Mijak a dit (19 Mars 2022 à 14:55)
J'ai été surpris par le changement d'avec Bioshock 1 & 2. Là où ses derniers se concentraient sur Rapture, la cité sous-marine, et son ambiance, ici on change du tout au tout. On change même d'époque ! Début 20e (contre 2e moitié 20e pour les premiers jeux).
Nous revoilà donc dans la peau d'un humain, dans ce qu'on découvre vite être une ville impossible, pour le coup, comme l'était Rapture : Columbia. Cependant, ici, pas d'ambiance oppressante, pas d'isolement : Columbia est certes une ville coupée du monde, mais elle y a ses habitants, et son ciel bleu constant. Du coup l'ambiance est très différente des premiers jeux, d'ailleurs durant Bioshock Infinite on ne tue plus des chrosômes à moitié humains ravagés par l'adam, mais des... humains en bonne santé, en fait.
Dans l'ambiance donc, on est plus proche d'un Far Cry que d'un Bioshock 1 ou 2.
Le gameplay, strictement parlant, diffère peu des deux premiers, on retrouve armes et toniques (les plasmides).
Là où le jeu change du tout au tout, hormis l'ambiance, c'est la mise en scène. Dès le début, la narration nous emporte complètement, notre personnage y est partie prenante, et le fait que Columbia ait sa vie à elle (contrairement à Rapture qui était une ville morte), donne un côté très immersif à Bioshock Infinite. Les PNJ parlent entre eux, et écouter, lire, prendre son temps quand on peut, nous fait vraiment nous imprégner de son ambiance.
Même si je regrette un peu Rapture, que j'aimais mieux, je dois avouer que Bioshock Infinite fait tout en mieux à mon goût, car son histoire est de loin plus recherchée et tortueuse que dans les 2 premiers jeux, tout en gardant cette critique de l'American Way of Life, comme les deux premiers jeux où Andrew Ryan représentait le libéralisme américain et la démesure capitaliste, ici Comstock (et Fitzjones) représente le puritanisme d'une société blanche raciste, très religieuse, etc. Bref toujours très malaisant, mais on a l'impression de vivre dans le moment du cauchemar (là où dans Rapture le temps glorieux était déjà passé). S'ajoute à ça la question sociale des révoltes et des révolutionnaires, et d'autres choses plus fantastiques et complexes...
Bref, j'aime beaucoup.
Mijak a dit (16 Mars 2022 à 21:08)
Pendant un bon moment, je l'ai considéré un peu comme le premier ; effectivement, plasmides, armes, chrosomes, petites sœurs, on n'est pas dépaysé.
Ici on a un changement de protagoniste, puisqu'on incarne un Protecteur, "Delta", et on a donc une relation privilégiée avec les petites sœurs, et plus particulièrement Eleanor, qui va être le coeur du scénario.
Je l'ai donc trouvé aussi bien que le premier, et la fin apporte plus d'intérêt, j'ai trouvé, ainsi qu'un éclairage sur les petites sœurs, et une réponse à la question qu'on peut se poser de leur nature et de WTF ELLES SE BALADENT DANS UN IMMENSE CIMETIERE PLEIN DE MONSTRES !
Bref il m'a autant sinon plus plu que le premier Bioshock, donc rien à redire :) Il n'est pas plus long, bien que je ne puisse pas dire avec précision, et n'amène rien de plus dans le gameplay, sinon un changement d'arsenal.
Ah, si, puisqu'on est un "Monsieur P.", on peut se trimballer avec des petites soeurs et récolter de l'Adam pour nos achats.
Mijak a dit (06 Mars 2022 à 23:34)
J'aime l'ambiance, mais le côté D&D du RPG, avec jets et chances de toucher etc, c'est un style que j'affectionne pas trop. Tout semble moins impactant, moins vivant, et je galère bien trop pour y prendre du plaisir (le fait que le manque d'endu puisse tuer vos persos avant la santé, qui est secondaire du coup, vous rend facilement tuable, et voir que nos coups estimés à tant font en réalité 1 ou 2 dégâts - quand ils touchent - c'est rageant)
Niveau sorts et stats c'est plutôt une usine à gaz dès le début. C'est compliqué, quoi, et ça m'a un peu rebuté aussi pour ça. Le jeu parle à son public et ne cherche pas à se rendre accessible. Je note pas puisque je m'estime pas être le bon public, du coup je peux pas vraiment argumenter autre que mon goût perso (et j'ai joué que 5h).
