Franz26 a dit (25 Avril 2015 à 13:29)
Va vite faire le Portal 2 et tu vas pleurer de bonheur devant le fossé qui sépare les 2 opus. ;)
Franz26 a dit (02 Avril 2015 à 18:27)
Ah ah ah le jeu que tu as taxé à benben y'a tout juste 4 jours : y'a pas a dire ils ont la belle vie en école de droit ! Branleuse. ^^
Franz26 a dit (01 Avril 2015 à 08:11)
Dire que Portal 2 transcende les acquis de son aîné en proposant une expérience encore plus riche et travaillée relèverait du doux euphémisme. Là où Portal premier du nom se contentait d’une courte série de tests dans un environnement fermé et assez redondant, ce 2e opus fait preuve d’une ambition toute autre !
Le concept est pourtant identique : la résolution d’énigmes en créant des portails dimensionnels. Mais on ne reste pas confiné dans des salles blanches et froides, cette fois l’aventure prend une envergure inattendue… Je ne vous en dis pas plus pour éviter de spoiler, car l’univers de Portal 2 vous réserve bien des surprises à travers un level design extraordinaire ! Les puzzles à résoudre sont encore plus subtils et débordent de nouvelles idées ! Vous hallucinerez plus d’une fois devant l’ingéniosité des énigmes et des mécanismes tordus, avant de savourer leur résolution.
Les salles de tests à la froideur assumée et au blanc épuré ne seront pas votre seul terrain de jeu, car les ruines du complexe offrent des environnements variés et parfois immenses ! Un univers captivant de par ses détails ou références, au point qu’on s’attache à suivre l’histoire et découvrir le vécu d’Aperture Science, le mystère et les tragiques événements qui s’y sont déroulés. Quelle ambiance ! L’immersion dans Portal 2 ne se fait pas qu’à travers son gameplay, elle est totale.
Portal 2 pousse l’humour noir encore plus loin, et si GladOS assurait des monologues savoureux dans le 1er, d’autres protagonistes tout aussi barrés s’en chargeront ici ! Un doublage VO ou VF parfait et d’excellentes compositions font de la bande son un gros atout.
Tout un pan de jeu est pensé pour la coopération et se révèle presque aussi génial que le mode principal, en permettant de prolonger le plaisir à travers une nouvelle succession d’énigmes et de salles. Il faudra bien communiquer et agir en parfaite coordination pour résoudre des puzzles diablement tordus et optimisés pour deux. Vraiment jouissif !
Passons rapidement sur la réalisation, un peu datée mais pas désagréable, pour nous concentrer sur le point fâcheux du premier volet : la durée de vie. Valve corrige allègrement le tir : environ 8h d’aventure solitaire, autant pour le mode deux joueurs, et divers bonus dont les salles créées par la communauté qui assurent un challenge quasi infini. Que demander de plus !
Alors que l’expérience Portal ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable, ce second volet surclasse son aîné à tous les niveaux ! Comme si le mode solo ne suffisait pas à en faire un petit chef d’œuvre, l’aventure en coopération apporte un plus non négligeable pour un constat sans appel : tout simplement grandiose.
Franz26 a dit (16 Mars 2015 à 19:40)
Il était temps que je me lance dans la saga des Souls pour enfin combler ce manque de culture, dure ma vie ! Demon’s Souls est-il donc le chef d’œuvre encensé par la presse et les joueurs ? Vais-je moi aussi être happé dans cet univers riche, sombre, exigeant et impitoyable ? Place aux réponses…
Et une intro de merde, une ! Le challenge maintenant va être de ne point écrire 800 lignes sur ce merveilleux jeu afin que mon commentaire ne soit pas trop lourd. Challenge accepted !
Parlons technique d’abord. En soit Demon’s Souls ne brille pas spécialement par ses graphismes, de bonne facture certes mais commençant à dater un peu (2009). Une animation de qualité rend l’ensemble très agréable, ni plus, ni moins. Pourtant le jeu envoûte par sa réalisation générale car son design fait preuve d’une justesse et d’un charme incroyable. Explications.
