Le magnat du pétrole sir Robert King est assassiné dans l'enceinte même du bâtiment ultramoderne des services secrets britanniques. James Bond réussit à éliminer l'auteur de l'attentat, une tueuse professionnelle travaillant pour le terroriste international Renard. Craignant que ce dernier ne s'en prenne désormais à la fille de King, Elektra, 007 se charge de la protéger. En Azerbaïdjan, où King avait commencé à exploiter un nouveau gisement pétrolifère, l'agent secret retrouve Valentin Zukovski, un ex-agent du KGB devenu mafioso, qui va l'aider dans son enquête. (Source : Allociné)
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Apparition
Apparition
Merci à baba qui a créé cette fiche
Belle continuation pour l'ère Brosnan.
Les films de Pierce restent légers mais n'en sont pas pour autant mauvais. Dans ce long-métrage ma principale critique concerne Denise Richards qui n'est pas vraiment très crédible dans son rôle de scientifique. Même si dans ma jeunesse cela ne m'avait pas choqué le moins du monde.
La séquence d'ouverture s'avère la plus longue pour un film James Bond. Le générique était censé arriver après la séquence en Espagne mais comme le passage à Bilbao n'était pas des plus impressionnants, la séquence sur la Tamise a été décalée pour intervenir avant le générique et non après. C'est un choix judicieux car cette séquence d'action est vraiment excellente. D'autant plus qu'il est rare que la saga situe autant son action à Londres.
Concernant les vilains de l'épisode, ils sont intéressants. Robert Carlyle est impressionnant, même s'il joue le rôle classique du bras droit musclé, mais c'est bien [spoiler] Sophie Marceau, première méchante principale féminine de la saga [/spoiler] qui marquera les esprits.
Le Monde ne suffit pas possède également quelques originalités. Pour la première fois M se trouve davantage intégrée à l'action, [spoiler] suite à sa capture par Elektra [/spoiler]. C'est un détail mais je me souviens qu'à l'époque cela m'avait beaucoup marqué qu'on s'attaque à elle de manière aussi frontale. Autre nouveauté, Robbie Coltrane reprend son rôle de Goldeneye, il sera le seul second rôle hors membres des différents agences gouvernementales à le faire pendant l'ère Brosnan.
Dernier point marquant, on notera l'apparition de John Cleese. Le personnage de R devait servir à prendre le relais de Q le jour où Desmond Llewelyn souhaiterait raccrocher. Sauf que l'acteur décèdera tragiquement dans un accident de voiture peu après la première du film. Le Monde ne suffit pas constituera donc la dernière apparition de Desmond dans le rôle de Q. Ceci après 36 années d'interprétation et 17 films. C'est une page immense de la mythologie de la saga qui se tourne. La scène entre Q et Bond dans le film n'en devient alors que plus touchante, notamment via cet échange qui se conclut par la disparition de Q :
- You're not retiring anytime soon ? Are you ?
- Now pay attention 007. I've always tried to teach you two things. First, never let them see you bleed.
- And the second ?
- Always have an escape plan".
Une fois n'est pas coutume, un Bond plutôt médiocre. Malgré la subtile référence- encore une fois- à Au service secret de Sa Majesté, on est loin de son intensité dramatique. Le déroulé du scénario un peu nébuleux et globalement assez peu crédible (faire sauter un sous-marin nucléaire à Istanbul juste pour favoriser un pipe line ?!) ne nous épargne pas quelques longueurs. Des problèmes de cohérence affaiblissent le film: on voit mal Elektra King manipuler un terroriste chevronné comme Renard, M se fait capturer de façon un peu ridicule. Même des petits détails gâchent un peu le plaisir, comme cette super scène de poursuite en bateau sur la Tamise qui finit par tourner au n'importe quoi, ou ces gadgets qui deviennent trop sophistiqués. Le principal problème concerne néanmoins les méchants de l'histoire: Sophie Marceau n'est pas complètement à côté de la plaque mais on a tout de même du mal à adhérer au personnage et Robert Carlyle est bien pâle en Renard, alors même que l'idée de la balle progressant dans son cerveau pouvait lui conférer une dimension vraiment intéressante. Denise Richard ne restera pas non plus dans les annales. A mettre au crédit du film le retour de Robbie Coltrane dans le rôle de Zukovsky (même si on peut le préférer dans Goldeneye), un bon générique de Garbage et surtout la sortie magistrale de Q. Cela ne fait quand même pas beaucoup...