Franz26 a dit (14 Octobre 2015 à 19:07)
T'en fait pas comme tu le sais l'année prochaine je me suis planifié une intégrale MGS, des débuts sur Nes au récent Phantom Pain. J'aurais donc ma dose. ^^ Régale-toi avec cet opus que j'affectionne au plus haut point. ;)
Franz26 a dit (12 Octobre 2015 à 13:18)
C'est vrai que l'opening et l'intro sont vraiment sublimes. A l'image du jeu ! Puis le final... Rah j'ai trop envie de le refaire. ^^
Franz26 a dit (04 Octobre 2015 à 15:48)
Benben, autant j'apprécie la dédicace à Gon, autant tu vas vite m'enlever ce 12/20 xD.
Franz26 a dit (28 Septembre 2015 à 13:22)
Bloodborne… Rarement un jeu ne m’avait fait pareillement saliver en exhibant un univers aussi séducteur. Vu l’expérience du studio From Software et la claque prise avec Demon Souls, comment ne pas avoir envie de jouer les chasseurs de monstres dans un contexte si prometteur ! En guise de premier jeu PS4, j’inaugure ma console avec du caviar. Laissez-moi vous compter l’histoire d’un chef d’œuvre…
Passé la création sommaire de son personnage et une introduction intense nécessitant toutefois 2 minutes d'attente devant l'écran titre, voici que notre chasseur se réveille dans une inquiétante infirmerie. Quelques pas plus loin on fait connaissance avec le bestiaire et les souffrances qui nous attendent : pas doute, la pâte Souls sera bien présente ! Ainsi l’habitué de la saga reste en terrain connu malgré un gameplay beaucoup plus dynamique que ses prédécesseurs. En effet, fini la lourdeur de déplacement et la campouse derrière son bouclier, Bloodborne mise avant tout sur les esquives et le timing. On retrouve le système d’évolution et d’upgrade cher à la saga, extrêmement bien pensé et pièce maitresse du gameplay. Car du build de votre héros dépendra votre réussite : choisirez-vous un guerrier misant sur la puissance ? L’ agilité ? Les armes à feu ? Un compromis équilibré ? Mais je ne vais pas détailler davantage puisqu’à quelques variables près l’ensemble reste identique aux Souls. En vrac : armes axées sur des critères spécifiques, échos de sang (expérience et monnaie du jeu) éphémères si mort s’en suit, customisations poussées des équipements, items abondants et inventaire exhaustif, etc… Bref, la gestion et la maîtrise de votre personnage sont une fois encore au cœur du gameplay. Au final ce dernier se révèle tout aussi exigeant, jouissif et addictif qu’auparavant !
Mais Bloodborne c’est avant tout un univers incroyable, qui happe le joueur dans un monde macabre, déchiré et inhumain ! Cette ambiance gothique malsaine d’une beauté contemplative, servie par un design monumental et une réalisation magnifique, confère au dernier né de From Software un cachet unique. Je vous conseille de savourer cette atmosphère délicieusement sombre et teintée de sang dans le noir total.
A la manière de ses aînés Bloodborne s’avère découpé en zones distinctes (mais reliées), ainsi le titre vous laissera également beaucoup de liberté dans l’exploration. Le cimetière sera votre havre de paix où vous aurez notamment accès à la forge, au magasin, à l’upgrade, aux donjons du Calice (zones créées aléatoirement), et à différentes pierres tombales servant de téléporteurs. Raccourcis et checkpoints stratégiques, représentés par des petites lanternes, se débloquent petit à petit afin de faciliter votre progression, qui s’effectuera inévitablement par l’échec. Certains ennemis vous donneront une leçon qu’il faudra retenir pour avancer, et c’est ce que je trouve génial avec cette saga : la relative difficulté fait que l’on finit par connaitre les zones par cœur, qu’on assimile les mouvements des adversaires, leur emplacement, qu’on découvre des secrets à foison et qu’on mémorise le terrain comme si notre vie en dépendait ! Ainsi chaque raccourci déverrouillé et sauf-conduit de vos échos de sang au cimetière pour les dépenser procure un semi-orgasme. Cela peut sembler frustrant, mais il n’en est rien. Le procédé s’impose naturellement tant le gameplay se révèle équilibré et, surtout, tant level design transpire le génie.
