Franz26 a dit (07 Janvier 2015 à 00:46)
Accompagnant la sortie de la console, Nintendo Land a clairement pour objectif de promouvoir les capacités de la tablette Wii U via un assortiment d’attractions diverses et variées. Les mini-jeux sont évidemment tirés de l’univers Nintendo et, bien qu’en petit nombre, ils se révèlent dans l’ensemble très sympathiques. Certains plutôt pensés pour jouer en solo, d’autres orientés multijoueurs.
Mais malgré des mini-jeux divertissants et une fouille d’items (inutiles) à débloquer, Nintendo Land montre vite ses limites. Certaines attractions sont certes funs, addictives et plutôt complètes (mention spéciale à Pikmin, Donkey Kong ou encore F-Zero), mais à force on décroche devant la répétitivité de l’ensemble. Bref, même pour les soirées entre potes on lui préférera allègrement un Mario Kart ou autre Smash Bros. Un Party-Game plutôt réussi, mais un genre qui me laisse assez indifférent. A tester pour les curieux ou amateurs du genre.
Franz26 a dit (06 Décembre 2014 à 23:46)
Référence éternelle du multijoueurs et inépuisable source de fun, la sortie d’un Mario Kart se révèle toujours un petit évènement ! Il faut dire que Nintendo soigne sa licence et ne propose qu’un opus par génération, l’erreur n’est donc pas permise d’autant que la Wii U vit des jours difficiles. Alors, verdict ?
Il aura fallu attendre 2014 pour enfin voir un Mario Kart en HD ! Le jeu est beau, fluide, coloré, bref un plaisir visuel de tout instant. Comme d’habitude : 16 nouveaux circuits et 16 rétros. Un échantillon dans l’ensemble très réussi malgré quelques choix controversés. Les développeurs ont encore fait preuve d’une imagination débordante pour nous proposer des courses folles ! Même nombre de coupes, même modes de jeu : le strict minimum mais on a l’habitude. Niveau gameplay on notera le retour des pièces, de nouveaux items (klaxon, fleur, etc…), et surtout la disparition du 2e objet en back up. Fini la double protection, il faut s’y faire ! Ça tombe mal, l’IA en 150cc et Miroir s’avère relativement cheatée et il ne sera pas simple de finir tous les championnats avec 3 étoiles. Mais, à défaut de contenter tout le monde, le gameplay se révèle savamment dosé et procure un fun immédiat !
Inutile de parler durée de vie : entre le solo, le multi et le on line, Mario Kart 8 n’est pas prêt de prendre la poussière ! Sans parler des DLCs très honnêtes proposant au total 16 niveaux supplémentaires pour une douzaine d’euros (le 2e pack n’étant toutefois pas encore sorti). Rangeons donc avec respect Mario Kart Wii et 7, place au dernier venu qui va désormais égailler nos soirées entre potes ! Malgré quelques défauts (il se passe des trucs pas net on line…) ce nouvel épisode se révèle un très bon cru, concentré de fun et de plaisir à plusieurs.
Franz26 a dit (06 Décembre 2014 à 23:43)
Ah Golden Sun… que de souvenirs ! Une sacrée claque pour l’époque, jamais un RPG sur console portable n’avait été aussi beau et complet : vitrine parfaite pour l’impériale Game Boy Advance. Suite directe du 1er opus, je ne l’avais à l’époque jamais finie. Puis récemment j’ai décidé de ressortir cette vieille cartouche qui prenait la poussière.
De l’eau a coulé sous les ponts depuis. Techniquement on appréciera toujours autant la performance via des décors somptueux et des combats impressionnants. Le gameplay n’évolue pas d’un iota par rapport à son prédécesseur, ainsi on retrouve un système de combat classique aux mécanismes connus mais toujours efficaces.
