61 h
92.5 h
159 h
Douzième volet de la série, il se distingue de ses prédécesseurs par une nouvelle approche des combats, vous permettant d'être plus libre de vos mouvements et de ne plus être coupé de votre action dans le jeu. Parcourez le vaste monde du titre pour découvrir une histoire riche en rebondissements et en magie.
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Avoir haussé le niveau moyen de l'équipe au-delà de 50
Avoir obtenu plus de 100 000 gils
Avoir utilisé la commande attaque plus de 300 fois
Avoir utilisé la magie plus de 200 fois
Avoir terrassé plus de 500 ennemis
Avoir recouru aux techniques plus de 100 fois
Avoir obtenu plus de 500 000 points de clan
Avoir acquis toutes les techniques
Avoir exécuté toutes les fusions
Avoir rempli la totalité du bestiaire
Avoir élaboré une suite de 50 unités
Avoir dépensé plus de 1 000 000 de gils
Avoir revendu plus de 1000 butins
Avoir visité chaque zone de toutes les cartes
Avoir fait plus de 50 000 pas
Avoir acheté l'Urne Morbide dans les affaires
Avoir acquis tous les sorts
Avoir vaincu Mortalis
Avoir vaincu Fafnir
Avoir vaincu le Chocobo Vengeur
Avoir vaincu Charlotte
Avoir vaincu Gilgamesh
Avoir vaincu le Roi Béhémot
Avoir vaincu le Dragon Infernal
Avoir vaincu Yiazmat
Avoir vaincu Ultima
Avoir vaincu Zodiarche
Avoir vaincu tous les éons
Merci à nymeria qui a créé cette fiche
13 de moyenne XD ! Ce n'est pas le meilleur FF ni le plus grand RPG de sa génération, mais faut quand même aller s'acheter des goûts sur ebay les gars. ^^
Version Playstation 2 50 h de jeuC'est vrai que 13 c'est un peu sévère. Je lui ai mis un 14, parce que même si le système innovant pour un FF est agréable et demande de se creuser les méninges, et même si les quêtes annexes ne sont pas en reste et nous promettent de longues heures de jeu à se perfectionner, perfectionner nos équipements, nos stratégies, etc...
Version Playstation 2 197 h de jeuBref, même si tout ça ; l'histoire bien que honorable rend les personnages insignifiants ; il n'y a aucun intimisme, les histoires personnelles sont des détails sans profondeur, il n'y a aucune relation vraiment profonde qui soit mis en exergue. Aucune histoire d'amour (sauf avec un type mort, ok), et ça, dans un FF, ça la fout mal.
Ah, et la mythologie d'Ivalice, son monde, et ses dieux... tout ça est trop peu exploité. On a juste affaire à un type mégalo qui fini comme tous les mégalos.
Tiens, c'est vrai que j'ai pas fait de commentaires non plus. Bon, en fait, je suis tout à fait d'accord avec tommy, mais ce qui fait la note de 16, c'est l'abondance de quêtes annexes et de boss bien hard à tuer (je m'en souviendrai du Dragon Infernal !). Sinon oui, les personnages sont tellement sans intérêt que je me souviens même plus de leurs noms, ce qui est rare pour moi, fan de FF. (idem, à partir du XII, mon intérêt pour les musiques du jeu diminue constamment...)
Version Playstation 2 50 h de jeuJe sais pas si c'est à moi que s'adressait ta petite pique de début de texte l'ami, mais tu te trompe de cible : relis mon com et regarde ma note ; pour moi ce Final Fantasy est génial et s'avère l'un des meilleurs RPGs de la console. ;) Au contraire je chambrais doucement tous ceux qui n'ont pas apprécié le titre à sa juste valeur, engendrant du coup une moyenne générale injustement basse. Mais les gouts et les couleurs... ^^ Par contre à défaut de t'acheter des gouts sur ebay, un correcteur orthographique ne serait pas du luxe...
Version Playstation 2 50 h de jeuFranz26 : C'est trop chère pour moi les goûts. Même sur e-bhééé. :(
Version Playstation 2 3 h de jeuMa note ne reflète pas vraiment, parce que j'y ai jouer 1h grand max. ça ma gaver dès le début. J'ai rien contre ce genre de "rpg".
