Franz26 a dit (02 Juillet 2016 à 08:50)
Derrière ce nom étrange et ses faux airs de TPS, se cache un jeu de stratégie au tour par tour exigeant non sans rappeler une de mes sagas fétiches : les Valkyria Chronicles. Car là où Code Name STEAM se démarque des productions habituelles d’Intelligent System (Fire Emblem, Advance Wars), c’est en donnant la possibilité de contrôler ses unités dans le feu de l’action sur une map en 3D.
Ainsi durant votre tour vous déplacerez vos hommes dans l’ordre de votre choix, en les faisant se mouvoir, viser, et tirer en semi temps réel. Toutes ses actions consomment une quantité de vapeur et la gestion de votre jauge s’avère primordiale. Car lorsque celle-ci tombe à 0 l’unité s’immobilise et devra attendre le tour suivant pour interagir. Ajoutez l’importance de contrer l’ennemi en le surprenant pendant son action, sous réserve de vapeur disponible, pour comprendre que la clé de la victoire résidera principalement dans le placement de vos troupes. Heureusement l’erreur reste permise grâce à des points de sauvegardes et de régénérations, à usage unique, disséminés sur les cartes. Il faudra néanmoins sélectionner vos guerriers avec soin puisque votre escouade se limite à 4 unités. Vu le grand nombre de personnages disponibles, aux profils et techniques variés pour ne pas dire excentriques, ce choix peut s’avérer déterminant selon les difficultés qui vous attendent. Voilà pour le gameplay dans les grandes lignes, solide et plaisant il manque simplement à mon gout un petit côté upgrade/XP. En effet, même si l’on débloque progressivement de nouvelles armes, ne cherchez pas un véritable aspect gestion dans la base.
Inutile de s’éterniser sur le scénario assez barré qui nous place sous les ordres d’Abraham Lincoln, président d’action et capitaine de l’organisation d’élite STEAM ! Votre mission ? Empêcher l’envahissement de la terre par d’hostiles extraterrestres. Complètement kitch et assumée, l’ambiance très « Ricaine » et cartoon de Code Name STEAM vaut le détour. Dans un monde en pleine révolution industrielle où l’utilisation de la vapeur est reine, il faudra mener vos hommes jusqu’à la victoire finale. Techniquement le jeu utilise un Cell-Shading convaincant aux trais volontairement prononcés. A défaut d’émerveiller l’ensemble possède un certain cachet.
Niveau sonore on soulignera des musiques sympathiques aux inspirations Métaleuses, ainsi qu'un doublage Anglais excellent parachevant un ensemble de qualité. La durée de vie reste elle aussi exempt de reproches, et venir à bout des 16 chapitres du jeu demandera un peu d’investissement, surtout si vous désirez récupérer l’ensemble des bonus. D’autant que pour prolonger le challenge rien ne vous empêche de lorgner sur le mode Versus/On line, minimaliste mais fort agréable au demeurant.
A n’en pas douter nous tenons ici un excellent tactical, sans réel défaut et maîtrisé de bout en bout. Pourtant il manque un petit quelque chose pour l’inscrire parmi les inoubliables du genre. Constat peut-être dû à un certain manque d’audace, des missions plutôt génériques, ou un gameplay finalement sans grande surprise. Je ne sais pas. Mais les amateurs du genre y trouveront largement leur compte et ne seront pas déçus. Très bon jeu.