Car encore une fois From Software fait fort. Les différentes zones du jeu sont magnifiques, variées tant dans leur architecture que dans leur bestiaire, dégagent toute une ambiance différente et s’achèvent par un affrontement épique contre un boss de renom. On observe quelques inégalités mais la cohérence de l’ensemble force le respect, et personne ne ressortira indemne de ce périple obscur ! La bande son se révèle assez discrète (trop ?) et mise davantage sur les bruitages, laissant souvent les musiques en retrait malgré certains thèmes marquants. Conjugué à un excellent doublage l’ambiance sonore joue donc son rôle à merveille.
Un premier run soigné vous prendra entre 35 et 40 heures selon votre familiarité avec la saga, sans garantie de découvrir l’ensemble des zones/boss optionnels et des quêtes annexes du premier coup tant Bloodborne regorge d’innombrables secrets. Le jeu propose de surcroît 3 fins différentes et l’attrait du New Game Plus n’est plus à démontrer pour les amateurs de challenge. Autant dire que Bloodborne vous occupera de longues nuits… sanglantes !
From Software signe un nouvel ouvrage impérial à l’empreinte horrifique unique, qu’on dirait inspirée des œuvres les plus sombres d’H.P Lovecraft. En conservant la mécanique déjà exemplaire des Souls et bénéficiant du même savoir-faire en matière de level design, Bloodborne s’impose comme un véritable chef d’œuvre. Loin d’être inaccessible il faudra néanmoins, à l’image de ses prédécesseurs, un peu de patience et de persévérance pour apprécier ce titre à sa juste valeur. Jeu d’anthologie et exclusivité de choix pour la Playstation 4.
Franz26 a dit (28 Septembre 2015 à 13:19)
Perdu dans la surexploitation maladroite de sa licence phare, Square-Enix avait toutefois su faire plaisir aux fans avec Theathrhym Final Fantasy. Grâce à un gameplay diablement efficace et une bande son basée sur les musiques cultes de la série, ce jeu de rythme fut une franche réussite. Une année plus tard la firme remet le couvert avec un nouvel opus, mais était-ce vraiment nécessaire ?
On ne va pas faire durer le suspense : Curtain Call ne révolutionne en rien les acquis du premier épisode. A quelques variations près on retrouve un gameplay identique, toujours aussi agréable et instinctif, avec un petit aspect RPG dispensable mais appréciable.
Ce 2e opus mise davantage sur son contenu pour attirer les joueurs, en proposant une quantité de pistes impressionnante et bien supérieure à son prédécesseur ! En résulte une bande son absolument divine, ravivant de surcroit moult souvenirs pour les amateurs de la série. Où comment surfer sur la vague nostalgique d’une époque tristement révolue… Je m’égare. Quoiqu’il en soit la durée de vie se révèle hallucinante si vous vous prenez au jeu du scoring, d’autant qu’un mode VS (jouable en solo, local, ou en ligne) et un mode Quête assurent aussi le divertissement.
Gameplay excellent, bande son magistrale, durée de vie conséquente. Je pense avoir dit l’essentiel et ces critères se suffisent à eux-mêmes. On notera aussi des graphismes sympathiques et notamment des arrière-plans cette fois en meilleure adéquation avec la musique. Même si il reste des progrès à faire, surtout concernant le bestiaire.
Theathrhym Final Fantasy Curtain Call se révèle donc plus complet que son grand frère. Un jeu fun et addictif, taillé pour la 3DS. Petit bémol : le sentiment de déjà vu annihile l’effet de surprise et de fraicheur qu’avait apporté le premier volet. On ne peut pas tout avoir. A conseiller aux fans de la série pour mieux apprécier cette jouissance auditive rythmée à coups de stylets.
Franz26 a dit (28 Août 2015 à 18:52)
Roh le déterrage de com. ^^ En tout cas la note a, depuis, remonté un peu et se révèle déjà plus correcte. Les rumeurs d'une version HD vont bon train, si oui j'aurais grand plaisir à me refaire ce magnifique RPG qui a en son temps clôturé une ère 128 bits monumentale pour le genre. ;)
Franz26 a dit (17 Juillet 2015 à 18:15)
J'ai testé ton lien, exactement le même gameplay en effet. Vraiment fun comme principe je trouve, le jeu d'arcade old school dans toute sa splendeur. ^^ Enfin l'aspect visuel de Escape! reste quand même 100 fois plus travaillé que celui de Metro.Sibera, et apporte du coup un vrai cachet au titre. ;)
Franz26 a dit (16 Juillet 2015 à 19:20)
« Alors, suivez-moi à South Park et j'vous présenterai mes potes ! » Décidément, ce générique culte m’aura marqué à vie. Pourtant je ne me considère pas comme un immense fan de South Park, n’ayant vu qu’une (bonne) poignée d’épisodes. Mais je me suis toujours éclaté et j’adhère totalement à ce type d’humour ! La résurrection de cette licence sous la forme d’un RPG a de quoi surprendre, plongeons donc avec curiosité dans cet univers déjanté.