Mouarf, avec 1h de jeu seulement c'est quand même hardcore de poser un 4/20, note qui n'est objectivement pas méritée ^_^
Version Playstation 2Roh le déterrage de com. ^^ En tout cas la note a, depuis, remonté un peu et se révèle déjà plus correcte. Les rumeurs d'une version HD vont bon train, si oui j'aurais grand plaisir à me refaire ce magnifique RPG qui a en son temps clôturé une ère 128 bits monumentale pour le genre. ;)
Version Playstation 2 50 h de jeuJ'ai re-tenter. Mais j'ai faillit dormir... :(
Version Playstation 2 3 h de jeuDu HD sur PC ça ferait bien plaisir. J'ai fait le XIII dernièrement, et OMG, j'ai besoin de reprendre du plaisir sur un FF.
Version Playstation 2 197 h de jeuJe vais déjà faire le X HD.
Je viens déterrer les commentaires sous ce jeu ^^ Mon avis va d'abord porter sur les qualités intrinsèques du jeu, puis sur les atouts de la version PS4.
Version Playstation 4 90 h de jeuTout d'abord, Final Fantasy XII nous présente une intrigue bien plus complexe et politique que ce dont on a pu être habitué dans la saga Final Fantasy. En découle un univers haut en couleurs et extrêmement riche. Il vous sera conseillé d'aller lire tous les éléments de lore du jeu pour vous approprier ce monde fabuleux qu'est Ivalice.
Cependant, la richesse de l'univers est aussi l'un des plus gros défaut du jeu. En effet, s'il vous faut bien 60h de jeu pour arriver au bout de la quête principale, trop d'éléments de scénarios semblent survolés par manque de temps (!). C'est d'autant plus vrai durant le dernier segment du jeu où on ressent clairement les difficultés qu'à eu Square Enix pour pondre ce jeu (à l'époque PS2). Une quantité astronomique de sous-intrigues et de personnages secondaires sont tout simplement oubliés [spoiler] (on entend tout simplement plus parler du prince de Rozarria après sa visite chez Reddas à l'avant dernier chapitre du jeu) [/spoiler] ou bien rushé bien trop rapidement [spoiler] (l'histoire autour des Occurias, qui est pourtant au centre de la fin du jeu, est baclée et incompréhensible) [/spoiler].
Malgré cela, on se plaira à se perdre au gré des nombreuses régions du jeu, toutes aussi charmantes les unes que les autres (gros bigup à la direction artistique de Gilvégane notamment).
Parlons un peu gameplay. Le jeu est un RPG en temps réel, où vous effectuez des actions qui prennent plus ou moins de temps à être effectuées. Vous ne contrôlez directement que le leader, même si le jeu peut être mis en "pause" pour décider manuellement des actions de vos coéquipiers. Un système de gambits très bien pensé permettra d'automatiser de la manière la plus personnalisée possible les actions de l'équipe. Si j'ai trouvé ce système très bien fichu (avec notamment une quantité astronomique de techniques et magies différentes qui ajoutent énormément de profondeur aux stratégies de combat), je peux comprendre qu'il en rebute certains, surtout lors de combats "classiques", où on se retrouve souvent à poser la manette et à regarder nos persos effectuer les attaques prédéfinies dans les gambits.
Si la version PS2 pêchait par son leveling bordélique et foireux, la version PS4 vient largement rectifier le tir. Exit la grille de permis unique qui, aux yeux d'un non initié, semblait fouillie et incompréhensible. Désormais, chaque personnage a accès à 2 rôles parmi 12 à choisir, chaque rôle possédant sa propre grille de permis. Mage blanc, mage noir, ninja, mage élémentaire, chronomancien... tant de rôles qui auront un effet immédiat sur votre façon de jouer, chaque personnage n'étant plus aussi polyvalent qu'auparavant mais bien spécialisé.
La version PS4 améliore aussi globalement l'ergonomie du jeu via nombre de petits ajouts bienvenus (affichage de la carte en surbrillance sur l'écran via le bouton R3, ajouts de nouveaux gambits, ajout d'un mode "accéléré" x2 et x4).
FFXII est pour moi l'un des meilleurs FF de la saga, mais qui a malheureusement subi les difficultés de son studio à l'époque de sa création. Ainsi, si FF XII devait faire parti d'un immense projet nommé Ivalice Alliance avec notamment une suite à FFXII sous forme de RPG occidental (googlez Fortress si vous voulez pleurer :'( ), il se retrouve ainsi amputé de certaines parties essentielles de son scénario qui auraient mérité d'être un peu plus développées.
Je le conseille tout de même.