Franz26 a dit (07 Juin 2016 à 11:56)
Oui bah question jeu vidéo j'entendais ah ah. ^^ Je pense que je me referais cette version PS4 d'ailleurs l'année prochaine, avant de me lancer dans le 2e opus en préparation. ;)
Franz26 a dit (07 Juin 2016 à 08:51)
Faut toujours écouter tonton Franz mon petit blond. ^^
Franz26 a dit (04 Juin 2016 à 09:13)
Je ne m’éterniserais pas sur le titre phare de la compilation, sur l’un de mes jeux cultes devant l’éternel, sur cet immense chef d’œuvre qu’est Shadow of The Colossus. La raison ? J’y ai déjà consacré il y a quelques années une chronique passionnée accessible via la fiche du jeu original :
http://www.seriebox.com/jeux-video/shadow-of-the-colossus__ps2.html
Vu qu'il s’agit d'un simple portage HD, il n’y a pas grand-chose à ajouter. Quelle joie de replonger dans cet univers mystérieux, d’affronter ces divinités colossales à travers des batailles épiques transcendées par une bande son fantastique. Si la gestion de la caméra souffre toujours de quelques approximations pardonnables vu l’ambition affichée, cette version HD permet de profiter de ce titre d’anthologie dans les meilleures conditions. Simplement grandiose. (Shadow of the Colossus : 18/20)
Passons un peu plus de temps sur le premier titre de cette compilation. Ico est un jeu d’action/réflexion original où, prisonnier d’une immense forteresse, il faudra s’évader en résolvant diverses énigmes tout en protégeant une mystérieuse entité féminine sans défense et quitter les lieux en un seul morceau. L’intérêt du gameplay réside dans cette relation entre le héros et la jeune fille, fragile et totalement dépendante de nos actions. Ainsi il faut veiller à ne jamais trop s’éloigner d’elle, lui tenir sans arrêt la main afin de ne pas la perdre de vue, l’aider à franchir des obstacles, et, surtout, la protéger contre les ombres bien déterminées à l’enlever. Savant mélange de plates-formes, d’action et de réflexion, le gameplay se révèle assez minimaliste en somme (les boutons du pad ne sont même pas tous utilisés), mais fait preuve d’une parfaite cohérence et se suffit à lui-même. Car l’atout principal d’Ico réside avant tout dans son ambiance mystique portée par une direction artistique fabuleuse et un level design maîtrisé.
L’immense citadelle dévoilera ses mystères au fur et à mesure de votre progression, composée d’énigmes ingénieuses mais guère difficiles, et rythmée par des combats où la sécurité de votre protégée s’avère menacée. Ainsi la quiétude presque absolue des phases de réflexion s’entrecoupe de passages plus stressants via l’apparition des ombres. La bande son renforce cette dualité ténèbres/lumière. Discrète, elle laisse souvent les bruitages environnants bercer nos oreilles et les thèmes musicaux sont peu nombreux. L’ensemble formant une harmonie quasi parfaite.
Volontairement dépourvu d’une réelle trame scénaristique, l’histoire d’Ico invite à l’interprétation et chacun s’immergera à sa manière dans ce monde onirique. L’esthétique relativement épurée du titre, sa 3D propre, sa palette de couleurs réaliste et ses jeux de lumières, contribuent également à l’ambiance générale d’une mélancolie rare.
Malheureusement il me reste à aborder un fâcheux critère : la durée de vie ! Cette mouture HD ne corrige pas la donne et laisse apparaître son générique final après seulement 6 ou 7 heures d’aventure. Juste, trop juste... Malgré tout la toile finale reste pleine de charme et emplie d’une poésie séduisante. Car cette quête de liberté ne laissera personne indifférent ; en résulte une expérience courte mais inoubliable qui se démarque tant dans son approche visuelle que conceptuelle. Excellent. (Ico : 15/20)
Franz26 a dit (28 Mai 2016 à 09:01)
Attendu comme le messie par les possesseurs de Wii U, Xenoblade Chronicles X porte une lourde charge sur ses épaules. A juste titre puisque son prédécesseur s’imposa comme une référence du J-RPG et de sa génération, concrétisant son ambition malgré les limites techniques de la console. Les attentes et les enjeux suscités par cette suite sont donc énormes. D’autant que la Wii U, en manque de reconnaissance, ne peut se permettre de griller une telle cartouche. Verdict.
Après une introduction assez banale voyant la destruction de la terre et la fuite de l’humanité vers d’inconnus horizons, nous voici lâché sans sommation sur Mira, votre nouvelle planète de fortune. Quelques minutes suffisent pour faire connaissance avec la faune et la flore locale, et effleurer la magnificence d’un open world ahurissant. Impressionnant tant par sa taille démesurée que par sa beauté, Xenoblade Chronicles X bénéficie d’une direction artistique somptueuse. Les environnements sont magnifiques, variés et originaux, riches et vivants, bref, les superlatifs ne manquent pas et on ne pouvait rêver meilleur terrain de jeu. Un monde où la vie primitive règne naturellement, où les autochtones pacifiques côtoient des ennemis agressifs, et où les humains semblent loin du sommet de la chaîne alimentaire... Il faudra bien veiller à ne pas défier n’importe qui/quoi sous peine de raclées monumentales. Humilité et fuite vont de pair avec une exploration non linéaire et parfois un peu déstabilisante. En effet, difficile de ne pas se sentir perdu et minuscule devant l’immensité des lieux et de la faune locale.
