Franz26 a dit (29 Janvier 2016 à 07:52)
Cette édition GOTY représente l’occasion parfaite pour me lancer dans un second run et m’essayer au DLC The Old Hunters. Quel plaisir de retrouver l’univers torturé de Bloodborne, de poursuivre son build et sa quête de puissance en vue d’explorer de fond en comble ce titre magistral ! Ça tombe bien, j’avais raté quelques quêtes lors de ma première partie. Évidemment il m’a fallu beaucoup moins de temps pour terminer le jeu, puisqu’il n’avait déjà presque plus de secrets à mes yeux. Un New G relativement aisé, hormis quelques boss vraiment ardus. J’avoue cependant ne pas avoir exploré les donjons du calice les plus avancés donc…
Je ne m’attarderais pas davantage sur les qualités de ce jeu, déjà traitées en conséquence sur la fiche de Bloodborne. Passons au DLC. Un contenu additionnel annoncé difficile, alors en NG … ce fut violent ! Un challenge passionnant avec un bestiaire féroce et de nouveaux boss impitoyables ! (Laurence cette galère...) Sans oublier les nombreux chasseurs sans pitié qui vous violeront par tous les orifices. The Old Hunters propose 3 zones inédites au level design varié et toujours aussi maîtrisé. Un vrai bonheur à explorer, avec une tripoté de nouvelles armes et de PNJ qui enrichissent d’autant plus l’univers de Bloodborne.
The Old Hunters apporte environ une dizaine d’heures de jeu supplémentaire et mérite largement l’investissement, ne serait-ce que pour replonger dans ce monde tourmenté d’une beauté incomparable et à la direction artistique hors norme. Difficile de lâcher la manette pour passer à autre chose tant l’immersion s’avère profonde. Mais je vais essayer de tourner la page et de chérir cette expérience et ses sensations de jeu rares. L’édition complète de Bloodborne renforce, s’il en était besoin, son statut de chef d’œuvre, et marquera d’une empreinte indélébile mon âme de joueur. Simplement grandiose.
Franz26 a dit (29 Janvier 2016 à 07:46)
Drôle d’idée que de s’essayer à SoulCalibur premier du nom aujourd’hui. Et pourtant l’envie me démangeait ! Je n’avais pas tâté à un jeu de combat depuis fort longtemps, la Dreamcast me faisait les yeux doux, et vu qu’il s’agit probablement de ma saga de baston 3D favorite c’était l’occasion de compléter sa culture. N’ayant en effet touché à ce mythe qu’à travers quelques bornes d’arcade.
Techniquement le jeu a très bien vieilli et se révèle encore joli, preuve de l’incroyable performance visuelle saluée à l’époque. Une 3D fine, des décors sympathiques, une animation convaincante et une fluidité exemplaire : presque 20 ans plus tard ce constat mérite le respect !
Niveau gameplay aussi SoulCalibur n’a pas pris une ride : les coups sortent bien, dégagent de la puissance, et chaque personnage possède son propre style original. Le néophyte s’amusera de suite, les plus chevronnés, eux, s’adonneront aux joies du contre et des combos. De quoi contenter plusieurs publics.
Le mode Arcade s’avère des plus classiques et nous gratifie d’une courte conclusion ponctuée d’écrans fixes correspondants au héros victorieux. On s’attachera donc à vaincre le boss final avec chaque personnage histoire de profiter de tous ces artworks sympathiques. On passera sur les classiques Versus, Training, Exhibition, Team Battle et j’en passe, pour mentionner l’excellent mode Histoire. Dans ce dernier vous naviguez sur une map-monde en enchaînant des missions spécifiques, à la difficulté progressive et introduites par quelques lignes de scénario. Les points glanés par vos premiers succès vous permettront de débloquer de nouvelles arènes, et continuer votre cheminement. L’intérêt réside dans le fait que chaque mission va apporter une contrainte originale : limite de temps, santé qui diminue à fur et à mesure, ennemis invisibles, etc… Les développeurs ont fait preuve d’imagination pour renouveler le gameplay, nous poussant à relever tous ces défis et augmenter ainsi l’intérêt du mode solo.