Final Fantasy X ayant eu droit non pas à une mais à deux versions « remasterisées », on ne s’étonnera guère de retrouver le douzième opus sur Playstation 4. Au programme : un lissage HD, des musiques réorchestrées, le contenu de la version international, et un gameplay légèrement remanié. Difficile de bouder son plaisir ! Replongeons donc, douze ans plus tard, dans le merveilleux univers d’Ivalice.
Version Playstation 4 70 h de jeuSi les amateurs du grand Final Fantasy Tactics ont déjà eu droit à un aperçu d’Ivalice fin des années 90, les plus jeunes découvriront un monde Heroic-Fantasy d’une richesse peu commune ! Un univers qui assume une touche de SF, en empruntant beaucoup à la saga Star Wars, notamment à travers ses nombreux vaisseaux volants et races diverses. Grace à un design somptueux l'ensemble se révèle d’une cohérence remarquable et dégage une ambiance grandiose, parmi les plus belles et immersives du genre.
La bande son n’est pas étrangère à cet élogieux constat, et les compositions du trio Sakimoto-Iwata-Matsuo, si elles souffrent un peu de la comparaison avec le génie sans égal d’Uemastu, n’en restent pas moins remarquables et accompagnent à la perfection l’aventure. Notez que cette version HD se pare d’un doublage VO fort appréciable, et nous laisse le choix entre la bande son originale ou un ensemble réorchestré pour l’occasion.
Autre atout évident : la réalisation exhibe désormais un rendu HD très réussi. Bluffants à l’époque, les environnements de Final Fantasy XII impressionnent encore et permettent d’apprécier le monde d’Ivalice à sa juste valeur ! Les textures sont propres et l’animation exemplaire, au point de nous faire (presque) oublier qu’il s’agit à la base d’un jeu PS2.
Chaque Final Fantasy mettant un point d’honneur à renouveler son gameplay, le système de combat du douzième opus tranche, une fois n’est pas coutume, radicalement avec celui de ses prédécesseurs. Votre groupe se composera de trois combattants, plus un invité occasionnel, où chacun sera jouable en tant que leader. Si une jauge ATB confortera nos habitudes, les combats se déroulent désormais en temps réel et sans aucune transition. L’essence du gameplay réside dans l’attribution d’actions prédéfinies appelées « Gambits ». Concrètement, il s’agit de paramétrer toute une flopée d’actions déclenchées automatiquement en fonction du contexte. Pour un mage blanc par exemple, on s’empressera d’associer des Gambits du style : « PV allié < à 30% = soin » ou encore « Allié KO = vie ». L’idée étant d’optimiser la réactivité de ses personnages, et surtout de ne pas avoir à couper l’action toutes les 10 secondes pour lancer une technique manuellement. La réussite des combats dépendra donc avant tout de votre préparation, en terme de gambits mais aussi d’équipements, et si quelques boss ardus nécessitent des interventions « manuelles » régulières, le joueur reste la plupart du temps spectateur de ses affrontements.
Après les avoirs obtenus (magasins, loot, etc…), l’apprentissage des compétences et l'utilisation des équipements passent par le biais d’une grille de permis, à l’image du sphérier de Final Fantasy X, où vous pourrez dépenser les PP gagnés à la suite des combats. The Zodiac Age introduit un principe de jobs aux grilles spécifiques, impliquant donc une spécialisation des personnages en fonction des métiers choisis alors que la version originale proposait une table générale un peu brouillonne. Chaque combattant n’ayant accès qu’à deux rôles, à vous de bien équilibrer votre équipe pour l’adapter à un maximum de situations. Enfin, on retrouve également les furies et les invocations chères à la saga, mais leur utilité s’avère désormais quasi anecdotique. Assez déstabilisant aux premiers abords, le gameplay de Final Fantasy met du temps à dévoiler sa richesse et se révèle au final très complet (à défaut de déchaîner les passions). Ce remake offre de surcroît la possibilité d’accélérer la vitesse du jeu, facilitant ainsi l’exploration et le leveling auparavant laborieux : Alléluia ! Un petit confort bienvenu.
