiée à Peter R. Hunt aurait apporté de la fluidité au métrage en raccourcissant quelque peu le film, notamment la séquence finale qui s’étire en longueur. La distribution offre de bonnes prestations dans l’ensemble, mais Donald Pleasence est légèrement sous-exploité. Un James Bond agréable, mais de loin pas mémorable…
Lire ma critique complète ►https://wp.me/p5woqV-7y6
Dernier film de Sean Connery (même s'il reviendra) avant le premier changement d'acteur pour le personnage de James Bond. On ne vit que deux fois présente quelques originalités. Déjà le scénario est écrit par Roald Dahl. Ensuite la quasi-totalité de l'intrigue se déroule au même endroit, ici le Japon. La musique accompagnera d'ailleurs ce choix avec des sonorités asiatiques dans certains thèmes. M, Q et Moneyenny apparaitront mais sans que l'on voit une seule fois le MI6. Il y a encore une fois une séquence d'action très originale avec [spoiler] le combat aérien lorsque Bond pilote la "Petite Nellie" [/spoiler]. Et enfin, pour la première fois le [spoiler] visage de Blofeld [/spoiler] est révélé. La dernière demi-heure du long-métrage avec [spoiler] le base secrète de Blofeld et la bataille finale [/spoiler] est d'ailleurs mémorable. Symbole de ce succès, de nombreuses œuvres de fiction s'inspireront par la suite du [spoiler] repaire dans le volcan [/spoiler].
Ce qui m'empêche de mettre davantage à ce film ce sont par exemple les quelques clichés un peu racistes que l'on voit. Par exemple la scène où Bond [spoiler] se déguise en japonais est très limite [/spoiler]. Le film est malheureusement témoin de son époque. C'était parfois la même chose pour le comportement très machiste de Bond lors des long-métrages précédents. Après il faut également relativiser, en 1967 c'était incroyable de montrer un pays aussi lointain que le Japon pour les spectateurs. Ce n'est donc pas mon James Bond préféré avec Sean Connery, mais rien que pour le dépaysement et les idées incroyables pour l'époque, je ne peux pas lui mettre non plus une mauvaise note.
Détail amusant, c'est déjà le troisième film (sur cinq) qui se termine avec James [spoiler] embrassant la Bond Girl de l'épisode dans un bateau [/spoiler].
On ne vit que deux fois est sans doute le 1er James Bond véritablement marqué par les gadgets. Certains effets spéciaux ayant mal vieilli accentuent le côté un peu kitsch d'un film qui donne aussi parfois dans le cliché. Mais à côté de cela, que de points positifs à relever ! D'abord, les paysages superbes et exotiques. Puis quelques scènes marquantes, comme l'arrivée de Bond dans le repaire de Tanaka, l'apparition des helicos ennemis et le combat aérien avec la Petite Nellie, l'assassinat d'Aki au cruel raffinement, la génialissime base dans le cratère du volcan, la première rencontre avec Blofeld (au passage Pleasence campe un des meilleurs Blofeld de la série), la bataille finale. Et la lancinante Space March de John Barry qui donne toute sa dimension dramatique à l'action.
Ce qui m'a toujours fais rire c'est qu'apparemment il semble y avoir des cameramans partout (même dans l'espace) pour offrir un angle de vue aux petits oignons sur les moniteurs des méchants.