Il me reste à complimenter les musiques, épiques et entraînantes elles apportent leur contribution au mythe qu’est SoulCalibur. Aucune de ses suites, pourtant toutes réussies, n’a eu un tel impact sur le monde de la baston 3D. Plus étonnant encore, à l’image d’un grand vin le poids des années ne lui aura pas fait grand mal ! Même si objectivement il est difficile de le noter aujourd’hui (le III reste mon préféré), SoulCalibur s’impose comme une référence éternelle et un jeu de combat exceptionnel.
Franz26 a dit (22 Décembre 2015 à 18:38)
Vous avez demandé un FPS déjanté dans un univers post-apocalyptique barjot et sans pitié ? Vous souhaitez explorer ce monde, découvrir ses secrets et affronter ses dangers en coop avec 3 autres potes ? Un aspect RPG et toute la gestion que cela implique ne serait pas pour vous déplaire ? Alors Borderlands 2 devrait vous combler.
Rien de révolutionnaire par rapport au premier opus. On retrouve un open-world encore plus immense, plus riche, couplée à une ambiance désertique/apocalyptique excellente (non sans rappeler la saga Mad Max) et servie par un Cell-Shading de bonne facture. A défaut d’impressionner la réalisation se révèle donc très plaisante et atypique. Sans compter que le design ose avec brio et étonnera plus d’une fois, notamment avec un bestiaire varié donnant lieu à des carnages massifs et mémorables !
Comme la majorité des FPS sur console de salon, le gameplay n’est pas vraiment aidé par le pad et souffre de quelques approximations. Heureusement la gestion de l’inventaire et de son arsenal devient vite un plaisir tant les loots et les possibilités sont nombreuses ! On récolte des points de compétences au fur et à mesure de l’expérience afin de conforter les spécificités de notre personnage selon la classe choisie. Un système solide et très complet, tenant carrément plus du jeu de rôle que du FPS traditionnel.
Quant au scénario… ayant fait le jeu avec 3 trous du cul qui me servent de potes (ou l’inverse, ça marche aussi), j’ai eu du mal à suivre correctement le script ! Malgré un background travaillé et un contexte original, Borderlands 2 ne brille pas particulièrement par son intrigue. Car l’abondance de quêtes annexes, souvent peu intéressantes mais que l’on s’entête à faire, nuit clairement au rythme et à l’immersion dans l’histoire. A contrario la durée de vie, déjà énorme dans cette édition GOTY, s’en trouve vertigineusement boostée. Notez que la bande son joue son rôle à merveille, et si les musiques ne marqueront pas elles ont le mérite de renforcer tantôt l’ambiance, tantôt l’action. Mention spéciale aux doublages : vraiment excellents !
Malgré des débuts poussifs Borderlands 2 se révèle au final une très bonne expérience, sublimée et pensé pour la coopération. Car c’est à plusieurs qu’explorer ce monde barbare de fond en comble se révélera le plus sympathique. Du moins… lorsque l’écran ne freeze pas sans préavis pour cause de sauvegarde corrompue ! Problème apparemment récurrent sur PS3 et qui nous aura gâché une partie du jeu, dommage. Je lui aurais clairement attribué une meilleure note si j’avais pu profiter encore davantage de cet univers trippant et soigner le build de mon perso, plutôt que de bâcler la seconde partie de l’aventure... Les plantages étant devenus trop contraignants. Un titre qui n’est donc pas exempt de défauts mais qui mélange deux genres avec brio. Si l’on passe l’éponge sur les complications techniques rencontrées…
Franz26 a dit (18 Décembre 2015 à 17:15)
Le premier Lords of Shadow profita de l’expérience accumulée avec les deux opus PS2 pour se hisser au rang de meilleur Castlevania… 3D. Une excellente surprise servie par un design magistral, une ambiance géniale, un gameplay efficace, et un scénario intéressant. Konami profite logiquement de cette lancée et sort une suite attendue au tournant.