Commençons par une petite déception : l’absence regrettable des voix VF au profit de la VO. Ce qui n’empêchera pas de souligner l’excellente bande son du titre, car si la qualité du doublage ne surprendra personne les musiques se révèlent également très réussies. Passé l’introduction débile et la création sommaire de son personnage, que j’espère vous aurez au passage tous gratifié de l’épique « classe Juif », on se retrouve vite à explorer la ville de South Park. La réalisation se révèle très plaisante, fidèle au DA à tel point qu’on a l’impression d’évoluer dans un épisode de la série ! On notera quelques ralentissements dommageables mais pas méchants.
Si la trame principale, que l’on qualifiera plutôt d’improbable scénario sans queue ni tête, constitue un fil rouge permanent, libre à vous de vagabonder tranquillement à la recherche de trésors et quêtes annexes en tout genre. Car il y a de quoi faire dans cette ville folle et hostile, grouillant de vie et de mystères ! Malheureusement même tout ça mis bout à bout ne représente qu’une quinzaine d’heures de jeu, vingt pour les acharnés, et fait de la durée de vie le point faible du titre.
Le gameplay se révèle plutôt complet et nécessite la gestion de nombreux paramètres (équipements abondants, optimisation des coups spéciaux, compétences bonus, recrutement d’amis Facebook, etc…). C’est même parfois un peu trop confus, notamment via l’abondance d’objets divers et inutiles que l’on ramasse à tout bout de champ ! Heureusement l’onglet des quêtes et leur signalisation sur la carte facilite grandement la progression. On retrouve un système de combat classique au tour par tour qui implique en permanence le joueur via des petites manipulations. Rien d’exceptionnel mais ça reste sympathique. Notez que les batailles s’avèrent un peu trop simples, et même en réglant la difficulté au maximum les amateurs de challenge resteront sur leur faim.
Clairement l’atout principal de South Park : Le Bâton de la vérité est de respecter l’univers et l’humour de la saga à la lettre. On y retrouve tous les personnages cultes de la série dans un scénario incroyablement débile aux dialogues hilarants, avec une surenchère permanente de gags et situations complètement loufoques ! Le fun se révèle complet jusqu’au bout et on se demande où les développeurs se procurent leur sucre ! Bref, un jeu rafraîchissant qui offre un excellent moment de détente.
Franz26 a dit (16 Juillet 2015 à 19:17)
Escape interpelle d’abord par sa patte graphique qui n'est pas sans rappeler un certain Limbo, tout en s’autorisant une petite touche de couleur. Associé à un design de qualité il en résulte une esthétique magnifique aux jeux de lumières impressionnants.
Décrire le gameplay sera chose aisée : faire progresser sa fusée sur un scrolling-horizontal de gauche à droite, en évitant les obstacles et en sauvant un maximum d’humains. Tapoter (ou maintenir) le doigt sur l’écran fera léviter votre vaisseau, le relâcher conduira à un crash quasi immédiat. Il faudra donc jouer ingénieusement avec la gravité pour progresser et… c’est là que l’enfer commence !
Car ce jeu est dur… très dur ! J’ai rarement vu un level design aussi exigeant, nécessitant parfois des dizaines et des dizaines d’essais pour passer un misérable checkpoint ! Ces derniers sont heureusement très nombreux, l’expérience « Die & Retry » s’avérant complètement assumée et confortable. A ce niveau la comparaison avec Limbo tient toujours, même si dans un sens Escape se révèle encore bien plus vicieux et cruel pour le joueur !
Toujours dans le positif on retiendra une ambiance immersive, limite oppressante, sous fond de fin du monde et de remise en question du genre humain. J’adhère. Cela passe en grande partie par le côté artistique de la réalisation bien sûr, mais aussi par des petites phrases lisibles en arrière-plan, comme si le pilote de la fusée s’exprimait à haute voix. On distinguerait alors un semblant de scénario et de background. Malheureusement le titre souffre d’un gros défaut : la bande son. Seulement 2 thèmes principaux, (l’un pour l’aventure, l’un pour les défis), et ils ont beaux être réussis autant vous dire que ça tape vite sur le système !