Tous ces merveilleux panoramas à perte de vue se révèlent entièrement accessibles et donnent l’impression d’un monde sans limites, abondants de secrets. On restera aussi plus d’une fois en admiration devant le bestiaire recherché, atypique et majestueux. Cette dualité entre la technologie et la nature offre une ambiance exceptionnelle où l’aspect Science-Fiction se mélange au fantastique. En somme, transposition encore plus ambitieuse de ce que nous avait montré Xenoblade Chronicles sur Wii, pour un constat simplement grandiose. D’autant que le système de téléportation via la tablette, et la map-monde ainsi affichée, facilite grandement les déplacements et conforte le maître-mot du jeu : l’Exploration avec un grand E ! Plus tard vous disposerez même de Skells volants et pourrez ainsi atteindre les endroits les plus fous. D’ailleurs je vous conseille d’attendre ce stade de l’aventure pour vous lancer à fond dans les missions annexes et dans la quête quasi infinie du pourcentage d’exploration total...
Vous l’aurez compris, l’univers de Xenoblade Chronicles X frôle la perfection et constitue son plus gros point fort. On regrettera néanmoins que le dernier refuge de l’humanité, New Los Angeles, soit la seule zone urbaine du jeu. Ici pas de villages ou villes à découvrir, Mira est une planète sauvage qu’il faudra dompter. Techniquement, si l’on dénoncera une distance d’affichage pénalisante, la réalisation bénéficie d’un soin exemplaire et fait honneur au formidable level design déjà souligné.
Concernant le gameplay les fans du premier opus s’y retrouveront vite. La palette d’arts à utiliser en temps réel fait son retour, paramétrable en fonction de la classe choisie, qui, elle, détermine le type d’arme utilisable. L’IA gère vos équipiers et vous vous contenterez d’ordres généraux. Le principe ne change pas d’un iota avec les Skells, attaques spéciales prédéfinies mise à part évidement. Je ne m’éterniserais pas sur la profondeur de jeu sous peine d’y passer des heures, mais les paramètres à prendre en compte sont très (trop ?) nombreux. Il faut un peu de temps avant de tout maîtriser et saisir la richesse de l’ensemble. Les fans de farming et de loot y trouveront sans aucun doute leur compte, mais à mes yeux le système de combat aurait mérité davantage de soin et peine à passionner tant il est répétitif. Même si l’ensemble se révèle plus stratégique qu’il n’y parait aux premiers abords. On se serait passé de quelques obscurs paramètres et données à prendre en compte pour optimiser ses stats, rendant de ce fait la gestion un peu lourde. Bref, un ensemble exhaustif mais de qualité, néanmoins sujet à bien des améliorations. L’orientation MMORPG se ressent et je n’en suis pas fan…
Malheureusement là où son aîné avait su mêler un open world immensément riche et un scénario passionnant malgré un manque de rythme certain, Xenoblade Chronicles X ne peut se targuer du même exploit. Les quêtes ne sont pour la plupart qu’un prétexte à l’exploration, se limitant généralement à de la recherche d’objets ou assassinats de monstres. L’intérêt scénaristique frôle souvent le zéro, hormis pour les missions dites « d’entente », un peu plus travaillées. Et encore on ne peut pas dire que les cuts-scènes soient passionnantes tant les divers protagonistes et les dialogues manquent de charme. L’histoire reste toutefois intéressante, via son lot de mystères et de rebondissements, mais la comparaison avec la richesse scénaristique de Xenoblade Wii ne tient pas. Décevant, à défaut d’être rédhibitoire. Constat identique niveau sonore. Pas mauvaise en soit, la bande son manque un peu d’ambition et ne restera pas dans les annales. Si certains thèmes se révèlent tout bonnement excellents, d’autres semblent un peu hors sujet. Les musiques d’ambiance et les doublages jouent leur rôle, ni plus, ni moins. Des lacunes largement compensées par une ambiance envoûtante, et on s’accommode de ces imperfections pour s’immerger sans retenue dans le monde mystérieux de Mira.
