Mijak a dit (21 Janvier 2022 à 23:15)
J'ajoute un autre com pour parler des rôles.
Le jeu, avec les rôles (Ingénieur/scientifique/ange gardien pour les gentils, métamorphe pour les imposteurs), prend un côté encore plus prononcé "loup-garou", ce qui complexifie le côté stratégique et donne possibilité de vraiment creuser la subtilité pour chacun des deux camps.
Le jeu a ça de bien cependant, pour contrebalancer la complexité ajoutée qui n'est peut-être pas au goût de tous, de laisser la possibilité, par le réglage de ses règles, d'activer/désactiver certains rôles, changer leur fréquence/pouvoir, ou carrément jouer sans eux, comme avant.
Les comptes ne changent rien, personnellement sur PC, je ne sais pas dans quel cas c'est problématique.
L'ajout de la MAJ des rôles a aussi ajouté un côté progression, xp et achat de cosmétiques. Ça ne sert à rien, sinon pour avoir du choix, et le niveau d'une personne permet d'estimer son temps de jeu (mais n'a pas de lien avec une quelconque performance).
Mijak a dit (12 Janvier 2022 à 20:04)
Bon, perso je pensais que ce jeu Lego allait plus m'ambiancer que d'autres, mais non. C'est chiant, quand on y joue seul. Le silence des persos et le "collectathon" n'arrange rien.
Mijak a dit (07 Décembre 2021 à 23:33)
J'avais déjà vu un let's play il y a longtemps, aussi quand j'ai eu l'occasion d'y jouer récemment, je m'y suis lancé.
Un jeu d'action/infiltration à la troisième personne, dans des zones ouvertes : un objectif à atteindre, et vous passez par où vous voulez. Un peu comme dans un Dishonored, dans le style de parcours libre et peu découpé (une mauvaise manip et on se casse la gueule de son perchoir. C'est pas Assassin's Creed quoi)
Niveau scénar, de la Fantasy classique, là aussi avec un style un peu steampunk qui pourrait rappeler Dishonored. Mais une opposition humains/elfes, et Styx au milieu de tout ça, avec son propre objectif. Le caractère du perso est attachant, un antihéros irrévérencieux mais honnête.
Chaque mission est divisée en 4 zones, chacune assez grande. Entre chaque mission, retour à la planque où on peut dépenser ses PC (gagnés avec les objectifs, principaux et secondaires) pour améliorer nos compétences.
Un jeu prenant, car il demande de la concentration, et posé, car le but ici est d'être calme et patient. Et garder son sang froid quand on assassine un gars dans le dos de son pote.
[spoiler] le combat de fin, en mode corps à corps et à découvert, est stupide dans un jeu d'infiltration, mais bon, c'est le seul moment alors ça ne gâche pas tout [/spoiler]
Mijak a dit (06 Décembre 2021 à 20:03)
Très beau, le gameplay raconte vraiment beaucoup de chose sur la relation entre les frères, l'asymétrie, etc.
La musique m'a fait penser à The Witcher 3 (rien à voir je sais).
Très court hélas, c'est peut-être la seule chose qui pèche, ça limite l'investissement émotionnel qui déjà fonctionne très bien. Si, un peu trop facile aussi, peut-être, niveau creusage de tête. Tout est trop fluide et téléphoné, c'est dommage, j'aurais bien aimé que les deux frères soient face à des challenge plus ardus, dans l'esprit de certains, avec les crochets ou le tuyau, ou même le passage avec la cordée.
Mijak a dit (06 Décembre 2021 à 00:30)
13h en facile, bon.
N'étant pas un fan de FPS et moins encore de FPS d'horreur, j'étais dubitatif, mais l'univers m'attirait beaucoup.
Eh bien heureusement, ce n'est pas un FPS conventionnel, puisqu'on a ici des pouvoirs, en plus des armes, et le (relativement) peu de munitions pour celles-ci fait que le jeu n'est pas un shooter bête et méchant.
Pour le côté horreur, bon, c'est pas de l'horreur, l'ambiance est "juste" oppressante et certains ennemis sont... inquiétants. Mais le fait qu'on ait la maîtrise et du pouvoir sur eux m'a empêché de ressentir ce stress bloquant que d'autres jeux m'ont hélas donné, m'empêchant de découvrir leurs univers.
Bref du coup une très chouette expérience. Je tenterai le 2, mais peut-être pas tout de suite.
Mijak a dit (28 Novembre 2021 à 23:31)
Un peu comme l'a fait X-com, ce jeu me martyrise, parce que, comme X-com, toute la tension du jeu réside dans le fait qu'on soit constamment dans la survie et la lutte, qu'il y ait toujours des choses qui aillent pas, que la défaite ne soit pas juste une occasion de se reprendre, mais nous enfonce encore plus (vous avez un super perso niveau X ? Pas de chaaance, il est devenu fou, refusait les soins et a péri comme un con).
Le jeu est très beau cependant, j'aime beaucoup son ambiance sombre, ses thèmes lovecraftiens très gothiques et basés sur la folie des horreurs indicibles etc.
Mais hélas chaque session est courte car après un ou deux donjons je suis nerveusement épuisé et j'ai juste envie d'arrêter, et puis le fait que je m'en sorte avec un mort, ou un malade (physique/mental/les deux...), ça me décourage très vite.
Mais bon, le jeu permet, au fil des donjons, de développer ses infrastructures qui aident les runs suivantes (comme X-com) en renforçant certains persos (je ferai jamais ça, vu que sur un malentendu ils peuvent mourir définitivement), ou en pouvant en recruter de plus entraînés.