Lords of Shadow 2 reprend là où s’était arrêté son aîné, c’est donc dans le présent et au sein d’une sombre métropole que l’on reprend le contrôle du prince des ténèbres ! Une ville en plein chaos et en proie aux monstres les plus infâmes. Heureusement le traditionnel château de Dracula sera aussi de la partie, avec son architecture démesurée et son lot d’énigmes primaires. Dans l’ensemble le level design bénéfice d’un soin exemplaire, mais s’avère un peu moins maîtrisé qu’auparavant. L’ambiance oscille donc entre les phases urbaines, assez quelconques, et l’exploration du château, vraiment immersive. Malgré cette inégalité dans le soin apporté aux environnements et si affronter du mécha semble un peu hors sujet, le scénario justifie tout cela de belle manière et tient en haleine. L’atmosphère souffre un peu de ce choix mais se révèle encore une fois excellente, à défaut de contenter certains puristes.
Le gameplay ne change guère de son prédécesseur, avec toute une panoplie de coups variés et dévastateurs à acquérir au fur à mesure de l’expérience. Il est souvent nécessaire de switcher entre les armes pour plus d’efficacité, les combats offrants ainsi un rendu violent et dynamique à souhait. Notre vampire déchu peut également abuser de ses pouvoirs mystiques, tel que se transformer en brume ou envoyer une nuée de chauve-souris sur l’ennemi. On relèvera d’ailleurs un bestiaire inspiré et plusieurs boss épiques ! De nombreux bonus sont à découvrir, notamment les gemmes pour augmenter votre magie et votre santé. Les développeurs ont également inclus des phases d’infiltrations assez moyennes, comme quoi la nouveauté n’a pas que du bon. La progression, bien qu’assez linéaire, s’effectue au fil les compétences débloquées. Ces dernières permettant d’accéder à des zones auparavant inaccessibles. On retrouve donc une recette et des mécanismes connus n’ayant plus grand-chose à prouver. En résulte un gameplay solide et plaisant.
Techniquement ce Castlevania propose une 3D soignée et des environnements souvent impressionnants. L’animation se révèle excellente et les combats d’une fluidité exemplaire. Rien à redire, même si on aurait pu s’attendre à un chouia mieux. Quoi qu’il en soit l’excellente direction artistique se révèle parfaitement transposée à l’écran. Niveau sonore nous avons droit à un doublage VO satisfaisant et des compositions toujours très bonnes, bien que trop peu marquantes à mon goût.
Histoire de rallonger la durée de vie, plus que correcte, il serait dommage de se priver du DLC Revelations. Accessible pour une bouchée de pain, voici l’occasion de contrôler un Alucard en 3D qui transpire la classe ! Trois heures supplémentaires pour une petite aventure dispensable niveau scénaristique, mais fort agréable. Bénéficiant des qualités citées plus haut et gommant même quelques points noirs (exit les phases d’infiltrations !).
Au final ? Une suite certes en deçà des attentes mais qui ne démérite pas. On pointera du doigt quelques phases de gameplay douteuses et un univers urbain tenant plus de Gotham City que des environnements habituels attendus dans un Castlevania, mais ceci ne doit pas masquer les immenses qualités de ce titre. A défaut de surpasser son aîné, Lords à Shadow 2 s’impose comme un excellent jeu d’action-aventure.
Franz26 a dit (14 Décembre 2015 à 07:51)
Difficile d’innover dans le petit monde de la plate-forme 2D, d’autant plus sur une console Nintendo où les licences de la firme écrasent tout sur leur passage ! Mais A Shadow’s Tale se démarque immédiatement par son concept audacieux.