Pour trouver un peu d’originalité il faut se pencher du côté des Djinns. Ces petites bestioles sont à l’origine de la « Psynergie » et, suivant la manière dont vous les associez, définissent magies et compétences des personnages. Certains vous rejoindront d’office, alors que d’autres nécessiteront de la recherche ou une bonne tarte dans la gueule ! Le but étant d’en récupérer un maximum et de les attribuer intelligemment pour gagner en puissance. Notez qu’ils servent aussi d’invocations. Bref je ne vais pas tout détailler, sachez juste que le gameplay se révèle bien pensé et nécessite de surcroit moult interactions avec les décors. En effet, afin de progresser sans encombre il faudra utiliser votre magie à bon escient pour résoudre diverses énigmes pas toujours évidente.
Malheureusement scénaristiquement s’est assez plat, on suit l’histoire avec plaisir mais sans grande passion. La cause à un flagrant manque de rythme, revers de la médaille d’une aventure peu linéaire. Les excellentes musiques et l’ambiance réussie permettent d’oublier ce défaut, et font de Golden Sun : L’Age Perdu un RPG de qualité. Moins impressionnant et prenant que son prédécesseur, il n’en reste pas moins une valeur sûre de la GBA.
Franz26 a dit (18 Novembre 2014 à 17:24)
Presque aussi marquant qu'un certain Super Mario 64, le premier opus fut une petite révolution et reste à ce jour dans mon TOP des jeux de plate-forme 3D, rien que ça ! Il était temps que je me penche sur cette suite, mieux vaut tard que jamais...
Déjà ce Mario s’impose comme l’un des plus beaux jeux de la console. Il bénéficie d’une 3D fine, détaillée et colorée, au service d’un level design renversant qui nous étonne en permanence ! Au passage : merci à la Wii U de faire tourner les jeux de sa grande sœur avec un affichage décent et un rendu de qualité.
Super Mario Galaxy 2 fourmille d’idées plus géniales les unes que les autres. Chaque planète se révèle surprenante, différente, et propose un gameplay varié débordant de situations originales. Tout est pensé pour un plaisir de jeu optimal, et une fois les commandes bien prises en main difficile de lâcher la manette ! La quête des 120 étoiles (doublée avec les vertes) devient alors un challenge passionnant et vous demandera un sacré investissement ! On pestera parfois contre les contrôles et certaines phases de gameplay perfectibles ou trop ardues, histoire de.
Niveau bande son on retrouve certains thèmes connus d’anthologie et des nouveaux très agréables, le tout formant un ensemble de grande qualité. Moins surprenant mais encore plus travaillé que son aîné, Super Mario Galaxy 2 l’égale aisément et s’impose comme une référence absolue du genre. Simplement génial !
Franz26 a dit (25 Septembre 2014 à 23:32)
Suite assumée de A Link to The Past, ce nouveau Zelda doit défendre un sacré héritage. Bourré de références au mythique opus Super Nes, A Link Between Worlds reprend presque à l’identique la carte d’Hyrule que nous connaissons tous. Le style graphique se rapproche aussi beaucoup de son ancêtre, avec une vue de dessus typique des Zeldas d’antan. Une réalisation soignée, fine, propre et sans fioritures, pour un confort visuel impeccable. Nostalgie, quand tu nous tiens…
L’originalité de cet opus réside essentiellement dans la capacité de Link à se fondre telle une peinture dans les murs. Les énigmes et secrets abuseront donc de cette aptitude et il faudra vite raisonner avec pour progresser sans encombres. Le level design s’avère toujours aussi soigné et intelligent, explorer les mondes d’Hyrule et Lorule se révèle donc un plaisir total. On regrettera néanmoins des donjons un peu simplistes et une durée de vie légèrement en deçà. Un point qui lui porte vraiment préjudice.