Est-il nécessaire d’aborder la durée de vie ? Vous vous doutez bien que finir le jeu à 100% relève de l’exploit. Il m’a fallu une centaine d’heures pour en faire le tour correctement, mais je suis pourtant loin d’avoir complété l’exploration à 100%, et tout aussi loin de pouvoir tenir tête à certaines créatures du jeu ! Cependant il ne faut pas exagérer : au bout d’un moment ce n’est plus que de la durée de vie artificielle et de l’acharnement. 80 à 100h de jeu me semble une bonne moyenne pour profiter allègrement de cet incroyable univers.
Alors, Xenoblade Chronicles X égale-t-il son prédécesseur ? A mon sens, non. Son open world démesuré et sa direction artistique exceptionnelle ne suffisent pas à le hisser au rang de jeu culte. Pénalisé par un gameplay perfectible, une trame scénaristique sans grand relief, et une bande son décevante, il n’en reste pas moins un RPG génial dont la richesse s’avère incontestable. Grâce à un univers immensément vaste, immersif, et d’une qualité visuelle hors-norme, rarement l’exploration dans un jeu vidéo n’aura prise de telles proportions. Conjugué à d’autres atouts, Xenoblade Chronicles X s’impose comme une expérience unique et addictive à laquelle il ne manque pas grand-chose pour atteindre les sommets. On se contentera de frôler l’excellence pour l’un des meilleurs J-RPG de ces dernières années !
Franz26 a dit (21 Mai 2016 à 08:31)
Alors que la Wii U peine encore à convaincre, Nintendo se plie à la mode des portages HD avec l’une de ses plus grandes licences. The Legend of Zelda : The Wind Waker s’offre donc une seconde jeunesse, et si l’initiative n’aura eu qu’un impact mineur sur les ventes de la console, les joueurs, eux, ne peuvent que s’en réjouir. Pas d’excuses pour replonger dans l’un des meilleurs opus de la saga. « Toutes voiles dehors ! »
C’est en 2003 que The Wind Waker voit le jour, bouée de sauvetage d’une GameCube peu en vogue. Unanimement encensé par la presse et les joueurs, ce titre aura marqué sa génération et bien plus encore. Pour notre plus grand bonheur Nintendo abuse de cette réputation et nous offre un portage soigné au plaisir de jeu intact.
A l’époque The Wind Waker avait engendré une petite controverse de par son aspect graphique. Le titre propose en effet un cell-shading très cartoon et coloré, bien loin du côté mature des volets 64. Mais Nintendo prend à contre-pied certains fans avec ce contraste saisissant. Ainsi on se retrouve devant un véritable petit dessin animé, rafraichissant et visuellement magnifique. Les décors possèdent un charme fou et sont transcendés par un level design fantastique. Nous y reviendrons. Véritable signature de cet épisode, son esthétique originale s’avère selon moi une réussite totale. HD oblige le lifting graphique épate ; difficile alors d’imaginer que nous sommes en face jeu datant d’il y a plus de 10 ans.
Mais la réalisation n’est pas la seule originalité de cet épisode. The Wind Waker, comme son nom ne l’indique pas, se déroule dans un vaste monde maritime. Une étendue d’eau à perte de vue parsemée de quelques îlots mystérieux. Pas d’Epona pour accompagner notre cher Link, son fidèle destrier se matérialise ici par un drôle de voilier (autoproclamé le Lion Rouge) qui servira d’unique moyen de transport. Tout commence sur la petite île d’Aurora. Alors que notre héros se plie à la tradition du village en revêtant une familière tunique verte symbole d’une gloire passée, afin de célébrer le passage à l’âge adulte, sa sœur se fait enlever par un volatile imposant. Phénomène coïncident avec l’arrivée de pirates loufoques, Link décide de les suivre et part inconsciemment en quête de justice. Les jeunes de nos jours… Une pincée de princesse Zelda, un peu de Triforce, un zeste de Ganondorf : on retrouve les traditionnels fondements de la série mais exploités d’une manière rafraichissante.
