Cosmopolis

La bande annonce m'avait laissé perplexe pour un film de Cronenberg mais en fait non, on a bien à faire à un film du canadien avec ses plans caractéristiques, ses dialogues paraissant à côté du scenario mais au final indispensables au fil de l'histoire, le ton complétement décalé, le rythme lent... Même si ce n'est pas une création originale, j'ai l'impression que Cronenberg revient à sa période "Crash", "Le Festin Nu" avec un film dont on a du mal à saisir toutes les symboliques et les liens entre les dialogues (même si ça reste beaucoup plus compréhensible que "le Festin Nu" par exemple). Ceux qui connaissent le réalisateur par "A History of Violence" et "Les Promesses de l'ombre" risquent de bien s'ennuyer et auront du mal à rester éveillés tout au long du film. De mon côté, j'ai aimé !

J'étais dedans...mais je crois que je n'ai rien compris. Mais le tout m'intriguait fortement, j'aime bien ce genre de films... Mais là, malgré toutes mes interrogations et mon attention, je n'ai pas percé à jour le mystère de Cosmopolis...j'ai bien quelques théories mais toutes aussi farfelues les unes que les autres...En fait, il faudrait que je le revois attentivement pour me faire un réel avis...J'lui mets la moitié en attendant d'en savoir + x)

C'est vrai difficile à comprendre au premier visionnage mais avec un autre cela devient un film réellement superbe

Un film impossible à noter, je ne peux pas dire si j'ai aimé ou non car il s'agit ici d'un pur objet Cronenbergien dont la vision ne s'adapte pas à l'état d'esprit. Il s'agit ici de l'inverse. A ne pas regarder si on n'est pas disposé à lire entre les lignes car il s'agit ici d'une expérience exigeante, telle celle qui est proposée pour "le festin nu" comme le souligne Doryan (même si l'oeuvre de Burroughs m'est moins inconnue que celle de Don DeLillo). Ma seule certitude reste que je n'y ai pas été indifférent et qu'il m'est nécessaire d'en faire une deuxième lecture.

Une œuvre étrange que ce Cosmopolis. Je n'ai pas lu le livre, n'étant pas attiré par cette thématique, du coup j'ai peut-être raté l'essence (bah tiens pour un film qui se passe à 75% dans une Limousine, hahaha...) qui fait la force brute du film. Tout ce que j'y ai vu, c'est une métaphore de notre société, du point de vue des très très riches, coupés du monde réel, enfermés dans leur bulle, représentée ici par la Limousine, sur fond d'effondrement de toute une économie. Mais je n'ai pas compris les délires d'Eric, les passages à moitié éthérés aux dialogues qui n'ont aucun rapport avec la choucroute. Est-on témoins d'un rêve/cauchemar ? Demeure la patte de Cronenberg, qui livre ici un film esthétique, mais au rythme longuet.

Ambiance très spéciale, les dialogues ont souvent une emprunte philosophique. Le personnage est énigmatique, plongé dans une spirale contre laquelle il se ne bat pas au contraire il s'y enfonce. La fin laisse libre cours à notre imagination.

Mais... mais... mais c'est nul ! Une étoile pour la performance de Pattinson et c'est tout.
Il ne suffit pas de murmurer des mots compliqués pour construire un discours philosophique, il ne suffit pas de critiquer le capitalisme pour pondre un chef-d'oeuvre.

J'ai rien compris.

Je dois avouer que je n'ai pas tout compris... Mais Robert Pattinson me fait mettre la moyenne !

C'est d'un chiant, tout se passe dans une limousine, le jeu d'acteur est pas top, les dialogues a mourir d'ennuis, bref au bout de 45mn on n'a pas envie de voir la suite

J’ai plutôt aimer. Il a réussi à me surprendre. Avec le meurtre du chef de la sécurité et la fin. J’aime quand les films va la ou je m’y attend pas.

Robert Pattinson ma surprise.

J'ai plutôt aimé le fond comme la forme, que j'ai eu plaisir à analyser. Malheureusement, ça m'a totalement fait sortir du film quand j'aurais du me laisser happer par celui ci... Difficile de ne pas trouver e temps un poil long du coup.
C'est en tout cas une oeuvre singulière, aux confins de la poésie et du cinéma. Puis en le remettant dans le contexte post 2008 (pour le fond) et post Twilight (pour la forme de Pattinson), ça en jette quand même.