Indiana Jones et le Cadran de la Destinée

Une fois passé le prologue parfaitement chorégraphié mais quelque peu gâché par la quasi absence de prise de vue réelles, on est projeté dans une film sur fond de voyage dans le temps qui reprend les thématiques abordés dans le 4eme opus (un héros vieillissant plus en phase avec son monde) mais le fait d'une façon moins ridicule, notamment grâce à l'ajout du personnage de Phoebe Waller-Bridge.
Indy est dépassé, et on le ressent jusque dans les scène d'actions, puisqu'on lui préférera de la plongée sous marine ou de la conduite de tuktuk aux habituelles cabrioles et combat à mains nues de la saga.
Ce côté un peu moins "grandiloquant" des scènes d'actions couplés à un scénario facilité par un Mcguffin des plus ennuyant rend l'ensemble vraiment longuet.

Du coup, ce Indy 5 est au final un film bien moyen. Meilleure conclusion à la saga que le 4ème opus, j'espère sincèrement qu'ils ne tireront pas encore plus sur la corde et laisseront le chapeau de l'aventurier raccroché.

Voici l'avis de Faim de séances :
https://www.youtube.com/watch?v=9FZAL7FtKZU

Indie et le scénario invisible...

Ben voilà, c'était divertissant quoi. Des séries de cascades dans tous les sens, avec des personnages globalement inintéressants/antipathiques et sans que l'on puisse piger ce qui se passe et pourquoi tout le monde se bat/se sauve.
Je plussoie le syndrome McGuffin.
J'aurais aimé la même chose, mais avec une histoire qui tienne la route.

Là, on tombe un peu dans le registre des franchises, on va voir un épisode pour les avoir tous vus. Pour la qualité, on repassera.

Divertissant c'est sûr mais que c'est long et abracadabrant.....

Je l'ai vu au cinéma hier soir, c'était sympa à regarder, j'ai passé un bon moment. J'ai trouvé la première heure extrêmement longue, pour moi il fait 1h de trop. Après on retrouve vraiment tous les codes des films d'Indiana Jones (le sac sur la tête, les courses poursuites, les ponts en bois, les cavernes, les notes d'humour...). J'ai bien aimé les références aux précédents films et j'ai beaucoup aimé la fin par contre.

Une belle réflexion sur le temps qui passe et un Indiana vieillissant mais toujours fringant. Douce nostalgie quand tu nous tiens.

Je le considère comme le précédent, que je n'ai pas détesté. Il joue beaucoup sur les vibes nostalgiques, il y a beaucoup (trop) d'action pour un Indiana Jones je trouve, et la fin fait un peu kitsh exagérée.
Je trouve dommage qu'ils n'aient pas réexploité le concept du 2, plutôt qu'une énième chasse au trésor, ça change et c'est aussi du Indiana Jones. J'avais grillé le concept dès le titre, en fait (destinée ? mmmh...), et en pensant à ce qui n'avait pas encore été exploité comme truc surnaturel, pour encore aller dans la surenchère. Mais la fin et le vrai but du bidule ramène un peu du pragmatique à la chose, et rend ça plus acceptable. J'ai bien aimé comme le film retombe sur ses pattes à ce sujet.
Maintenant, Indy et Marion sont de vraies grands pères/mères, c'est fou. Mais ça va, l'âge d'Indy est pris en compte, et il laisse souvent l'action à d'autres.
Bon, et les 'memberberries fonctionnent ; sur la scène de toute fin (le renversement de la scène emblématique du 1) :')

Franchement une plutôt bonne surprise, après que le 4e opus avait fait sombrer la franchise dans le grotesque. Finalement revenir aux fondamentaux (l'accent sur l'archéologie, les nazis...) a du bon: le film est solide à défaut d'être vraiment original et malgré quelques invraisemblances qui n'entament pas trop sa tenue globale. Mads Mikkelsen apporte une épaisseur au personnage du méchant. On pourra regretter des scènes d'action un peu longues, au détriment des éléments d'énigme qui auraient pu être plus développés. Phoebe Waller-Bridge tire son épingle du jeu et le côté "Papy Indy" est moins surjoué que dans le crâne de cristal, ce qui fait qu'Harrison Ford apparaît moins décati et garde une certaine prestance. Bref, un bon divertissement, sans prétention. Et puis on est toujours de retrouver les accords iconiques de John Williams. Par contre, je déconseille vivement à quiconque de suivre l'exemple des protagonistes en matière de plongée sous-marine !