Demon’s Souls c’est avant tout un univers sombre, déchu, où la race humaine se trouve au bord de l’extinction et succombe aux âmes maléfiques des démons. C’est dans ce contexte peu reluisant que notre périple débute, avec comme objectif de restaurer la pérennité dans le royaume. Quoiqu’il en soit l’atmosphère est immersive au possible, une ambiance Heroic-Fantasy incroyable qui respecte les codes du genre et qui nous immerge dans cet univers ténébreux. D’une citadelle délabrée à des mines malfamées, en passant par une prison oppressante, des souterrains sans fin ou des marécages nauséabonds, chaque nouveau monde est doté d’une identité propre et de dangers différents à apprivoiser.
Une ambiance obscure grandement renforcée par la difficulté du soft, car Demon’s Souls est très exigeant, parfois décourageant même ! Il ne laisse pas de place à l’erreur et il faudra souvent mourir plus d’une fois avant de connaitre les niveaux par cœur et occire les démons qui y rodent. Certains affrontements contre les boss prennent alors une dimension incroyable, et en venir à bout procure une satisfaction rare ! Notez que l’exploration s’avère non linéaire et (presque) totalement libre.
Concernant le gameplay on se retrouve devant un action-RPG très complet. Un peu trop même puisqu’il est quasi indispensable de parcourir différents tutoriels/forums du net afin de percer certaines astuces bien utiles… J’ai la flemme de décrire tout ça en détail, des critiques bien plus détaillées vous expliqueront la profondeur de l’ensemble. Sachez que le tout est incroyablement addictif, que l’on passe des heures à gérer ses compétences, son inventaire, à forger des armes et optimiser les stats de son perso en vue d’arriver au build souhaité. Les commandes sont un peu lourdes mais l’interface reste bien pensée, et la maîtrise de son personnage s’avère une composante essentielle du jeu. Un système solide et très exigeant, du bonheur.
La bande son est aussi un grand atout de Demon’s Souls puisque de superbes compositions accompagneront votre périple. Quelques morceaux très puissants mais surtout de nombreuses musiques d’ambiance, sans oublier un doublage VO convaincant. Rien à redire.
Afin de signaler quelques défauts on retiendra un principe de tendance du monde assez flou, le système de forge un peu trop complexe, et le malus imposé sous forme d’âme discutable, puisque représentant 90% de notre temps de jeu. Mais le vrai (petit) point noir concerne le scénario. Demon’s Souls possède un background profond, un univers incroyablement riche abondant de PNJ et de secrets en tout genre. Pourtant l’histoire reste carrément au second plan, le jeu misant avant tout sur son gameplay et proposant une exploration totalement libre. De ce fait on ne peut pas tout avoir, dommage.
Quant à la durée de vie comptez une grosse trentaine d’heures pour en voir le bout une première fois. Les 5 zones du jeu s’explorent en plusieurs temps et nécessiteront des allers retours réguliers. La dernière ligne droite s’avère totalement épique, et lorsque l’aventure prend fin une petite voix nous susurre l’intérêt du New Game Plus pour un second run ! Je me laisserais sans doute tenter d’ici peu, mais je vais pour l’instant savourer cette formidable expérience. Il y a fort longtemps que je n’avais pas joué à un titre aussi immersif et addictif ! Car bien que difficile d’accès Demon’s Souls est loin d’être insurmontable si l’on développe et gère son perso intelligemment (je me suis même véritablement « promené » durant le dernier tiers de l’aventure…). Un grand RPG, atypique et parmi les meilleurs jeux de la console. Merci From Software pour ce périple inoubliable.
Franz26 a dit (11 Février 2015 à 07:56)
Half Life 2, que de souvenirs… L’époque insouciante du lycée, à trainer des centaines d’heures sur un titre sorti parallèlement et qui aura marqué ma vie de joueur : Counter Strike Source. 10 ans déjà ! Avant de me consacrer aux Episodes One & Two, il était donc impératif de replonger dans la peau du Dr Gordon Freeman. Je ne m’éterniserais pas sur ce FPS culte : le plaisir de jeu reste intact malgré l’âge. Mais Half Life 2 s’arrête brusquement au cours d’une cinématique et laisse le joueur dans l’expectative... Dur !
