James Bond, l'agent 007, découvre que les soviétiques détiennent une puce ultra-sophistiquée ressemblant étrangement à celle des britanniques et soupçonne Max Zorin, patron d'une écurie de courses, d'être à l'origine de cette fuite vers l'Est. En apprenant que Zorin veut détruire Silicon Valley, Bond tente de contrecarrer ses plans...
Adapté du livre James Bond, tome 08 : Bons baisers de Paris de Ian Fleming
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Merci à Franz26 qui a créé cette fiche
De mémoire , le meilleur role de 007 pour Roger Moore ?
Ben ta mémoire est pas bonne alors ...
L'espion qui m'aimait ou moonraker plutôt …
Même si c'est pas un mauvais film, loin de la ...
Un bon James Bond pour les adieux de Roger Moore au personnage.
Je rejoins bonox car j'ai égalemement préféré L'Espion qui m'aimait et Moonraker (voir même l'homme au pistolet d'or). Toutefois Dangereusement vôtre (A View to a Kill en anglais) reste un très bon film, bien meilleurs que les deux opus précédents de la franchise.
L'histoire commence une fois de plus suite à la [spoiler] mort d'un agent, ici 003 [/spoiler] et pour la première fois James Bond se rend en URSS. J'ai beaucoup apprécié les lieux de tournage de l'épisode. La France est bien représentée avec [spoiler] la Tour Eiffel et le château de Chantilly [/spoiler]. Par ailleurs, San Francisco constitue un très bon choix pour la conclusion du film. Le combat final est très impressionnant.
Roger Moore fait malheureusement vraiment son âge dans certaines scènes. En revanche son charme et son talent pour la comédie restent intacts. Il m'a beaucoup fait rire lors de son interprétation de St John Smith. L'humour est globalement très bon dans cet épisode. Le personnage d'Achille Aubergine, clin d'œil à Hercule Poirot, était lui aussi une belle réussite de ce côté là.
Côté casting il y a quelques seconds rôles notables. J'avais beaucoup apprécié Alison Doody dans Indiana Jones et la Dernière Croisade, ce fut un plaisir de la découvrir ici dans son premier rôle. De la même façon, on peut repérer Dolph Lundgren dans un rôle d'homme de main. Toujours concernant les "gros bras" du méchant, c'est une femme qui s'avèrera la plus redoutable. L'affiche ne mentait pas. Grace Jones est impressionnante et le personnage de May Day s'installe directement comme l'un des adversaires de 007 les plus mémorables. Toutefois le gros point fort du casting reste le choix de Christopher Walken comme vilain de l'épisode, premier acteur oscarisé à affronter James Bond. Celui-ci est excellent, un vrai psychopathe. Ce duo de vilains fonctionne parfaitement. J'ai d'ailleurs souri lorsqu'ils se complètent pour prononcer le titre de l'épisode.
La musique est également de qualité. C'est déjà la dixième fois que John Barry compose la bande originale d'un James Bond, et il s'agit selon moi de sa plus réussie. La chanson du générique est elle aussi très bonne, cela fait quelques films que la saga enchaine les succès de ce côté là.
A View to a Kill se place donc comme un des meilleurs James Bond avec Roger Moore. Une page se tourne et deux ans plus tard c'est un gallois qui viendra incarner le rôle de l'agent 007.
Le dernier Roger Moore est un très bon cru. Malgré un 007 un peu vieillissant et une Bond girl qui ne restera peut-être pas parmi les plus mémorables (Tanya Roberts), le film s'appuie sur un scénario robuste en phase avec les sujets émergents de son temps (il s'agit en gros de l'enjeu de domination du marché mondial de l'électronique). La problématique de la vulnérabilité des systèmes reposant sur l'informatique, esquissée au travers du pré générique et dans les toutes premières minutes, aurait sans doute mérité d'être un peu plus développée. Mais il y a des vraies trouvailles, comme dans la scène de l'assassinat d'Aubergine et l'évasion de la Tour Eiffel, les courses de chevaux truquées, toute la partie tournée à Chantilly ou la séquence dans l'ancienne mine. Il y a quelques longueurs, surtout dans la 2e moitié, mais le film n'est pas en reste de scènes d'action. Celle de la fuite en camion de pompiers dans les rues de San Francisco ne fait pas très crédible. En revanche, le final sur le Golden Gate est impressionnant. Et puis il y a Zorin, sorte de Frankestein psychotique issu d'expériences de laboratoire sur les stéroïdes de l'inquiétant Dr Mortner, dont Christopher Walken incarne à merveille à la fois la folie mégalomane et la froideur deshumanisée. Assurément un des meilleurs méchants de James Bond. Et puis il y a Grace Jones dans le rôle de l'incroyable May Day, qui éclipse pratiquement l'autre Bond girl du film par son charisme quasi animal. Petite mention également à Patrick Macnee dans le rôle de Tibbett. Le générique de Duran Duran est punchy à souhait.