En proposant d’interagir avec les ombres en arrière-plan, les développeurs bousculent nos habitudes et notre perception de l’espace. Il faudra donc faire fi de ce qui se passe au premier plan afin de se concentrer ce qui est projeté au second. Déroutant quelques minutes, le temps de s’habituer. Malgré cette originalité le gameplay met du temps à révéler son potentiel, et se révèle au début assez classique. On retrouve de la plate-forme 2D traditionnelle, agrémentée d’énigmes diverses et de combats relativement simplistes, pour une recette finalement moins novatrice que prévue. Impression factice je vous rassure. Car petit à petit l’excellent level-design, la richesse des énigmes, l’ingéniosité des mécanismes basés sur les projections d’ombres, et surtout l’accès aux portails de lumière apportant une toute autre profondeur aux niveaux (c’est le cas de le dire, vous comprendrez en y jouant !), parachèvent un gameplay complet et fort agréable.
La progression suit un schéma récurent : il faut ramasser 3 reliques afin d’ouvrir la porte menant au niveau suivant, sans oublier les diverses mémoires éparpillées un peu partout. C’est d’ailleurs cette quête des 90 mémoires du jeu qui pousse vraiment à l’exploration, l’accumulation de ces dernières permettant d’augmenter sa jauge de santé. Les allers et retours seront donc courants, parfois obstrués par des téléporteurs donnant lieu à une sorte de mini stage à l’intérieur même du niveau. Interludes au gameplay un peu différent, axé sur la perspective via les rotations de caméra. Votre ombre devra de surcroît user de son épée pour occire les ennemis malveillants. D’ailleurs le bestiaire se révèle très inspiré. Dommage que, mis à part une gigantesque ombre imposant une fuite effrénée de temps en temps, les boss ne soient pas de la partie.
Mais arrêtons de parler gameplay pour mentionner un autre atout majeur du soft : son ambiance. Difficile de la décrire. Il en ressort un sentiment mélancolique assez décalé, non sans rappeler le légendaire Ico. La palette de couleur utilisée, plutôt fade, n’est pas étrangère à cette comparaison, de même que la bande son très épurée. Des musiques et des bruitages assez discrets mais qui concordent parfaitement avec cet univers mystérieux à l’extrême. Le scénario se veut minimaliste et restera sujet à votre interprétation. L’ascension de la tour n‘étant entrecoupée que par de rares cinématiques.
Techniquement A Shadow’s Tale ne brille pas davantage que sa thématique. Vous devrez composer avec une 3D moyenne et un aliasing assez gênant. Toutefois les effets de lumières, le design et la patte artistique, sauvent l’ensemble, renvoyant une esthétique générale sympathique. Au pis, originale.
Ce jeu de plates-formes/réflexion est une excellente surprise, à laquelle il manque peu de chose pour laisser une empreinte davantage prononcée dans le milieu. Un périple ombragé et solitaire, dans les abysses ténébreux d’un univers envoûtant en quête de lumière. Une vingtaine d'heures sera nécessaire pour profiter des immenses qualités de ce titre et en découvrir les secrets. L’expérience vaut le détour.
Franz26 a dit (28 Novembre 2015 à 09:38)
A première vue on pourrait penser que Nidhogg fait office de jeu promotionnel pour l’industrie du cannabis. En effet la réalisation du titre se révèle tout à fait… atypique ! En référence au monde dans les nuages complètement psychédélique, les autres étant au final assez conventionnels mis à part l’ultime écran complètement barré ! Mais j’en oublie l’essentiel, et vais d’abord vous présenter le gameplay.