Alors que deux puissants empires, Arcadia et Rozzaria, se chamaillent la domination du monde, le jeu débute réellement deux ans après l’annexion du petit royaume de Dalmasca, votre patrie, victime collatérale de ce conflit. Dans un contexte tendu où l’occupation ne fait pas l’unanimité, l’histoire se concentre sur Vaan, un jeune homme éprit de liberté qui rejoindra vite la résistance. D’autres protagonistes se mêleront à cette quête d’indépendance, dont la princesse Asche, nulle autre que l’héritière déchue du royaume. Un scénario mature et intéressant, mais qui petit à petit s’efface pour laisser un sentiment d’inachevé. Vaan, héros malgré lui, souffre d’un manque de charisme évident, et votre line up générale ne restera pas dans les annales malgré quelques personnages très réussis. Même constat au niveau des antagonistes : un casting honnête mais en deçà des attentes pour un Final Fantasy. La trame narrative n’atteint donc pas des sommets d’intensité et se révèle assez décousue vers la fin. A contrario, le background du jeu fait preuve d’une grande richesse, et la description du bestiaire matérialisée par de très nombreux pavés de texte vous en apprend beaucoup sur l’incroyable univers d’Ivalice.
Bien que desservie par la possibilité d’accélérer la vitesse du jeu, option dont on abuse assez vite, la durée de vie reste des plus conséquentes. Comptez une quarantaine d’heures de jeu avant d’en voir le bout, à multiplier par deux pour ceux désirant percer l’intégralité des secrets de Final Fantasy XII ! Entre les annonces de chasse, les donjons et les éons secrets, il serait dommage de se contenter du strict minimum et de parcourir le monde d’Ivalice en ligne droite.
Malgré un scénario en retrait et un gameplay un poil controversé, ce douzième opus reste à mes yeux un bon cru pour la licence, et s’impose sans mal comme un RPG d’exception. Final Fantasy XII nous convie à un voyage dépaysant et immersif dans un mode Heroic-Fantasy fabuleux. L’ambiance unique du titre rattrape donc ses quelques lacunes, et cette version The Zodiac Age permet de découvrir ou redécouvrir ce petit monument du genre dans des conditions optimales. Vu les difficultés de la licence depuis quelques années, on se contentera de cette nouvelle épopée nostalgique. En attendant Kingdom Heart III, un jour…
Bon, encore un commentaire de ma part, mais eh, pas de page séparée pour Zodiac Age, alors bon.
Version PC 86 h de jeuDu coup m'y revoilà, et oui, le remaster ça permet d'en profiter aujourd'hui, que nos standards sont plus élevés. Et la version Zodiac truc (si si, les versions pour japonais mais pas pour les autres, comme FFX-2), c'est pas mal. Bon, le système de job ma foi, on a l'impression que c'est juste pour faire genre (catégoriser artificiellement les permis), puisque au final les stats des persos restent les mêmes, du coup stratégiquement on en revient toujours à Ashe et Penelo en mages (magie plus élevée que les autres), Bash en tank, si on veut opti... C'est dommage, j'aurais bien aimé Avoir Ashe en tank avec Penelo, pour changer, ça aurait été drôle. Le côté négatif de ce système de job c'est que, bon, à moins de les prendre tous (deux jobs par persos, c'est calculé), certains trucs seront inutilisés, et certains persos, avec des jobs clés (comme mage blanc) sont très précieux. Bref on peut moins faire ce qu'on veut. Si vous choisissez mal - et le choix (définitif) est quand même tôt, donc ça laisse place à l'erreur irréparable - certains persos seront inutiles dans certaines situations, ne pourront jamais attaquer à distance, etc.
Ah, la possibilité de diriger nos éons est un plaisir ! Bon, par contre elles restent aussi faibles que dès l'obtention, du coup à haut level elles servent plus à rien. L'idée est bonne du coup, comme pour FFX, de contrôler les invocs, mais contrairement à FFX elles n'évoluent pas avec les persos.
Ah oui et j'ai lu qu'il n'y avait plus cette connerie d'obtention absurde de la Lance du Zodiaque, enfin ! Cependant, les coffres restent à contenus aléatoires pour beaucoup, j'avoue que c'est pas mon point préféré de FFXII...
Pour le reste, c'est le même jeu, j'ai déjà commenté.
Du coup assez mitigé sur ce remaster, j'ai préféré celui du X-2 (oui bon, FFXII en lui-même est mieux, quand même, ne me faites pas dire ce que j'ai pas dit), mais c'est plus un jugement de la version internationale, en fait, pas du remaster.
edit : bon, après avoir rattrapé ma progression de ma première partie sur PS2 (après la moitié du temps -- le connaissant, et merci à l'accélération x2 et x4 :p), une vue avec plus de recul.
