L'agent secret James Bond est appelé à la rescousse pour mettre un terme aux malversations de Blofeld. Ce dernier tente de mettre au point un virus qui mettrait un terme à toute vie végétale sur la planète.
Adapté du livre James Bond, tome 11 : Au service secret de sa Majesté de Ian Fleming
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Apparition
Merci à gon17 qui a créé cette fiche
Difficile de prendre la relève de Sean Connery. Apparement George Lazenby y met beaucoup de volonté mais c'est un peu raté. Dommage :/
Après l'ennui devant "On ne vit que deux fois", c'est bien bon de voir à nouveau un James Bond qui envoie !
C'est pas mon préféré mais les scènes de ski sont inoubliables
« On Her Majesty’s Secret Service » est un très bon thriller d’action disposant d’une histoire originale, d’une intrigue captivante et d’un développement sémillant. Le rythme est bien équilibré, le récit est fluide et la narration est fluide faisant appel à un petit flashback qui s’avère être l’unique exemplaire du genre dans cette franchise à ce stade. La photographie est très plaisante, les scènes d’action étant très bien chorégraphiées, mais les effets spéciaux de vol se voient dans beaucoup de séquences. La bande originale est agréable et dans l’ensemble la distribution offre de bonnes prestations. Un James Bond charnière dans l’histoire de l’Agent 007, que beaucoup considèrent comme étant l’un des meilleurs de la saga…
Lire ma critique complète :https://wp.me/p5woqV-7yT
Au service secret de sa majesté est un film crucial pour la mythologie de James Bond. Le long-métrage a une place unique dans la saga pour plusieurs raisons :
- Il s'agit du seul film réalisé par Peter Hunt (anciennement second réalisateur et monteur pour les autres opus).
- Fait unique dans la saga, le tournage se déroulera exclusivement en Europe.
- Georges Lazenby brise le quatrième mur avec la réplique : "This never happened to the other fella" dans la séquence pré-générique. C'est la seule fois que James Bond s'adressera directement à son audience.
- Le personnage de Diana Rigg, James Bond Girl mythique.
- Et enfin, le fait qu'il s'agisse du seul film de Georges Lazenby dans le rôle de 007.
Mais plus que ces faits qui sont trouvables facilement sur internet, voilà mon opinion sur le long-métrage. J'aime beaucoup Au service secret de sa majesté pour ses différences comparé aux autres opus de la saga. Contrairement aux fois précédentes, la scène pré-générique est connectée au reste du film. Ensuite, Bond ne se voit pas confier une mission dès le début de l'épisode. Cela donne un rythme différent car on sait que Bond traque Blofeld, mais on ne sait pas comment il va être confronté à lui cette fois-ci. Encore une fois, la saga nous propose une scène d'action éblouissante avec [spoiler] la course poursuite en montagne que James Bond réalise sur un seul ski [/spoiler]. Toutes les scènes [spoiler] en montagne [/spoiler] sont d'ailleurs magnifiques. C'est agréable de voir la saga varier autant ces environnements. Par ailleurs, la chanson de Louis Armstrong est très bonne, et une personne rend le film inoubliable : Diana Rigg.
Le personnage de Tracy est vraiment détonnant car il s'agit d'une James Bond Girl touchante, romantique mais également très forte et qui prend part aux scènes d'action. Par ailleurs Tracy n'hésite pas à recadrer Bond et leurs échanges sont toujours intéressants. Il y a une très bonne alchimie entre Lazenby et Diana Rigg (même si apparemment les deux acteurs ne s'appréciaient pas). Je reste curieux de savoir ce que cela aurait donné si Sean Connery avait tourné le film, même si le couple de l'épisode fonctionne parfaitement malgré tout. Tracy est tellement attachante que [spoiler] sa mort en fin d'épisode est d'autant plus touchante. Son décès, plus le fait qu'elle ai épousé Bond [/spoiler] rendent toutefois le personnage inoubliable.
Autre scène touchante, j'ai beaucoup aimé la réaction de Moneypenny lors du {spoiler] mariage [/spoiler] de Bond. En parlant de ce dernier, j'ai beaucoup aimé la prestation de Lazenby. Ce n'était pas un exercice facile mais il parvient à s'approprier le rôle façonné par Sean Connery. Ce qu'il perd en charme est compensé par son énergie débordante dans les scènes d'actions. Le plus surprenant est que malgré son caractère difficile sur le tournage, les producteurs proposèrent à Lazenby de prolonger l'aventure en tant que Bond. Celui-ci refusa sur les conseils de son agent qui ne voyait pas d'avenir pour cette "saga archaïque" à une période hippie où on "faisait l'amour et pas la guerre". Un conseil de qualité... Si vous êtes intéressés par George Lazenby, je vous recommande le documentaire "Becoming Bond" de 2017. On y découvre la vie de George Lazenby ainsi que les évènements qui l'ont amené à décrocher le rôle de James Bond.
À noter en revanche une grosse incohérence dans la saga. Le livre "Au service secret de sa majesté" est sorti juste avant "On ne vit que deux fois". Sauf que la pré-production du film était plus longue, notamment à cause du repérage nécessaire pour trouver les endroits adéquats pour les scènes de [spoiler] montage [/spoiler]. Par conséquent les producteurs on décidé d'inverser les films et de sortir On ne vit que deux fois en premier. Sauf que cela amène l'incohérence suivante, lorsque Bond retrouve [spoiler] Blofeld à Piz Gloria, ce dernier ne le reconnait pas [/spoiler] alors qu'ils se sont déjà rencontrés et affrontés dans le film précédent.
Dernier détail amusant, Lazenby est (pour l'instant) le seul James Bond de l'histoire à se mettre à genou pour tirer lors de la séquence du gun barrel.
Peut-être le meilleur James Bond, quoiqu'il soit un peu à part dans la série. D'abord parce que c'est le seul avec George Lazenby, qui s'en sort très honorablement dans le costume de 007 laissé par Sean Connery. Ensuite parce qu'il ne débute pas par une nouvelle mission mais pas une intrigue sentimentale qui va impliquer notre espion dans une improbable relation avec un ponte de la pègre. Un Bond plus romantique, plus fragile, plus humain en somme. George Lazenby annonce la couleur dès le pré-générique (superbe photo d'ailleurs) lorsqu'il se retrouve avec les chaussures de sa Cendrillon: "this never happened to the other fella". Et si Bond change, c'est aussi parce que le personnage féminin casse également les codes. Diana Rigg irradie littéralement dans le rôle de Tracy, cette femme forte et indépendante, obstinée mais aussi fragile et désabusée, qui retrouve confiance en l'avenir en tombant amoureuse. Pour le reste, le scénario, qui repose sur quelques idées intéressantes comme la fausse clinique en couverture, le recours à l'hypnose et à la guerre biologique, n'est pas avare en scènes d'action spectaculaires, comme ces fantastiques poursuites à ski ou en bobsleigh, la séquence de stock car, l'avalanche ou encore l'attaque du Piz Gloria. Côté casting pas une faute de goût avec un Telly Savalas convaincant en Blofeld (même si j'ai tendance à lui préférer Donald Pleasence), un Gabriele Ferzetti parfait pour incarner Draco et l'attirante fraulein Bunt...John Barry est lui-même au sommet, avec son générique puissant et caractéristique et la mémorable chanson "We have all the time in the world" de Louis Armstrong. Sans parler du spectaculaire twist final. Il y a quelque chose d'une tragédie shakespearienne dans ce Bond, qui décidément atteint les sommets (et pas qu'en altitude...)
Le plus mauvais des James bond