Je note 16/20 le plaisir que j'y ai pris, et pas vraiment le film en lui-même. Et parfois, c'est très bien comme ça.

Je me suis laissée complètement emporter par l'ambiance retrouvée, la musique qui fait beaucoup et bien sûr Harrison Ford qui a toujours autant de présence dans le rôle.
La nostalgie fonctionne bien et pas à vide (Marion, Sallah). J'aurais aimé moins d'action et plus d'énigmes archéologiques, mais c'est une honorable conclusion qui efface la honte du Crâne de Cristal.

Pire épisode de la saga tout en restant touchant au vu de la tendresse qu'on a pour les personnages. C'est bien ce qui sauve ce volet qui est assez ronflant malgré l'audace du final.

Bordel, le personnage féminin pas intéressant (en même temps 4 scénariste masculin) a quand même gâcher le film, vu sa présence. Aussi chiante que le gosse d'indi dans le 4.
Et Darbois pas trop en forme ^^".

Icône de mon enfance, érigée au rang de divinité du 7é art, Indiana Jones est et à toujours été pour moi une saga extraordinaire. Jusqu'en 2008 et la sortie de cette infâme drouille moisie de "Kingdom of Cristal Skull" qui n'a strictement rien de défendable, même le regard d'Indy sur l'affiche du film semble dire "Ma place est dans un musée... ou dans un frigo".

Bref.

Autant vous dire qu'à l'annonce d'un cinquième opus de la franchise, j'ai été pris d'un rire caustique, jaune, amer, cinglant comme un coup de fouet. Comprenez-moi... Depuis le rachat de Lucasfilm par Disney, il n'est sorti de cet antre quasiment que des productions au mieux oubliables ou franchement nulles la plupart du temps, avec, on ne sait même pas comment c'est possible, quelques exceptions brillantes qui se comptent sur deux doigts d'une main.

Mais... ! Appelez ça un plaisir coupable, appelez ça la nostalgie, appelez ça de la naïveté ? A l'évocation des notes de musique du thème emblématique concocté par John Williams, mon talon d'Achille a été titillé et me voici, deux mois après la sortie du film, dans une salle obscure, avec un mal fou à contenir mon excitation.

Et deux heures et demi plus tard, mon sac à vomi est toujours sec ! Incroyable et vrai. Et si "The Dial of Destiny" n'atteindra jamais le rang de film culte, il aura au moins eu le mérite de redonner des couleurs à un chapeau bien malmené.

La scène d'intro nous ramène tout droit dans le passé, avec un Harrisson Ford rajeuni et fringant. Techniquement c'est bluffant, même si toute la séquence transpire la CGI à en avoir mal au crâne, même si tout se passe de nuit afin de cacher la misère... et bien ça fonctionne. On regrettera que, comme dans "Kingdom of Cristal Skull", cette intro soit en lien direct avec la suite du film, comme pour ne pas trop perturber nos cerveaux ramollis avec une sous-intrigue tavu. Putain. Monde de merde.

Et de retrouver notre archéologue à la droite la plus folle de toutes les universités, dans un 1969 où il ne semble plus avoir sa place. C'est dommage d'utiliser ce poncif vieux comme Érode, Indy ne méritait pas de devenir un vieux ronchon vivant dans un appartement moisi de New-York. A croire que sa place est dans un musée.

Mais bien vite, les scènes s'enchaînent, l'humour fait mouche, juste comme il faut, et l'aventure nous happe sans crier gare et nous entraîne à travers la Méditerranée dans une course pour retrouver un artefact mystérieux. Qui permettrait à son possesseur de voyager à travers le temps. Thématique centrale de cet opus, le temps qui passe et nous accable, l'opposition de la vieille garde face à la jeunesse fougueuse, et les nombreux retours vers le passé, que ce soit avec des flashbacks ou bien avec d'anciens personnages dont les apparitions ne sont rien de plus que des... apparitions. Notre vénérable professeur Jones s'en sort plutôt bien du haut de ses presque 80 balais et il s'adapte en s'épargnant autant que faire se peu. D'ailleurs, il me semble qu'il ne tire aucun coup de feu ?

Les autres personnages tentent de prendre la relève, mais hormis Teddy, joué par Ethan Isidore, je les ai trouvés tous bien creux. Helena joue les têtes brûlées, Jürgen Voller est un méchant nazi... Enfin un nazi quoi, y'a pas de gentil nazi mais c'était pour souligner qu'il était vraiment pas gentil. Mais il est mal écrit. A la fin, bah il meurt hein, mais là où les méchants des 3 premiers films avaient des morts marquantes, celui-ci crève dans son coin. Prenez aussi l'agent Mason qui est mise en avant au début du film avant de se faire dessouder manu militari... Mais pourquoi ? C'est comme le pilote qui roupille dans l'avion que Teddy vole (haha)... Il est là, il se réveille au milieu d'une tempête, il vitupère, il voyage dans le passé et tout le monde s'en fout. Mais pourquoi ? Qui vient foutre autant de personnages inutiles ?