Deux bonshommes représentés de la plus sommaire des manières dans un niveau en scrolling-horizontal découpé en tableaux. Chacun muni d’une épée, prêt à en découdre. L’objectif sera d’atteindre le dernier écran de votre adversaire afin de vous jeter dans la gueule d’un serpent rose géant... Oui, bon, bref. Un bouton pour sauter, un pour attaquer. Via les flèches directionnelles haut/bas vous pouvez modifier votre prise sur l’épée pour tenter de déjouer la garde de votre opposant et le ainsi perforer sans vergogne. Cela vous laissera quelques secondes de repis pour foncer vers son camp avant qu’il ne respawn et défende à nouveau sa vie. Autant vous dire qu’il faut de suite rentrer dans le rythme, les parties pouvant durer quelques dizaines secondes seulement après 4-5 décès successifs. A contrario un duel équilibré peut donner lieu à de longues minutes de vas et viens improductifs ! La prise en main est immédiate, et dans les deux cas le fun sera roi.
Je vous disais plus haut que l’esthétique générale ne laisse pas indifférent. En effet Nidhogg se démarque par son style rétro simpliste, mais pas désagréable. Le pixel 8 bit étant à la mode depuis l’avènement des jeux indépendant dématérialisé, personne ne s’en plaindra. L’utilisation des couleurs se révèle très audacieuse mais ne plaira pas à tous. La musique n’est ici qu’un facteur anecdotique, les bruitages et notes jouent leur rôle et se trouvent de toute façon couverts par l’enthousiasme ambiant. Nidhogg ne s’encombre même pas d’un scénario, et reste pensé uniquement pour le 1 VS 1 avec un pote dans le canapé. C’est là l’essence même de ce titre, facile d’accès mais suffisamment subtil, original et fun pour se distinguer lors de vos soirées multi. Dommage que le contenu soit si minimaliste (seulement 4 niveaux), à l’image du prix certes. Sans quoi j’aurais attribué 1 ou 2 points supplémentaires à ce trip monumental qu’est Nidhogg.
Franz26 a dit (28 Novembre 2015 à 09:36)
Petit jeu indépendant sans prétention, Samurai Gunn se révèle un véritable concentré de fun et d’accessibilité ! Taillé pour le multijoueur uniquement, chacun contrôlera un samurai dans une arène fermée avec pour objectif de saigner son prochain par l’intermédiaire de son sabre ou via un coup de feu, puisque vous avez la possibilité de tirer à 3 reprises. Des projectiles que vous pouvez également renvoyer avec votre lame. Malgré un gameplay un poil trop simpliste le plaisir de jeu est bien là, conforté par des arènes nombreuses au design varié et bien construit. Notez la présence d’un mode en coopération face à des vagues d’ennemis. Vite lassant.
A plusieurs l’arène devient rapidement un théâtre sanglant où tous les coups vicieux sont permis ! Et lorsque la fin du round intervient et que le décompte des points s’avère trop ardu, un duel en mort subite porte la tension à son comble ! L’aspect technique est quant à lui plutôt sympathique, surfant sur la nostalgie du pixel rétro. Manquant un peu de profondeur, Samurai Gunn n’en reste pas moins un excellent titre à plusieurs.
Franz26 a dit (28 Novembre 2015 à 09:33)
Version moderne d’un ping-pong futuriste croisé à du squash sous amphétamines, Lethal League met en scène des duels de rue où l’objectif consiste à envoyer la balle en pleine tronche de son adversaire. Vos réflexes seront mis à contribution dans une arène fermée qui vous semblera vite très étroite. Le principe reste on ne peut plus simple : à chaque frappe la balle prend de la vitesse pour devenir rapidement une véritable fusée meurtrière ! Le premier qui perdra son timing ou négociera mal une trajectoire sera immédiatement sanctionné d’une vie. Un coup spécial par personnage vient compléter un gameplay simpliste qui mise tout sur le timing et les enchainements. Plutôt fun !
On félicitera l’aspect technique du soft, présentant une réalisation cartoon très colorée et un design sympathique. La musique met aussi dans l’ambiance et participe à ces joutes endiablées ! Malheureusement on se lasse assez vite devant ce principe répétitif et au final limité. Il n’en reste pas moins un petit jeu correct qu’on lancera avec plaisir lors d’une soirée gaming entre potes.