L’épisode One est donc un indispensable pour connaitre la suite des évènements, il était temps que je m’y mette ! Le même moteur de jeu, la même qualité, une ambiance et un level design qui fait toujours des merveilles, etc… Bref, quelques petites heures supplémentaires de bonheur, même si en soit cet Episode One ne révolutionne en rien les acquis de Half Life 2.
L’Episode Two reprend exactement là où s’arrête son prédécesseur, apportant cette fois quelques nouveautés bienvenues via un bestiaire, des environnements, et un gameplay partiellement renouvelés. On notera aussi une qualité technique un poil rehaussée, mais le moteur commence à dater depuis Half Life 2. Quoi qu’il en soit le rythme est haletant, la mise en scène toujours aussi bonne, et le jeu se dévore sans retenue ! Bien évidemment le tout s’arrête sur un cliffhanger d’enc***, et depuis 2013 la vie des fans est suspendue dans l’attente d’un Episode 3.
On termine cette compilation de folie avec le célèbre Portal, l’occasion pour moi de découvrir un nouveau concept qu’on pourrait appeler : First Person Puzzle Game (ou un truc du genre). Que de génie dans ce titre au gameplay simpliste mais tellement bien pensé ! Il faudra traverser 19 niveaux (+ bonus) en faisant travailler ses méninges pour résoudre des énigmes intelligentes. En résulte un plaisir de jeu certain et surtout inédit. Car... the cake is a lie ! (la fin est vraiment géniale !) Malheureusement la durée de vie minimaliste atténue ce constat élogieux. Portal premier du nom étant davantage considéré comme une ébauche du second opus : beaucoup plus abouti parait-il. Je confirmerais ces dires rapidement.
Rarement une compilation n’aura été aussi bien garnie que cette Orange Box ! Si l’on peut considérer Half Life 2 et ses Episodes One & Two comme un seul et même titre, à la durée de vie du coup conséquente, le DVD propose de surcroît l’excellent Portal et Team Fortress 2. Si l’on devait noter le contenu et établir un rapport quantité/prix, je mettrais un bon gros 19/20 ! N’étant pas fan de FPS on se contentera d’une note un peu sévère reflétant simplement l’expérience Half Life 2 à mes yeux : Excellente.
Franz26 a dit (10 Février 2015 à 22:16)
J'ai dit tout le bien de ce jeu sur un commentaire de L'Orange Box. Un concept génial pour quelques heures de plaisir, oui quelques seulement car Portal est beaucoup trop court (environ 3h pour le terminer, s'ouvre ensuite quelques maps bonus) ! D'où cette simple bonne note. Vivement que je me lance sur le second opus qui devrait corriger ce défaut majeur.
Franz26 a dit (10 Février 2015 à 21:13)
C’est dans les vieux pots qu’on fait les… Bon vous connaissez la suite. Un adage qui sied plutôt bien à ce God of War : Ascension puisque la prise de risque et d’initiative frôle le 0 absolu ! On retrouve donc une recette qui a fait ses preuves : réalisation sublime, mise en scène dantesque, ambiance prenante et gameplay solide. Bien que ce dernier se révèle toujours aussi violent et jouissif, il n’apporte malheureusement aucune grosse nouveauté et laisse un arrière-gout de déjà-vu malgré quelques idées très bonnes.
Le mode en ligne se révèle de surcroît agréable et plutôt complet (customisation de l’avatar, montée en expérience, équipements, etc…) et permet des joutes sanglantes entre joueurs. Une option assez anecdotique à mes yeux mais qui a le mérite de prolonger le plaisir. La bande son et la durée de vie sont également dans la lignée de la série, et God of War : Ascension s’impose donc comme un excellent beat’em all en digne successeur du 3e opus. La saga s’essouffle un peu mais les fans de Kratos apprécieront ce petit retour dans le passé en compagnie du spartiate déchu.
Franz26 a dit (27 Janvier 2015 à 18:27)
Ah Double Dragon, quelle série mythique ! Que ce soit avec Double Dragon 2 sur NES (le coup de genoux quoi !!!) ou Super Double Dragon, j’en garde des souvenirs impérissables.