Mijak a dit (27 Février 2022 à 21:33)
Très beau, à la fois graphiquement et poétiquement :)
Par contre euh, je l'ai fini en une heure seulement, j'ai loupé des trucs du coup ? Malheureusement, impossible pour moi de savoir, et la lenteur de la marche, nécessaire par ailleurs, ne m'a pas donné envie de faire du backtracking. Encore une fois, je me suis laissé porter par le flot du récit et du personnage, mais hélas le jeu a un contenu caché pour lequel il faut être scrupuleux et minutieux.
Mijak a dit (16 Février 2022 à 22:34)
Un jeu en pixel art, une sorte de point & click de SF cyberpunk bien sympa, sans grande originalité (un détective privé, ancien flic, augmenté, dans un monde avec des androïdes partout), mais avec une ambiance bien réussie, si on aime le genre.
Il n'est pas très compliqué, les énigmes sont souvent assez faciles, et il propose parfois des quêtes annexes à l'histoire principale.
Mijak a dit (15 Février 2022 à 13:55)
Un "idle-game", plus qu'un clicker, vu que le gameplay ne se limite pas à cliquer à l'infini, mais a une petite dimension stratégique dans la formation selon les buffs des persos, etc.
Mais oui, on se fait vite chier comme dans un clicker, et le jeu exploite toutes les mécaniques addictives pour nous pousser à continuer "encore un peu".
J'inscris pas le temps de jeu, puisque dans un idle-game, ça n'a pas de sens (vu que le but est de faire autre chose en même temps et de le laisser farmer sur de plus ou moins longues périodes)
Je l'ai désinstallé après la première utilisation, et 1h à farmer de l'or pour pas avancer du tout. On comprend vite que tout le reste du jeu va être exactement pareil.
Mijak a dit (12 Février 2022 à 19:11)
Un point&click qui se veut rétro, et qui le fait plutôt bien, dans la musique, les doublages, et bien sûr les graphismes.
Il est assez court, pas très difficile, ce qui permet d'y jouer sans buter trop longtemps sur les énigmes.
L'histoire, d'une histoire d'investigation sur un meurtre, va amener à une intrigue fantastique que j'avais pas vu venir, mais qui est rapidement révélée. Rien de bien original, toutefois.
Le jeu est jouable gratuitement, de la volonté des créateurs.
Mijak a dit (03 Février 2022 à 22:00)
Très beau, graphiquement, mais aussi dans la symbolique des mondes et images qu'on traverse. Le tout est épuré, avec une musique douce, des couleurs simples et plutôt pastels, du coup c'est très reposant. J'ai beaucoup aimé.
L'intérêt est porté sur l'ambiance, les ressentis, et le gameplay plate-formes/casse-tête sert cela, donc le jeu est assez facile pour que tout soit fluide et ne bloque personne trop longtemps, tout en ayant plusieurs mécaniques qui sont apprises au joueur et réemployées dans les divers mondes traversés. Il rappelle en effet les jeux du genre de Journey, qui font jouer, avancer et stimulent quand même les neurones, tout en ayant un fond qui vous transporte.
Mijak a dit (27 Janvier 2022 à 01:48)
Genshin Impact est un jeu qui donne une bonne impression de liberté :) N'ayant pu jouer à Zelda BOTW, j'expérimente les hauteurs et l'escalade ici, ainsi que le planage et les longs voyages.
C'est un réel plaisir de surplomber une vallée, de voir le monde à ses pieds, d'être au-dessus des nuages et de planer sur des distances incroyables. Ou encore de planifier un trajet, escalader en plusieurs fois des parois immenses... (j'aime bien l'escalade). Et les décors sont assez beaux.
Toutefois attention, le RPG a ses limites.