Aventure avec un grand « A », voilà ce qui caractérise la saga depuis la nuit des temps. The Wind Waker ne déroge pas à la tradition et propose une formule récurrente mais toujours aussi prisée, à base d’exploration et de donjons en tout genre. Ainsi on retrouve un gameplay qui a fait ses preuves, avec un inventaire exhaustif pouvant accueillir toute sorte d’objets. Des classiques qui vous permettent de progresser et d’explorer des lieux jusqu’alors inaccessibles (grappin, bombes, boomerang, etc...), et d’autres plus spécifiques dont l’utilité sera révélée en temps voulu. Link se manie toujours aussi bien, abusant de son épée, bouclier, de roulades et sauts audacieux. Notre héros peut même désarmer et chiper l’arme de son adversaire ! De manière générale on retrouve tous les mécanismes chers à la saga et mis en place par l’incontournable Ocarina of Time, mécanismes particulièrement bien exploités dans les donjons. Car ces derniers se révèlent extrêmement soignés, bénéficient d’un level design grandiose et d’une ingéniosité forçant, une fois n’est pas coutume, l’admiration.
Comme évoqué plus haut l’univers de ce Zelda surprend, délaissant la verdure du monde d’Hyrule au profil de la mer et la piraterie. Mais ne comptez pas naviguer tranquillement car l’immensité d’eau abonde de mystères et de dangers ! Vierge de toute indication, il vous incombe de retracer la carte du monde en nourrissant le poisson présent dans chaque zone. Prise hors contexte cette phrase parait bizarre je vous le concède. La maitrise du vent représente l’élément central de ce Zelda et s’avère entre autre indispensable pour naviguer d’ile en ile. En effet via son doigté expert Link maniera sa baguette magique afin d’orienter le sens du vent et ainsi voguer vers de nouveaux horizons. Malgré la présence de tornades pouvant vous téléporter et faciliter vos déplacements, la longueur des traversées fut largement pointée du doigt en son temps. Nintendo corrige le tir dans cette mouture HD en proposant un item bonus salvateur : la voile rapide ! La majorité de l’exploration s’effectue via votre embarcation, ainsi il faudra souvent jouer du canon pour se défendre ou utiliser le grappin afin de remonter les nombreux trésors sous-marin. La présence d’un inventaire entièrement tactile grâce à la tablette Wii U parachève une ergonomie et un confort de jeu total.
The Legend of Zelda : The Wind Waker présente un univers bien différent, toujours aussi riche et généreux, au charme indéniable et à l’humour omniprésent. Car l’histoire ne se prend pas toujours au sérieux et certaines cinématiques ou situations vous arracheront de larges sourires. Une aventure longue et passionnante qui abonde aussi de quêtes annexes ; mini-jeux, quarts de cœur, cartes aux trésors, etc… Explorer de fond en comble ce vaste monde vous demandera un sacré investissement, dont vous vous accommoderez avec plaisir tant le level design voit juste du début à la fin. Chaque lieu ayant bénéficié d’un grand soin dans sa réalisation. Notez en revanche que, malgré des donjons et des boss réussis (d’ailleurs l’affrontement final s’avère selon moi l’un des plus marquants de la saga), la difficulté n’est guère relevée.
En guise de conclusion il ne me reste plus qu’à souligner l’excellente bande son, sans m’éterniser car après tout la série nous aura rarement, pour ne pas dire jamais, déçu sur ce point. Ainsi de nombreuses mélodies, parfois un peu discrètes à mon gout, vous accompagneront de fort belle manière. Je préfère insister une ultime fois sur la magie qui entoure ce titre, théâtre d’une formidable épopée bonifiée par un remake HD bienvenu. Simplement grandiose.
Franz26 a dit (17 Avril 2016 à 09:31)
Deuxième acte d’un jeu divisé en trois parties, Starcraft II - Heart of The Swarm reprend là où s’était arrêté Wings of Liberty. On évitera tout spoil scénaristique, mais c’est fort logiquement la race Zerg qui sera privilégiée dans cet opus et qu’il faudra mener à la victoire !
