Indiana Jones et le temple maudit

Ce volet m'a plus plu que le précédent, un bon mélange d'action et d'humour sans aucun temps mort (les longs blabla qui rendaient le premier film mou ont disparu et c'est tant mieux !). Le scénario est plus simple mais c'est sans importance, le divertissement est bien là et c'est ce qui compte.

Ça n'a pas très bien vieillit, c'est devenu un peu "kitch" mais j'adore !
Comme le dit Pieuw, il n'y a aucun temps mort et c'est bourré d'humour :)

J'ai eu plus de mal avec ce volet : je n'ai pas aimé le thème, qui est un peu trop noir pour moi je pense. Mais sinon, il est très bien !!

Bon, on ne pourrait plus voir autant de clichés sur les Chinois, les Indiens et les femmes de nos jours, le film a assez mal vieilli mais j'ai largement préféré cet opus au précédent. Plein d'actions et une histoire bien sympa avec Demi-Lune qui amène beaucoup.

J'ai toujours vu ce volet à part des autres, beaucoup plus orienté humour et presque parodique :p Mais je l'aime autant que le précédent, pour différentes raisons.

Bons points : la bande originale superbe, la scène de poursuite dans les wagons de la mine.
Mauvais points : l'écriture du scénario, le personnage féminin absolument inutile et insupportable (faîtes un jeu à boire, buvez une gorgée pour chaque fois où elle crie ou dit qu'elle s'est cassé un ongle, vous allez passer une bonne soirée!), un prêtre hindou qui arrache les coeurs de la poitrine comme un sacrificateur aztèque (!), un jeune maharadjah qui utilise une poupée vaudou, un piège avec des piques qui met une éternité à se refermer, le grand saut depuis un avion qui va se cracher sur un bateau gonflable qui flotte magiquement dans les airs (nique la physique!!!), et j'en passe...

On sent clairement que le réalisateur a surfé sur la vague du succès du premier volet pour engranger un maximum de pognon sans se soucier de la qualité de son film. Vraiment décevant.

Le mal aimé de la trilogie (Quoi ? Il n'y a que 3 films Indiana Jones) se sera pour ma part bonifié avec le temps. Celui que je mettais volontiers un poil en retrait par rapport aux deux autres, se hisse aujourd'hui sur la première marche du podium.

Plus sombre et plus violent, mais aussi plus dingue et plus spectaculaire.

Rien ne pourra défendre le personnage de Willie, faire-valoir qui n'apporte rien au film si ce n'est une montée de décibels. Seul raté féminin de la saga, précurseur des talons aiguilles en terrain hostile (coucou Jurassic World), décrié unanimement... A quoi bon tirer sur l'ambulance ?

A contrario on citera Short Round, l'acolyte attachant qui nous livre les scènes les plus émouvantes du Dr Jones, ou Mola Ram le méchant sadique et cruel le plus marquant des aventures de l'archéologue.

Étrangement, c'est bien ce second volet qui accuse visuellement bien plus son âge que son prédécesseur. Enfin... pas si étrange que ça puisque le nombre de matte painting a explosé et que les incrustations sont également beaucoup plus nombreuses. C'était certes le summum des effets visuels en 1984 mais l'épreuve du temps n'aura pas été tendre. Cela étant dit, est-ce que je vais aller chier sur Metropolis parce qu'il est en noir et blanc ?

Spoiler : non

Spielberg, grand enfant devant l'éternel, qui se retrouve à mettre en scène toute une ribambelle de gamins torturés, quelle épreuve cela a du être pour lui (remarque, il n'était pas tendre avec Elliot dans ET deux ans plus tôt). Merci George Lucas qui voulait se sentir moins seul avec son Empire Strike Back d'une noirceur tragique.

N'en demeure pas moins qu'on tient là un héros au grand cœur chamboulé, qui va en baver autant que son Han Solo. C'est peut-être ça qui finalement me plait tant dans ce film, ce grand retour d'Indy aux deux tiers du métrage, magnifié par un nouveau thème musical (mon préféré !).

C'est également le seul film dans lequel on voit concrètement l'effet positif de la quête d'Indiana Jones, avec une relique qui retourne là où elle doit être, et tout un village qui revit.

Très rythmé, lorgnant souvent avec la surenchère et les passages qui enfoncent de gros doigts dans le fondement des lois de la physique, le film n'en finit pas pour autant de divertir et d'amuser. N'hésitant pas à réécrire les mythes (mais c'était déjà le cas avec l'Arche d'Alliance, et ce sera le cas avec le Graal), on comprend bien vite qu'on est pas devant un cours d'archéologie, même si la chaîne "Analepse" tend à défendre certains points évoqués par le film.