C'est comme tous les "Conseillers COVID" qui sont cités au générique. Y'en a qui ont vraiment du s'emmerder pendant la prod' !

Enfin. C'est un miroir de l'Hollywood actuel : du remplissage à foison. Mais remplir avec du vide, ça donne du vide. Et on en arrive à l'accepter et à se dire que c'est un film sympa. Oui même moi j'en suis là, c'est pour vous dire à quel point je suis blasé.

Oui, y a la nostalgie Indiana Jones, y a quelques scènes qui fonctionnent mais c'était trop long pour ce que ça raconte. A peine mieux que le 4 franchement. Le passage dans le temps était aussi ridicule que les Aliens.
J'ai préféré la scène d'intro avec le Indy plus jeune, même si on ne retrouve pas du tout pas la maestria de Spielberg à la réal. La démonstration technique donne quand même un effet Uncanny Valley où le perso semble étrange par moment.
La photographie est pas ouf non plus, j'attendais beaucoup.mieux de Mangold. les cgi sont pas fou fou non plus. Je repense notamment à cette scène où il est sur le cheval pendant la parade. Ca fait mal aux yeux.
On parle aussi des persos qui passent leur temps à se tirer dessus mais dès qu'ils s'attrapent, allez on tape la discut. Une course poursuite du coup pas très crédible et sans suspense plus les minutes passent.
Bref, c'est dommage d'avoir fait revenir Indy pour un scénario aussi plat et inintéressant.

J'ai aimé la vibe globale du film. Il traine un peu en longueur, définitivement il aurait pu être plus court mais on revient un peu plus à l'essence d'un Indiana Jones. Le casting est bon, le visuel aussi, ça donne une dimension un peu plus moderne et propre tout en restant authentique malgré un scénario prévisible et un manque d'imagination niveau histoire et personnages.
Il est meilleur que le précédent (en même temps pas très compliqué) mais il restera définitivement en dessous des trois volets originaux.
Alors par contre je peux pas m'empêcher mais sérieux [spoiler] le seul avion qui se fait persécuter c'est celui des méchants et l'autre, pas une seule égratignure [/spoiler]. Ah et aussi j'aurais préféré que [spoiler] Dr Jones reste là bas, mais je pense qu'on a pas encore tiré tout le lait de cette pauvre vache. Tu me diras après si c'est pour en avoir un meilleur qui cloture mieux la saga que celui ci pourquoi pas mais notre cher Harrison Ford commence à se faire un peu vieux. [/spoiler]

Pas déçu !

Le rajeunissement dans la scène d'introduction est ouf.
Par contre tout le budget est passé là ? On vois les fonds vert tout le long du film, ça gâche presque toutes les scènes tellement les effets spéciaux sont bas de gamme.

2h40 de poursuites... D'un ennui profond ! La fin est ridicule...

inutile, ennuyant et Phoebe Waller Bridge

Avant d’écrire mon commentaire, je tiens à préciser que je n’ai vu qu’un seul Indiana Jones et il y’a tellement longtemps que je ne sais plus lequel (XD) donc je pars vraiment comme un amateur.
Un film d’aventure américain d’une saga qui a pris de l’âge et c’est bien la le problème. En effet, malgré une aventure trépidante ( quoique un peu répétitive : On trouve un truc, les méchants arrivent et on repart pour quelque chose d’autre ) avec de bonnes scènes d’actions qui nous font rentrer dans le film, on sent qu’il est temps pour Harrison Ford de raccrocher ( tout comme Indiana Jones d’ailleurs qui devient un peu relou ). Mention spéciale à Phoebe Waller-Bridge et Mads Mikkelsen qui sont très bien dans leurs rôles respectifs dans des personnages fades et déjà vus.
La musique iconique reprend quant à elle toute sa place mais à vraiment toutes les sauces ce qui n’en fait plus un événement qu’on attend avec impatience pour la fredonner !

Ça reste néanmoins un film d’aventure qui se regarde sans réfléchir ( on parlera pas de la fin qui est bancale ) et m’a donné envie de voir les précédents opus qui je l’espère seront meilleurs