Dès le niveau 2 on comprend vite que ce reboot intitulé "NEON" s’assume et va se révéler délirant ! Les niveaux sont un grand n’importe quoi, ça transpire le kitch, on s’éclate et les développeurs ne se sont pas pris au sérieux. Mention spéciale au dernier monde particulièrement loufoque !
On passera les graphismes moyens pour se concentrer sur le gameplay, qui semble à première vue un peu lourd. Les dashs et les roulades se font laborieusement, mais on s’y habitue et casser du vilain devient vite jouissif ! Un système d’upgrade des stats et des coups spéciaux (via magasins et items à ramasser) permet de se risquer ensuite dans des modes de difficultés plus ardus. N'oublions pas les traditionnelles armes à récupérer sur les ennemis pour des dégâts souvent dévastateurs (I Love la batte). Quant aux boss ils remplissent leur rôle : impressionnants et balèzes !
La bande son vraiment sympa et déjantée conforte une ambiance décalée et un second degré permanent. Bref, Double Dragon Neon respecte l’esprit de la série et se révèle un petit beat’em all bien fun, à partager avec un pote pour quelques heures de plaisir.
Franz26 a dit (27 Janvier 2015 à 18:20)
Sengoku 3 est l’un des derniers jeux Neo-Geo et marque un peu la fin d’une génération. Un Beat’em all somme toute classique, nous permettant de contrôler jusqu’à quatre persos différents afin de poutrer du vilain à grands coups de sabre. Chaque héros possède son style de combat et ses propres coups spéciaux (à déclencher judicieusement), et suite à un semblant de scénario deux autres protagonistes viendront enrichir la bande.
Un gameplay au poil qui ne pèche que par une incroyable difficulté lors de certains passages ! Sérieux, à l'époque comment les gens pouvaient-ils finir un titre de ce genre sans laisser deux mois de salaire sur la borne ?! Le boss de fin est un immonde bâtard au passage (ça c’est fait). Point positif : on peut changer de héros à chaque continu, et donc apprécier les différences de gameplay. Bref, même accompagné d’un pote : vive l’émulateur !
Ceci mis à part le jeu est magnifique, régalant nos mirettes via de beaux décors, une animation de qualité et des sprites détaillés. Sengoku 3 se révèle donc un excellent beat’em all, qu’il est toutefois difficile de noter aujourd’hui après un seul run et de par son aspect rétro.
Franz26 a dit (07 Janvier 2015 à 00:49)
Figurant parmi les derniers titres de la console, Pandora’s Tower n’est pas à mettre en toutes les mains. La construction du jeu nous confirme, s’il en était besoin, que nous sommes en face d’un Dungeon-RPG pur et dur. Passé l’introduction notre petit groupe trouve refuge dans une bâtisse abandonnée, seul havre de paix d’une quête éprouvante.
Les donjons sont vastes, variés, savamment pensés, et bénéficient d’un excellent level design. Chaque tour se terminant en apothéose avec un affrontement souvent épique contre le gardien des lieux. Ne vous attendez pas à une balade de santé, surtout que le facteur temps a son importance et s’avère contraignant. C’est d’ailleurs l’un des mécanismes principal du jeu, mais je ne vous en dit pas plus sous peine de spoiler le scénario.
Ce dernier réserve quelques mystères (dont les réponses sont éparpillées parmi les différentes fins du jeu) mais reste au second plan, de même que la réalisation davantage digne d’une Playstation 2... Heureusement le design rehausse allègrement le plaisir visuel. Le gameplay fourmille de bonnes idées et se concentre autour de la chaine du héros, servant aussi bien pour les énigmes, la plate-forme, ou le combat ! Côté RPG oblige : expérience, équipements et autres paramètres complètent le tout. Dommage que les commandes soient parfois imprécises et que le système de forge s’avère si bordélique.
La bande son pêche par un nombre limité de thèmes mais se révèle magnifique. Elle soutient parfaitement l’ambiance mélancolique du titre. Car Pandora’s Tower présente un contexte original et, via un level design de qualité, dégage une atmosphère sombre et mystérieuse. Malgré quelques points noirs l’expérience vaut clairement le détour, un très bon jeu.