Tel son prédécesseur 16 bits cet opus nous laissera beaucoup de liberté, et une fois dans le monde de Lorule l’exploration s’affranchit de toute linéarité. Libre à vous de voyager entre les deux univers, d’explorer les donjons comme il vous sied, ou encore de s’attarder sur les nombreux secrets du jeu. Car au lieu de récupérer armes et objets dans un ordre précis, il sera possible de les louer/acheter dès le début de l’aventure. Surprenant mais dans l’esprit du titre, car le gameplay ne souffre d’aucun défaut ! Soulignons pour finir une bande son de très bonne qualité.
Difficile de passer derrière le remake d’OOT, mais A Link Between Worlds s’illustre comme un excellent opus portable. Un hit de plus pour l’indispensable 3DS.
Franz26 a dit (25 Septembre 2014 à 23:30)
Avec ce dernier né de la licence, Square-Enix a osé un audacieux pari : nous offrir un jeu de stratégie/réflexion des plus originaux. Hitman GO se démarque d’abord par une réalisation atypique. On déplace notre tueur tel un pion sur un plateau de jeu, des décors fixes et une 3D fine occasionnent un rendu très plaisant.
Case par case il faudra donc progresser intelligemment jusqu’à notre cible, en utilisant les éléments du plateau et en se jouant des gardes ou autres obstacles divers. Vos méninges seront mises à l’épreuve pour compléter tous les objectifs, au nombre de trois par niveau, et débloquer les zones suivantes. Via un système de jeu simpliste mais extrêmement bien pensé, Hitman GO fait preuve d’une justesse et d’une ingéniosité étonnante. On a souvent l’impression de se retrouver en pleine partie d’échecs, où l’erreur n’est pas permise ! La durée de vie reste convenable, de même que la bande son bien que minime et discrète. On regrettera en revanche l’absence totale de scénario. Pour le principe on n’aurait pas craché sur quelques lignes de textes et 2-3 écrans fixes de temps en temps.
Voici une excellente surprise et une fort belle manière de revisiter la licence. Comme quoi lorsque l’on développe pour IOS et Android on peut aussi faire de bonnes choses. Sommaire sur la forme et avare en background, Hitman Go s’impose néanmoins comme un jeu de stratégie original et de qualité. Bravo !
Franz26 a dit (25 Septembre 2014 à 23:29)
Et oui même moi je me mets aux jeux Android. Triste, mais dans certaines conditions (chiottes, boulot, etc…) c’est idéal pour des parties rapides et passer le temps vu qu’on a toujours son téléphone sur soi. ^^ Mon dévolu s’est porté sur un Bust-A-Move-Like des plus classiques : Bubble Witch Saga 2.
Un gameplay accessible et vite addictif, des tableaux suffisamment variés, et un challenge (parfois) à la hauteur en font un titre vraiment sympa. S’ajoute des graphismes colorés agréables et un genre taillé pour l’écran des Smartphone.
Malheureusement on se retrouve en face d’un soft gratuit à micro-paiements ; bouh ! Néanmoins pas besoin de sortir la CB pour en profiter correctement : contrairement à d’autres le tout se révèle ici bien conçu. Bien sûr on reste frustré par la gestion des vies propre au free to play : maximum 5, regain d’une par demie heure. Frustrant sur la fin quand les tableaux deviennent exigeants ! Amateurs de Casse-brique/réflexion ayant besoin d’un petit jeu sympa pour passer le temps : Bubble Witch Saga 2 est fait pour vous. N'en attendez pas beaucoup plus.
Franz26 a dit (05 Août 2014 à 23:25)
Sans surprise on conserve et consolide les bases du premier opus : réalisation et design exemplaires, gameplay un peu lourd mais exigeant, upgrade et gestion de l’équipement hyper addictive, bande son discrète faisant la part belle aux bruitages, et une ambiance toujours aussi soignée qui joue sur cette impression de survie et de solitude. Car l’univers de Dead Space 2 se révèle rude, froid, angoissant… Mention spéciale aux mises à morts très gores ! Une atmosphère peut-être un poil moins oppressante qu’auparavant, mais on s’immerge parfaitement dans ce monde cruel et horrifique.