Franz26 a dit (18 Novembre 2015 à 18:12)
Après l’adaptation d’Ocarina Of Time sur 3DS, l’arrivée de Majora’s Mask n’était qu’une question de temps. N’ayant pas eu l’occasion de m’y essayer à l’époque et ne voulant pas ressortir ma Nintendo 64, voici l’occasion de découvrir un Zelda pas comme les autres.
Techniquement Majora’s Mask 3DS se veut très proche de son prédécesseur, tant dans la qualité graphique que dans le style, et conserve l’aspect mature d’Ocarina of Time. L’animation est excellente, la 3D et les textures se révèlent magnifiques, pour, au final, offrir un rendu supérieur à la mouture 64 bits. La taille de l’écran, masquant quelques lacunes techniques de l’époque, n’est évidemment pas étrangère à ce constat. Quel plaisir de bénéficier d’un tel confort visuel pour un jeu âgé de 15 ans !
Très similaire sur la forme, Majora’s Mask va pourtant se différencier de son aîné. Tout d’abord par l’utilisation de masques, au cœur même du gameplay et de l’histoire. La majorité seront facultatifs et à l’utilité limitée (pour une quête annexe par exemple). D’autres se révéleront indispensables et influeront même sur votre physique et vos capacités ! Ainsi le masque des Gorons vous octroiera une force surhumaine, et celui des Zoras permettra, entre autre, de respirer sous l’eau. Je ne vous en dis pas plus pour préserver la surprise que réservent les 24 masques du jeu ! Inutile de préciser que leur emploi sera indispensable à la bonne résolution des énigmes et des donjons.
Les donjons, parlons-en justement. Comme d’habitude ces derniers sont d’une richesse épatante, abondants de situations variées et d’énigmes intelligentes. En résulte une exploration passionnante au sein d’un level-design remarquable. Marque de fabrique maison va-t-on dire. Mais c’est tout l’univers de Majora’s Mask qui fait preuve d’une ingéniosité certaine, d’une cohérence familière, et d’une ambiance un peu plus sombre qu’à l’habitude.
Car il est l’heure d’évoquer le point crucial de cet opus : l’utilisation du temps. D’entrée le scénario pose un contexte peu banal : une sinistre lune au visage flippant menace Hyrule et s’écrasera d’ici 72 heures. Je vous passe les détails (notez l’absence de princesse Zelda dans cet épisode), mais la quête se déroule donc en 3 jours fictifs représentant environ 2 heures in game, après quoi… le jeu prendra fin ! Et pour éviter le Game Over, pas d’autre choix que de jouer le chant du temps afin de revenir à l’aube du premier jour. Problématique : en faisant ceci toutes vos actions et items seront « réinitialisées », et il faudra recommencer en partie l’aventure. En partie seulement, car vous conserverez tous vos objets clés, rubis, raccourcis, etc… Le gameplay s’articule donc autour de ce système original, et malgré un chant permettant de ralentir le temps ce dernier défile vite, il faudra veiller sur le chronomètre ! C'est d'autant plus vrai dans les donjons si vous souhaitez les explorer de fond en comble avant la fin du monde. Cas contraire, vous êtes bon pour recommencer !
L'utilisation du temps se révèle également au centre des quêtes, car les mystères de Majora’s Mask sont nombreux et souvent bien cachés. D’autant que certains événements ne se produisent qu’à un instant précis de l’histoire ! Facteur apportant une contrainte supplémentaire et une dimension bien particulière à l’exploration. Vous serez souvent forcé d’avancer le temps à une heure définie et de revenir au début de l’aventure encore et encore pour approfondir et tester de nouvelles choses. Si la durée de vie en ligne droite n’est pas énorme (seulement 4 donjons principaux), découvrir l’ensemble des secrets nécessite presque de l’acharnement ! Heureusement un journal vous épaulera et recensera vos faits et gestes. Mais cette limitation de temps n’a pas que des avantages, elle contraint parfois à se presser davantage que souhaité, et oblige à répéter les mêmes actions régulièrement. Un point qui peut diviser, et qui ne m’a pas totalement convaincu. Sans transition mentionnons pour finir la bande son, toujours très soignée et séduisante, qui nous accompagne avec brio du début à la fin.