Niveau durée de vie rien à redire, honorable vu le prix du jeu (2€) : environ 2-3h pour un premier run (selon votre skill et votre capacité à ne pas jeter votre smartphone ou votre PS Vita par la fenêtre), moitié moins si tenté par une seconde aventure beaucoup moins laborieuse, et des défis addictifs qui se renouvellent régulièrement. Quant à secourir les 201 humains… bonne chance ! Je suis déjà relativement fier d’en avoir vu le bout ! Un titre atypique qui mérite le coup d’œil.
Franz26 a dit (15 Juin 2015 à 18:06)
Une décennie d’attente, que ce fut long ! Mais à l’heure où les firmes sucent leur licences fétiches jusqu’à la moelle, je préfère carrément la philosophie de Blizzard. Pourtant l’annonce d’un jeu découpé en 3 volets, chacun centré sur une race, laissa les fans quelque peu sceptiques. Wings of Liberty introduit donc la campagne Terran et se doit de tenir son statut présumé de nouvelle référence en la matière.
Après une introduction qui met dans l’ambiance, démontrant au passage que Blizzard maîtrise l’exercice des cinématiques à la perfection, on retrouve un concept et des unités familières. Et si la première mission n’est qu’une formalité, on en pleure déjà des larmes de nostalgie ! Car Jim Reynor reprend du service afin de renverser une bonne fois pour toute le gouvernement Terran, et sauver la galaxie de la menace grandissante des Zergs. On ne s’éternisera pas sur le scénario qui s’impose néanmoins comme un point crucial du jeu, intéressant et bénéficiant d’une mise en scène de qualité. Le background de Starcraft étant d’une richesse inouïe.
Autant le dire de suite : Blizzard n’a pas pris beaucoup de risques et le gameplay ne révolutionne rien en soit. Si les nouveautés sont présentes, pas de quoi bousculer nos repères. La difficulté se révèle bien dosée et nécessite un peu de stratégie. Le mode campagne introduit tout cela avec une justesse exemplaire : les missions sont bien pensées, les situations variées, plaisantes et intenses. Un petit interlude Protoss vous attend également, et l’aspect upgrade/gestion se révèle très immersif. Car dans Starcraft II votre vaisseau servira de QG, et entre deux missions libre à vous de parler avec votre équipage, d‘upgrader unités et bâtiments, de rechercher des améliorations ou engager des mercenaires. Il y a même une petite borne arcade pour se divertir, et la commande centrale de la passerelle vous permet de rejouer les missions afin d’améliorer vos résultats et/ou d’engranger de quoi monnayer les services évoqués ci-dessus. Bref, le gameplay frôle purement et simplement la perfection.
Techniquement le jeu s’en sort avec les honneurs et propose une 3D fine fourmillant de détails. Quant au style « Point & Click » du QG, il se révèle du plus bel effet. Mais c’est avant tout le design qui rend la réalisation très plaisante. Le style des bâtiments, des unités, la qualité des décors aussi, tout cela contribue à véhiculer une ambiance incroyable et rend l’univers immersif au possible ! Qu’il s’agisse de l’histoire Terran mouvementée, du mystère Zerg, ou de l’aura mystique des Protoss, les races de Starcraft sont d’une diversité totale (tant sur la forme que sur la façon d’aborder le gameplay d’ailleurs) et possèdent un background profond. Même si Wings of Liberty se concentre principalement sur les Terrans, comment ne pas être happé par cette incroyable atmosphère ! D’autant qu’on peut aussi compter sur une bande son de grande qualité, via des musiques géniales et un doublage Français excellent.
Si cette première campagne n’est pas très longue (environ 25h tout de même), des missions annexes peuvent également occuper quelques heures avant de se lancer de le gouffre infini du On Line. La durée de vie oscillera donc entre le conséquent pour les amateurs de vie sociale, et l’insondable pour les autres. Si aucun jeu ne remplacera Starcraft premier du nom dans mon cœur, Wings of Liberty lui fait honneur et répond à toutes mes attentes. On regrettera l’absence de campagne Zerg et Protoss, (qui à l’heure où j’écris ces lignes sont disponibles via les 2 add-on, ou presque), ce qui donne le sentiment de posséder un jeu incomplet. Mais à voir l’immense travail fourni pour le solo Terran on ne peut qu’approuver le choix de Blizzard. Je n’ai qu’une envie désormais : me lancer dans la campagne Zerg ! Cependant je vais savourer un peu et prendre du recul sur ce nouveau monument du RTS, incontournable pour tous les amateurs du genre et de Science-Fiction. Absolument grandiose.