Castlevania III: Dracula's Curse est un jeu vidéo de plate-forme sorti en 1989 sur Nintendo Entertainment System. Développé et édité par Konami, distribué par Konami aux États-Unis et au Japon, Palcom en Europe. Le jeu a été conçu par H. Akamatsu. C'est le 3e volet de la saga à être sorti sur Nintendo Entertainment System et c'est le 5e de la saga Castlevania.
Histoire
1476, Valachie. Dracula est en train de plonger l'Europe dans le mal et les ténèbres. C'est donc au chasseur de vampires Trévor, descendant de la célèbre et légendaire lignée des Belmont, de combattre les forces du mal et vaincre le Comte Dracula.
Système de jeu
Castlevania III: Dracula's Curse est divisé en plusieurs niveaux parsemés d'ennemis et de pièges. Le joueur contrôle Trevor Belmont, légendaire chasseur de vampire, armé du célèbre fouet Vampire Killer et d'attaques secondaires (croix, eau bénite…), et peut être accompagné par un coéquipier. À la fin de chaque niveau se trouve un boss. Il y a au total 15 stages.
Cependant, dans ce Castlevania, la suite du jeu diffère selon le chemin pris par le joueur. En avançant dans le jeu, différents personnages s'ajoutent au personnage principal et peuvent devenir plus ou moins utile dans certaine situation, du fait que chacun dispose d'une capacité unique. Ces personnages sont Alucard, Grant Danasty et Sypha Belnades. Après une rencontre avec un de ces personnages secondaires, le joueur peut choisir de le recruter ou non pour en faire un second personnage jouable. Il sera ensuite possible d'alterner entre Trevor et son équipier en pressant la touche Select. Il est à noter qu'on ne peut avoir qu'un seul équipier à la fois, si l'on recrute un nouvel équipier alors que Trevor est déjà accompagné, l'ancien équipier quitte le groupe. Le jeu comprend 4 fins différentes, elles changent en fonction du personnage avec lequel le joueur élimine le boss de fin.
Wikipedia
Liste de jeux aléatoires dans le genre Action ou Plates-Formes sur Nintendo Entertainment System
Merci à gon17 qui a créé cette fiche
Dernier opus de la saga sur Nes, Castlevania III : Dracula’s Curse fut malheureusement pénalisé par une sortie tardive en Europe (1992) et la présence dans les bacs de Castlevania IV sur Super Nintendo. Ce qui explique probablement le prix de la cartouche PAL aujourd’hui… Un juste retour des choses - malgré l’absurdité des tarifs liés au rétrogaming - car ce volet est sans aucun doute le plus abouti de la Nes.
Version Nintendo Entertainment System 10 h de jeuSi j’allume de temps en temps ma vieille Nintendo afin de vérifier son bon fonctionnement, cela faisait des années que je n’avais pas poncé un titre 8 bits. 13 ans je crois, avec le génial Double Dragon 2 en coopération. Aux bons souvenirs du coup de genou sauté ! Mais je m’égare. Tout ça pour vous dire que, si les softs de la génération suivante restent parfaitement abordables, plates-formes et J-RPG en tête, ce n’est pas le cas de tous les jeux Nes ! Une large majorité d’entre eux sont désormais devenus très (trop ?) austères, même pour un habitué du rétro-gaming, et le plaisir de jeu n’est pas toujours au rendez-vous. J’insiste sur ce point, justement parce que Castlevania III fait partie des rares millésimes non bouchonnés !
Alors bien sûr, il faut quand même faire preuve de bon sens et remettre le tout dans son contexte. Symphony of the Night n’avait pas encore révolutionné le genre, et la recette de la franchise jusqu’au 4e opus consistait en une succession de niveaux en scrolling-horizontal/vertical, parsemés d’ennemis et de phases de plates-formes millimétrées. Aux commandes d’un Trevor Belmont rigide mais maniable, le gameplay de Castlevania 3 surprend encore par sa fluidité. Notre chasseur de vampire répond bien aux directives, et les maigres possibilités offertes par le pad Nes suffisent à engendrer un gameplay complet et agréable. Outre les capacités habituelles (saut/coup de fouet/item spécial), cet opus introduit la présence de sidekicks : Grant, un pirate pouvant grimper à n’importe quelle paroi tel Peter Parker, Syphia, une magicienne maitrisant les pouvoirs élémentaires, et enfin le grand Alucard, adepte des boules de feu et de la métamorphose. Une simple pression sur select permet de switcher entre Trevor et le compagnon du moment afin de profiter au mieux de ses capacités spécifiques. Un concept novateur avec lequel il faudra compter : sans la transformation en chauve-souris du jeune vampire, j'aurais eu un mal fou à visionner les crédits de fin…
Le périple de Castlevania 3 étant marqué par divers embranchements, il n'est pas impossible de louper un allié selon le chemin emprunté. Conséquence directe sur la durée de vie : l’envie de relancer une partie pour découvrir les quelques zones, boss et partenaires potentiels ratés lors du premier run se fait vite ressentir... avant que la difficulté globale ne vous rappelle à l’ordre ! Car oui, venir à bout du titre se veut assez éreintant ! Epoque oblige, on n’échappe pas à des phases très punitives et un nombre de vies restreint. Ne comptez pas non plus sur des objets de soins (le fameux poulet !) pour vous refaire une santé, ceux-ci sont rares et bien cachés. Et lorsque, après avoir galéré comme un diable pour arriver dans son antichambre, un boss vous poutre en 8 secondes, la tentation de s’ouvrir les veines au tire-bouchon monte dangereusement… On retrouve donc cet aspect « hard try » typique de l’époque, heureusement nuancé par quelques checkpoints et un système de mot de passe entre chaque stage. Persévérance obligatoire ! Un apprentissage dans la douleur, qui permet d’atteindre le boss du niveau avec un maximum de crédits/santé, et ainsi conserver toutes ses chances de victoire. Faisable, et de surcroit gratifiant !
Avec des décors fins et détaillés, couplés à une animation convaincante et un bestiaire varié, Castlevania 3 s’impose comme l’un des plus beaux jeux de la Nes ! Son souci du détail rend les niveaux parfaitement lisibles, nous laissant ainsi apprécier la qualité du level-design et de la direction artistique. Faisant écho à l’ambiance du titre, la bande son livrée par Michiru Yamane se révèle évidemment exceptionnelle. La compositrice phare de la série remet en effet une copie remarquable, et les musiques transcenderont votre sinistre périple.
Vu l’âge de l’œuvre, il m’est bien difficile d’attribuer une note pertinente à ce Castlevania 3. Malgré toutes les qualités énumérées nous restons en face d’un jeu 8 bits, certes à l’épreuve du temps, mais néanmoins limité par son support. Amateurs de rétrogaming souhaitant remonter à la genèse de la série, je vous recommande pourtant chaudement ce troisième opus, épisode magistral d’une franchise mythique.