Le jeu ne permettant plus autant d'évolution de chaque perso, qui n'a pas accès à toute la grille de permis, le jeu est, on dirait, un peu simplifié ; à niveau moindre j'accède facilement à des zones que sur PS2 je peinais à traverser. L'accès à certaines armes est facilité (j'ai des armes ultimes en double...), c'est très agréable, mais ce truc de job... demander si tôt quelque chose de définitif, c'est assez énervant, vu que seulement un job peut maitriser certaines magies, comme Célérité ou Lévitation, et que Vie 2 ou Soin 4 ne peut pas être acquis par le mage rouge, mais peut l'être par le moine, ce qui fout le boxon selon la répartition des jobs.
Ceci est éventuellement nuançable par l'attribution des éons, qui permettent de débloquer des permis inaccessibles sur certaines grilles.
La sauvegarde auto entre chaque chargement de zone (sauf pour Zodiarche -_____-) facilite aussi le jeu, enfin le raccourci, ce qui est bon car ça évite parfois de devoir se taper le même chemin plusieurs fois après un game over.
Grand absent du monde des consoles à l'heure de gloire des Playstation 2, Xbox et Gamecube, j'ai fait l'impasse sur certains titres cultes de cette génération. Les éditeurs étant toujours partisans du moindre effort, je dois avouer que j'accueille presque toujours avec joie les rééditions "HD" des jeux de cette époque, aubaine pour le joueur contemporain qui souhaite rattraper un retard qui fait tâche sur le CV.
Version Playstation 4 44 h de jeuFinal Fantasy XII est l'un des derniers tenants de cette ère pas si lointaine (on se rassure comme on peut pour se dire qu'on a pas tant vieilli que ça), et sa cure de jouvence de 2017, suffixée "The Zodiac Age", destinée à la PS4, Xbox One et Switch ne pouvait que m'enjailler.
C'est avec un plaisir non dissimulé que je me suis donc attelé en l'an de grâce 2021, à ce remaster. Plus grande fut la chute.
Comme je le disais sur mon pavé dédié à FFXV, on s’accordera pour délimiter un FF à certains critères clés : son scénario, son système de combat, sa musique, son rendu visuel (technique et direction artistique), et enfin ses personnages principaux. Ce sont là les 5 piliers sur lesquels s’appuient la plupart des jeux, mais ceux de la saga FF plus particulièrement.
J'ajoute que le level-design et la difficulté sont des éléments que je mets en retrait dans les FF car il n'y a pas de phases d'exploration qui nécessitent de la dextérité, et qu'il suffit de buter des monstres à la chaine pour monter de niveau et rendre le jeu (très facile).
L'action se déroule dans le monde d'Ivalice, bien connu des fans de la licence, puisque déjà mis en avant dans la saga FF Tactics. Ivalice est divisé en quatre continents, abritant différents royaumes, dont certains se livrent une guerre. Le royaume de Dalmasca est envahi par l'Empire d'Archadia, et après un prologue nous plongeant dans les heures sombres pendant lesquelles Dalmasca a perdu la guerre, nous voilà deux ans plus tard dans les rues de la capitale Rabanastre, dans la peau de Vaan, jeune oprhelin rêveur.
On s'en doute, il y a anguille sous roche, et Vaan va bien vite se révéler plutôt remonté contre l'Empire, et va se retrouver malgré lui embarqué dans une rebellion, aux côtés de 5 compagnons de voyage, dont une furry en petite tenue parce que voilà. On passera rapidement sur les protagonistes, leurs histoires respectives étant plutôt mises de côté au point où l'on s'en foutrait presque de les voir quitter le navire (mais on est pas dans FFXV, titre pendant lequel les personnages principaux se barrent réellement du jeu). Dommage, rien ne viendra rendre attachantes les 6 trombines que l'on va suivre pendant toute l'aventure. Côté antagonistes, c'est un peu pareil... Le grand méchant est identifié bien vite, et il n'a rien de mémorable. A ses côtés, les Juges (dont l'un illustre la jaquette du jeu) auraient pu être marquants, mais en fait, non. Pour les personnages c'est donc rapé et ce n'est pas la faute à une écriture paresseuse car le jeu est plutôt bavard et propose un monde riche et complexe. Non c'est juste que rien n'est fait pour les rendre intéressants.