Dommage que le bestiaire ne se renouvelle guère et que les boss soient peu présents. On passera vite sur le scénario qui prend place après les évènements du 1 et sur la durée de vie plutôt correcte. Dead Space 2 ne prend aucun risque et nous sert une recette diablement efficace. Moins marquant que son prédécesseur, il se révèle pourtant tout aussi excellent malgré un final vite expédié. Du Survival avec un grand S.
Franz26 a dit (30 Juin 2014 à 00:36)
Ubisoft qui se met à la mode des jeux indé, on aura tout vu ! Enfin passons, car Child of Light est une petite pépite qui éclipse toute critique marketing. On ne va pas y aller par 4 chemins : rarement nos yeux se sont régalés de la sorte devant un écran ! Car l’esthétique de Child of Light n’est qu’un perpétuel émerveillement, écran après écran on s’incline devant cette 2D qui fourmille de détails et ce design magistral. Un style « crayonné » atypique, non sans rappeler un certain Saga Frontier 2, qui lui confère une patte artistique hors norme.
Mais Child of Light n’est pas qu’une vitrine visuelle puisque son gameplay, à défaut d’être original, reste très solide et emprunte aux grands noms du RPG (Grandia pour la barre d’action, FFX pour le switch des persos, etc…). La gestion de la luciole permettant de ralentir les ennemis et la possibilité d’intervertir les héros durant les combats apportent un côté stratégique très agréable. Reste un système classique de création de gemme et d’apprentissage des compétences, néanmoins très dirigiste.
Mentionnons aussi la bande son tout simplement magnifique et envoutante, facilitant l’immersion dans ce monde mystique et enchanteur. Car l’ambiance de Child of Light reste son meilleur atout ; un univers atypique qui emprunte beaucoup aux contes et légendes. Le scénario, conté en vers, se révèle intéressant et prenant. Une histoire simple bénéficiant d’une narration exemplaire, là encore Child of Light frappe fort !
Même la durée de vie n’est pas prise à défaut puisque divers secrets et quêtes annexes nécessiteront une exploration minutieuse (et savoureuse !). Pas de quoi passer l’hiver devant sa console certes, mais ça reste raisonnable pour un titre à 15€. Que dire d’autre ? L’une des meilleures surprises de l’année et parmi mes plus gros coups de cœur de la génération. Grandiose.
Franz26 a dit (18 Juin 2014 à 18:42)
Zone of the Enders, quel jeu emblématique… Pourtant à l'époque une raison avait particulièrement motivé mon achat : la démo de MGS 2 livré avec et que j’ai dû finir une dizaine de fois ! ^^ Mais Kojima ne sait pas faire que du Metal Gear et nous livre un jeu de méchas atypique, à l’univers et au design léché. Un genre prisé au Japon et peu courant en Occident, mais je fus pourtant conquis par ce titre. La raison à une réalisation soignée, des musiques divines, un gameplay réussi, une ambiance géniale, et un scénario prenant. Malheureusement sa durée de vie médiocre (+/- 5h) entache ce constat. Quelques années plus tard, la HD passant par-là, le plaisir de jeu se révèle intact.
Zone of The Enders 2 : The 2nd Runner améliore encore la recette : plus beau, plus speed, et plus complet ! Le gameplay et la réalisation ont été peaufinés, l’ambiance et la bande son restent toujours aussi soignées, et même la durée de vie fut rehaussée (un peu plus long, plus dur, et proposant quelques missions bonus toutefois sans grand intérêt). Seul petit reproche par rapport à son grand frère : ZOE 2 s’avère beaucoup plus linéaire. Encore une fois le style ne plaira pas à tout le monde, mais il s'agit sans conteste d'une saga d’envergure. En attendant un hypothétique 3e volet next gen (le rêve !), cette compilation HD, aujourd’hui à prix dérisoire, mérite l’investissement.