Déjà, bon, même si on est sur un jeu chinois, c'est du matériau japonais, dans le sens où on a des archétypes japonais tout ce qu'il y a de plus attendu. Disons que pour les weebs, ça tombe bien. Autrement, c'est un concert de répliques clichées, de mise en scène d'isekai navrant, de designs dignes de TOUS les MMORPG asiatiques classiques, des lolis, des beaux gosses ténébreux, et de la niaiserie en pagaille. Si le jeu essaie un peu de faire de la diversité, avec des pays ou des peuplades différentes, il essaie pas trop fort. L'histoire est là encore classico-classique, dans le style fantasy d'anime japonais, des dieux, des cultures mignonnes, des nations ennemies, et le héros qui est un étranger venu d'ailleurs (d'où le isekai, un peu, toujours pratique pour exposer un monde nouveau, scénaristiquement) qui a un avantage étrange sur les autres habitants du monde...)
Les design, comme j'ai dis, sont calculés pour faire du commercial et au goût de tout le monde, aucune surprise. On ne peut pas changer (encore) les tenues, et du coup, contrairement à BOTW, dans la neige c'est parfois totalement hors RP voire absurde (pour un jeu qui utilise la mécanique de froid), mais bon on n'est plus à ça près.
Côté gameplay, là on entre dans l'appréciation subjective, les goûts personnels ; basculer sans raison d'un perso à l'autre, c'est totalement hors RP bien sûr, nullement expliqué par le scénar, jamais mentionné, bref perso ça empêche toute immersion, mais passons.
Pas un jeu pour moi. Le gameplay à base de switch permanent enlève tout intérêt aux persos, et au final on joue seul face aux ennemis, même si on bascule constamment. L'interaction entre les éléments est cool (façon Divinity OS), mais mon genre de jeu n'est pas ceux qui demande de gérer cinquante truc en temps réel en même temps.
Le côté gatcha du jeu (tirage au sort de loot box - les "voeux" - pour collectionner des persos), fait qu'on a constamment en tête le fait qu'il y a des meilleurs persos, donc on a envie de looter, forcément. C'est le modèle commercial du jeu. Du coup on tente, on fait des "voeux", et soit on a une infime chance de gagner un perso plus puissant, soit (le plus probable) non. Alors on continue, etc. (à noter qu'il n'est jamais nécessaire de payer avec du vrai argent, si on a du temps devant nous)
Et on se retrouve donc avec des persos qui n'ont pas été présentés dans le jeu ; ce gameplay de bascule de personnage rend la scénarisation secondaire ou absurde (on se retrouve par exemple avec untel qu'on ne connait pas, et qui nous sera introduit par l'histoire longtemps après). En fait, l'histoire fait comme si le gameplay n'existait pas : durant les cutscenes par exemple, tout perso déployé sera remplacé par notre avatar de joueur (le.la "voyageur.euse"). Les persos de vos équipes ne sont pas considérés comme avec vous, dans l'histoire (pour ça qu'on peut parfois aller parler à un PNJ avec le même perso, dans notre équipe, zéro souci).
Dans les bonnes idées, après, il y a le système d'xp ; par cartes gagnées (quêtes ou coffres, etc), qu'on attribue nous-mêmes aux persos qu'on veut. Ce n'est pas que l'équipe déployée qui xp, ce qui évite donc de devoir changer les membres actifs, si on n'a pas envie, pour pas en avoir à la traîne.
Autre chose, les quêtes levélées. Je trouvais ça chiant au début, arrivé à un point la suite de l'histoire te demande d'être niveau tant, donc tu dois faire des petits trucs à la con, ou explorer, en attendant. Mais ça pose un rythme, ça coupe le récit certes, mais durant des pauses, et ça permet de varier les activités. C'est bien, donc, ça évite d'enchaîner la même chose trop longtemps.