Je vais essayer d’être moins exhaustif qu’avec son aîné puisque Heart of The Swarm n’est, en soit, qu’un prolongement et bénéficie de toutes les qualités déjà évoquées ici :http://www.seriebox.com/jeux-video/starcraft-2-wings-of-liberty__pc.html
Commençons avec une réalisation solide bonifiée par une direction artistique somptueuse et un univers fantastique. Rien que ça. Si on retrouve le même moteur graphique, agrémenté de quelques améliorations, le constat se révèle encore d’excellente facture. Le design toujours aussi léché des unités, des bâtiments, des maps, et de tout ce qui forme l’univers de Starcraft mérite les mêmes éloges tant le résultat force l’admiration. Les Zergs permettant d’exprimer une originalité visuelle et conceptuelle peu banale.
Car il faut admettre que cette race s’avère assez particulière et possède des mécanismes moins instinctifs qu’à l’habitude. On passera un trop plein de détails sur le gameplay, sans prise de risque mais parfaitement maitrisé, pour aller à l’essentiel : bordel que c’est bon ! Blizzard nous offre une nouvelle campagne passionnante aux missions variées et très plaisantes, bourrées d’objectifs bonus et de challenges secondaires. Comme dans Wings of Liberty, vous profiterez d’un QG au sein duquel il sera possible d’améliorer les unités, d’effectuer des missions secondaires, d’en rejouer certaines afin de débloquer tous les succès, ou encore de converser avec les membres de « l’équipage » (de l’essaim en l’occurrence). Bref, toujours cet aspect micro-gestion vraiment agréable. En sus de quelques nouveautés (unités, pouvoirs, etc…) notons quand même une évolution salvatrice attendue de longue date : il n’y a plus de limite au nombre de guerriers sélectionnables ! Un luxe non négligeable vu les hordes de Zergs que vous enverrez sur vos misérables ennemis.
Deux mots sur le scénario. Ce dernier tient en haleine jusqu’au cliffhanger final introduisant Legacy of The Void, et profite d’une mise en scène irréprochable et de cinématiques soignées. Que demander de plus. Évidemment une fois le mode solo terminé il est temps de se lancer dans le on line o combien exhaustif ! A vous la joie des missions bonus en coop, du versus, et des modes arcades très addictifs que font vivre la communauté. Une durée de vie à toute épreuve donc, personne n’en aurait douté.
La bande son assure également avec des thèmes excellents et un doublage Français de qualité ! L’ensemble au service d’une immersion implacable. Car, et j’avais déjà insisté auparavant, l’univers et l’ambiance de cette saga n’ont que peu d’égaux en la matière. Inutile d’y revenir (cf. lien en début d’article).
Deuxième chaînon du projet Starcraft II, Heart of the Swarm se révèle aussi réussi que Wings of Liberty. A mes yeux il dépasse même son aîné, Blizzard ayant profité de l’expérience engrangée pour y apporter quelques améliorations opportunes. Un nouveau chef d’œuvre du genre qui annonce un troisième acte magistral, pour un ensemble d’anthologie. A suivre.
Franz26 a dit (05 Mars 2016 à 08:57)
C’est une évidence : les Donkey Kong Country ont largement contribué à l’âge d’or de la plate-forme 2D. Après un premier volet exceptionnel ayant fait l’effet d’une petite bombe, Rare remet le couvert et sort en 1995 Diddy’s Kong Quest, toujours sur Super Nes. Si l’effet de surprise est passé, la naissance d’une licence mythique se confirme.
Techniquement Donkey Kong Country 2 se révèle encore plus fin et détaillé que son aîné, poussant la console dans ses derniers retranchements. Une claque visuelle pour l’époque, figurant parmi les plus beaux titres de la machine ! Les niveaux fourmillent de détails, les décors sont variés, colorés, et le jeu bénéficie d’une animation exemplaire. D’ailleurs Diddy et Dixie nous régalent avec leurs petites mimiques ! Aujourd’hui encore la réalisation se révèle charmante et très agréable.