Difficile de passer après le mythique Ocarina’s of Time, pourtant le second opus de la Nintendo 64 ne démérite pas. Par le biais de ce portage 3DS soigné, Majora’s Mask démontre une nouvelle fois tout son génie et son audace. Il s’agit, malgré ma légère préférence pour son prédécesseur, d’un Zelda exceptionnel dont il serait dommage de se priver.
Franz26 a dit (06 Novembre 2015 à 13:18)
Après avoir fait les beaux jours de la Playstation avant de tomber plus ou moins dans l’oubli ces dernières années, Square-Enix et Crystal Dynamics tentent de faire revivre une licence qui a bien du mal à retrouver sa gloire d’antan. Ainsi la pulpeuse Lara Croft revient exhiber ses atouts sur PS3, ou 4 en l’occurrence avec cette Definitive Edition. Pour éviter aux fans une nouvelle déception les développeurs n’ont pas pris de risques et se sont clairement inspirés d’une référence du genre : un certain Uncharted...
Ainsi le gameplay reste fidèle à ce qui se fait de mieux sur cette génération, décidément prolifique en jeux d’action-aventure. La belle Lara se révèle très maniable, aussi bien pour grimper un peu partout que pour faire danser les balles. L’ensemble s’avère toutefois un peu moins axé « Gunfight » que le modèle cité en introduction, et met régulièrement à l’honneur l'exploration et la furtivité. Au passage, dans cette optique, l’arc se révèle vraiment jouissif ! Les feux de camps offrent la possibilité d’upgrader armes et compétences au fur et à mesure de votre progression. On notera également la possibilité de chasser, ce qui n’apporte pas grand-chose si ce n’est un aspect survie superficiel. Au final rien de vraiment original mais un système très efficace.
Bien que linéaire ce Tomb Raider bénéficie de quelques environnements ouverts favorables à l’exploration. De nombreux secrets (reliques, géo-caches, journaux, tombeaux, etc…) sont à découvrir, et il serait dommage de passer à côté de cet aspect du jeu fort appréciable. Idéal pour casser un peu l’action effrénée et avancer à son propre rythme. Sachant que les feux de camps permettent de se téléporter librement sur l’île, rien ne vous empêche de privilégier le scénario pour revenir ensuite explorer de fond en comble les zones ouvertes. La réalisation et le level design très réussis vous en convaincront aisément. Car ce Tomb Raider a aussi le mérite d’en mettre pleins les yeux via une 3D magnifique qui le hisse parmi les plus beaux jeux de la console (PS3).
Echouée sur une île mystique coupée de tout contact extérieur à cause de conditions météorologiques particulières, Lara devra déjouer le mystère de ces lieux en survivant aux autochtones locaux qui veulent sa peau. Une énigme dont les origines remontent à une ancienne déesse Japonaise, des siècles auparavant. Scénario sans prétention remplissant son rôle, néanmoins on appréciera d’en apprendre toujours davantage sur l’histoire de cette île et de ses habitants au fil des époques via des journaux ou diverses reliques. Ceci renforce l’immersion et l’ambiance, vraiment excellentes.
Doté d’une durée de vie convenable pour le genre et d’une bande son de qualité (VO à privilégier évidement), ce Tomb Raider se révèle une franche réussite. Malgré un air de réchauffé nous voici en présence d’un jeu d’action-aventure de grande qualité, sans réel défauts. La série ne pouvait rêver meilleur tournant et nous livre un nouvel opus franchement génial.