Ensuite, le côté F2P. Ce qui veut dire : des récompenses. Des récompenses tout le temps, à chaque pas, pour chaque connerie qu'on fait. Toujours garder le joueur satisfait et lui donner envie de faire un pas suivant (puisque le modèle commercial c'est comme les réseaux sociaux : "plus l'utilisateur passe de temps chez nous, plus il y a de chance pour qu'il paie"). Forcément, depuis le temps que les F2P existent, ils savent faire. Du coup c'est hyper chronophage. Les distances sont immenses, et même s'il y a beaucoup de téléporteurs, il va falloir courir, faire des quêtes fedex, buter des sacs à PV... on connait la chanson.
Mais les quêtes sont quand même bien plus diversifiées que dans d'autres MMO (celui-ci n'en est pas un, mais en tant que F2P nécessitant une connexion, j'assimile).
Bon, j'ai arrêté après une durée suffisante. Je n'ai pas tout exploré (car le monde ouvert ne l'est pas tant, en fait, puisque l'accès à certaines région est scripté), mais on saisit la boucle de gameplay.
Mijak a dit (26 Janvier 2022 à 12:54)
Ah ben le IX sur DS, je l'avais pas fait du coup. (Et, j'avoue, je suis là aussi parce que XI, avec Chronopolis et ses voyages dans les anciens opus, m'a rendu curieux.)
Entre le VIII et le XI du coup ! (le X est un MMO), on a ici un Dragon Quest 3D mais sur console portable, donc forcément graphiquement pas fou-fou. Cependant, on y retrouve les éléments qu'on retrouvera dans le XI et qui manquaient au VIII, comme les quêtes, et les monstres SUR LA MAP, et pas en combat aléatoire ! C'est sympa, y a pas à dire, ça fait vivre les lieux traversés.
Oui parce qu'ici on a presque de l'open-world, mais pas tout à fait, plus libre que dans le XI, mais moins open (console oblige, j'imagine) que dans le VIII (on change souvent de zone, avec le petit cut de chargement).
Cependant, gros moins pour moi, on sent qu'ils étaient ambigus sur le sujet des combats, car certes les monstres sont évitables, mais... bah ils sont putain de rapides, quoi. Quand ils vous repèrent - et parfois (souvent) ils vous spawn devant la gueule - vous pouvez difficilement les éviter.
Du coup ok, pas de combat aléatoire, mais parfois ça revient au même, voire même pire, quand vos personnages immobiles se font aggro par un monstre qui marche au pif et cogne votre perso.
En définitive, c'est même plus chiant que les combats aléatoires. Avec ceux-ci au moins vous êtes assurés de faire une certaine distance, avant que le combat ne se déclenche. Ici, selon le positionnement des ennemis et leur agressivité (et où ils apparaissent), vous pouvez parfois JUSTE faire un pas une fois votre combat fini pour en avoir un second. C'est assez infernal.
Ensuite, niveau du cœur du jeu, bah je suis pas emballé.
Moi, ce que j'aime bien dans les JRPG, c'est les histoires. Et là, bah, ok, on a l'histoire du protagoniste, mais du coup pas de compagnons ! Ou plutôt, des compagnons recrutés, ou qu'on crée nous-mêmes dans la taverne. Alors certes on choisit les job qu'on veut dans notre équipe, mais... bah ils sont inexistants, quoi. Aucun impact dans l'histoire, aucune interaction, forcément...
Je soupçonne que cela soit dû à la mécanique multijoueur, qui fait qu'on peut jouer avec des avatars de potes, dans notre partie, avec le wi-fi de la console. Décidément, Nintendo sait bien tout gâcher.
C'est donc une histoire autour de notre protagoniste, et une légère contextualisation est mise dans le recrutement de notre équipe (à l'auberge du Havre des Aventuriers), mais aucun attachement n'est possible, car il ne sont pas introduit et durant les cutscenes ils ne sont pas présents.
L'aspect un peu moche des graphismes est entre autre pour permettre cela : personnaliser notre personnage, et le voir ainsi dans les cutscenes. Oui, car grande première, dans DQIX on crée notre perso, garçon ou fille, et son apparence sommaire. Étonnant pour un JRPG, j'ai trouvé.
Côté bestiaire et mécaniques globales, on est dans la série, rien de nouveau, sinon, quand même, le système de vocations (des jobs quoi) qui sont réassignables, et d'aptitudes conservées entre les jobs. Une mécanique intéressante.