On retrouve une jouabilité quasi parfaite, précise et intuitive, et les quelques nouveautés ne déstabiliseront pas les fans du premier opus. Une recette qui offre une prise en main facile et un plaisir de jeu immédiat. Ce qui n’empêche pas le titre d’être exigeant puisque doté de passages très délicats et, surtout, abondant de secrets et d’endroits à découvrir souvent bien camouflés ! Ainsi le finir en ligne droite ne vous gratifiera pas d’un pourcentage de finition bien élevé. La richesse et la profondeur de Donkey Kong Country 2 lui confèrent en effet une durée de vie à toute épreuve.
Profitant d’une inspiration magistrale chaque niveau s’impose comme un modèle de level-design, bourré de bonnes idées qui se renouvellent régulièrement. Cette variété, tant dans la réalisation que dans la façon d’aborder le gameplay, apporte une saveur particulière à l’aventure. Et ce n’est pas l’originalité des boss qui nous contredira car ces derniers jouent leur rôle à merveille. Mention spéciale à K. ROOL, ultime obstacle avant la fin du jeu et qui donnera du fil à retordre même aux plus aguerris d’entre vous !
Finissons avec un point non négligeable : la bande son. Toujours à l’image de son prédécesseur, qualité et diversité sont les maîtres mots d’un travail sonore exceptionnel, partagé entre musiques d’ambiance et pistes épiques entraînantes. Des thèmes qui marqueront pour certains l’histoire du jeu vidéo, c’est dire.
Tiraillé entre nostalgie et objectivité, entre souvenirs d’antan et plaisir de jeu pur (forcément un chouia moins éclatant aujourd’hui), il est difficile d’attribuer une note à un titre aussi mythique. Donkey Kong Country 2 : Diddy's Kong Quest reste une référence intemporelle de la plate-forme 2D, un modèle d’ingéniosité aux mécanismes huilés et au gameplay parfaitement dosé. Considéré par beaucoup comme le meilleur de la série, impossible de rester de marbre devant un tel chef d’œuvre.
Franz26 a dit (17 Février 2016 à 07:43)
"sans même en avoir jouer presque un seul" > Orthographe mis à part, cours rattraper ton retard sur les FF plutôt, du 4 au 12 surtout. ^^ Non plus sérieusement si tu aimes les jeux musicaux, celui-la ne devrait pas te décevoir tellement il est bien fichu. Et tu en auras pour ton argent ! Je trouve cependant dommage d'aborder un tel titre sans "ressentir" les compositions comme le ferait un amateur de la saga. ;)
Franz26 a dit (02 Février 2016 à 07:50)
Après un sympathique Hitman Go, Square-Enix insiste dans la voie du jeu de réflexion en adaptant les aventures de la célèbre Lara Croft sur mobile. On retrouve donc un puzzle-game où le principe sera de faire progresser notre héroïne en résolvant des énigmes.
A la manière d’un jeu de plateau, Lara se déplace case par case et doit traverser le niveau en échappant aux monstres et pièges en présence. Chaque monde est découpé en divers stages, eux-mêmes divisés en plusieurs zones. Vous ferez face à des situations et des énigmes intelligentes qui mettront vos neurones à l’épreuve. Malgré quelques passages tordus rien de très difficile si l’on fait preuve d’un minimum de logique. De ce fait la durée de vie s’avère plutôt faible. Comptez moins de 10h pour en voir le bout tranquillement, dernier contenu additionnel compris et avec toutes les reliques dans la besace.
Techniquement le jeu s’en tire bien via une patte graphique très colorée, et telle une peinture animée chaque tableau fait preuve d’une esthétique agréable. Un rendu original du plus bel effet. On remarquera aussi un réel travail sur le level design et l’ambiance générale. Mais avec le recul impossible d’ignorer un certain manque de profondeur, même si un effort a été fait au niveau de la mise en scène. Constat identique pour la bande son : convenable en soit, on reste sur mobile et ça se ressent avec des bruitages et thèmes d’ambiance discrets.
J’ai décidément du mal avec le peu d’immersion qu’offre le jeu vidéo sur Smartphone. Même si il ne faut pas généraliser car ce n’est pas le point fort de ce genre de titre, adapté pour de très courtes sessions de jeu. Quoiqu’il en soit Lara Croft Go se révèle un bon divertissement, et vu son prix dérisoire il serait dommage de passer à côté.