Peut-être s'en sortent-ils mieux sur le champ de bataille ? Que vaut le système de combats de cette itération ? Reposant sur les licences et les gambits, il a le mérite d'être original ! Les licences sont des droits d'utilisation d'armes, armures, magies, emplacements supplémentaires pour les gambits ainsi que des améliorations de statistiques, liées à différents jobs que l'on attribue à nos personnages (2 jobs par personnage maximum). Pour chaque job on a donc un tableau de licences, une sorte de damier sur lequel nous pourrons débloquer, à l'aide de points de licence gagnés en tuant des ennemis, les fameux droits d'utilisation. Je précise qu'il aussi acheter les sorts, armes, armures, gambits souhaités en magasin. Et l'XP dans tout ça ? Elle augmente les stats générales des personnages à chaque niveau gagné tout simplement.
Venons-en maintenant aux gambits, qui sont en fait des actions programmées : pour un personnage donné, on pourra donc programmer quelle sera sa réaction selon telle ou telle situation. Quelques exemples :
- Attaquer le même ennemi que le personnage principal
- Si un personnage de mon équipe a moins de X% de vie -> Le soigner
- Dès qu'un ennemi apparait -> Lui envoyer un sort handicapant au choix
- Attribuer automatiquement le sort "Protection" sur les membres de l'équipe
- Etc...
Les choix sont vastes et permettent d'englober toutes les situations possibles, rendant alors totalement automatiques les actions entreprises en combat. Idéal pour ne pas avoir à coder une IA, c'est le joueur qui fait le travail et qui dit quoi faire ! Sur le papier, c'est franchement cool, car les gambits répondent au doigt et à l'oeil, plus besoin d'aller soi même soigner ses personnages, de les buffer ou de leur enlever un sortilège. Mais sur la durée... et bien on finit par s'ennuyer sévère ! Ce remaster inclut la possibilité d'augmenter jusqu'à 4 fois la vitesse du jeu. Et bien j'ai passé plus de 75% de ma partie en vitesse X4, laissant mon équipe se débrouiller à chaque rencontre pendant que je ne faisais que la diriger sur la map. L'intérêt des combats étant mise au rancart, c'est avec une attention toute relative que j'ai exploré la map du jeu. Bon allez pour être honnête, les combats contre les boss, je les ai fait en vitesse normale car avec ces ennemis coriaces, les actions que l'on a pas prévues renvoient souvent vers l'écran de game-over.
Résultat, j'ai donc combattu en vitesse X4 et exploré en vitesse X4 et je ne me suis donc à aucun moment senti impliqué. Est-ce que j'aurais eu le même ressenti en vitesse normale ? Je pense que l'ennui m'aurait forcé à enlever au moins une partie des gambits pour avoir quelque chose à faire.
Allez, passons à la musique. Nobuo Uematsu étant occupé ailleurs, c'est Hitoshi Sakimoto, qui a travaillé sur FF Tactics, que l'on retrouve à la baguette. Pas vraiment inspirée, l'OST m'a laissé de marbre. Si les thèmes sont plutôt jolis, ils sont loins d'être magistraux. J'en ai déjà oublié la plupart.
Que dire du scénario ? Il a le mérite d'être original dans le sens où on ne va pas se retrouver à sauver le monde contre une menace ultime. Les enjeux restent plus terre-à-terre, et il n'y a pas de multiples tiroirs ou de sous-arcs narratifs imbriqués dans l'histoire principale. Mais tout cela, au final, manque d'enjeux et surtout de rebondissements. Pas de surprises, pas de retournements de situation, les évènements qui se déroulent sous nos yeux sont balancés sans saveurs et sans couleurs. Avec des personnages déjà peu intéressants, j'ai suivi tout cela d'un oeil tourné vers le prochain jeu que j'ai envie de faire (non encore déclaré).
Autour de cela, on a tout un panel de quêtes secondaires inégales, et de contrats de chasse (et dire qu'ils ont remis ça dans FFXV...) par paquets de douze. Beaucoup de contenu, dont l'intérêt se révèle bien vite limité.
Reste l'aspect visuel, qui reste le gros point fort du jeu. De la direction artistique, soignée et parfois même virtuose, à l'aspect technique, qui n'a pas à rougir en dépit des années qui nous séparent de la sortie initiale du titre, Square-Enix a mis les petits plats dans les grands et nous propose au moins une production qui traverse le temps sans dommages.
Voilà, après ce portrait au vitriol, je me dis que je suis peut-être passé à côté de ce qui fait le sel de FFXII ? Ou alors que ce jeu n'est tout simplement pas pour moi.