Du coup la récompense est maigre, les espoirs d'amélioration réduits, bref l'idée du jeu, j'imagine, nous faire ressentir le désespoir dont le narrateur nous rabat les oreilles à chaque lancement du jeu.
Mais quand il n'y a pas un minimum un sentiment d'amélioration et de maîtrise qui me permette de mieux appréhender le jeu, moi ça me fait tomber la manette des mains.
C'était un peu l'appréhension que j'avais en le commençant - reconnaissant ses qualités indéniables, mais voyant trop de gens souffrir dessus -, et je vois que c'est confirmé ; c'est pas pour moi.
Mijak a dit (23 Novembre 2021 à 21:42)
Les game over après avoir reçu trois coups c'est saoulant.
Le jeu est intéressant dans son gameplay, pas que le pur combat d'ailleurs. Mais omg certains trucs sont tellement crispants, et puis les dédales, le nerf du truc, c'est du donjon procédural inintéressant en enfilade.
En bref, ce n'est pas mon genre de jeu (parade, action, soins), hélas parce que j'aime bien tous ses à-côtés (évolution des armes, construction de ville, inventions et photos...)
Côté visuel, on est sur de la PS1-tier (rappelant un peu du FF9), donc rien à voir.
Mijak a dit (16 Octobre 2021 à 12:42)
Ah ! Enfin ! Je m'y suis mis !
Le successeur, en quelque sorte, de DQVIII, puisque entre les deux on avait pas eu d'épisode aussi ambitieux graphiquement et en solo. Et onze ans après !
Du coup, forcément, la différence est de taille. J'étoffe ce commentaire au fil de ma partie et de ce qui me vient.
DQVIII m'avait époustouflé en 2006 par son open-world, en tant que JRPG, j'en revenais pas. Ici, si on a une impression de grandeur similaire, en revanche on n'est plus dans un open-world, mais plus, comme FFXII, dans des zones ouvertes qui se succèdent. Je trouve ça très dommage, et le considère comme un gros recul. Un peu dans la même logique, en mer, plus d'accostage sauvage où on veut, mais des ports prédéfinis et assez peu nombreux, en fait, comparé à la liberté que laissait DQVIII.
Cependant, merci les progrès de la technique, plus de temps de chargement pour entrer dans les intérieurs, et les zones sont très grandes, ainsi que le champ de vision très étendu.
Sur cet espace de jeu, autre chose qui change radicalement : plus de combat aléatoires (du moins sur terre). Oui-oui, un choix choquant, qui au départ m'a paru étrange, car je me demandais comment allait se faire le leveling, du coup, au cours de l'aventure, si on pouvait esquiver les monstres (ceux-ci gambadent dans les zones, ce qui donne un côté vivant et peuplé au monde). Mais au final, ça va. La contre partie (peut-être malheureuse) c'est qu'on level-up plus rapidement... :/ Du coup c'est plutôt facile, en général. Et puis parfois il y aura trop de monstres pour les esquiver, ou bien ils vous fonceront dessus...
En parlant de facilité, autre GROS changement : fini les actions de nos personnages à prévoir pour le tour à venir, ici on passe dans un système à la Final Fantasy (FFX en fait) : les actions se jouent comme d'hab selon l'agilité, mais sont choisies et exécutées dans la foulée. Ça permet des choses, certes, mais encore une fois, ôte de la difficulté/stratégie... (résultat peu de game over ou de perso mort, alors qu'on rappelle la résurrection à l'église fait partie du gameplay - ici aussi le jeu se permet un changement, d'ailleurs, il propose plusieurs choses à la mort, dont le chargement d'une sauvegarde plutôt que ressusciter et perdre de l'argent)
Pour revenir sur l'aspect facilité, certains pourront appeler ça "casualisation" (ç'en est), mais beaucoup de choses sont faites pour faciliter la vie du joueur. Que ce soit les déplacements, la téléportation en intérieur, le fait de pouvoir acheter les ingrédients manquants immédiatement... c'est pas pour me déplaire, mais on sent qu'on est pris par la main. Et la téléportation en intérieur enlève tout intérêt au sort "évac".
Sur un autre plan, j'aimerais aussi notifier un détail (mais de taille) : les graphismes. Alors oui, c'est très beau, animé... bon... à la japonaise, on va dire (des robots, ils attendent qu'une tirade soit terminée pour avoir des réactions). Mais merde, le design de Toriyama, comment vous voulez qu'on en profite avec ces personnages en infographie-3D-synthétique-plastique ? DQVIII avait son cell-shading qui lui rendait vraiment honneur...
Une chose, en revanche, qui me plaît plus que le 8 : l'histoire. On n'est plus un larbin, il y a moins ce côté niais magique et bisounours omniprésent. Bien sûr, ça reste un DQ, du coup bon, les ennemis cartoons avec des jeux de mots moisis, l'humour dans les dialogues et la mise en scène, le manichéisme, certes... mais l'intrigue est full drama, assez sombre (avec plein de twists). Et ça, j'aime, ça implique plus je trouve, et le héros est beaucoup plus central. De plus, plus de persos, donc plus d'histoires, car ils sont creusés, s'intègrent dans le scénario. Un scénario d'ailleurs en plusieurs parties, qui surprend agréablement par ses à-côtés denses et nombreux.
Bon, et quelques mots sur Chronopolis, car on y accède assez rapidement et c'est très annexe : un moyen de faire un peu de fan-service et une détente nostalgique pour mettre l'histoire en pause. Un monde tout en 2D façon SNES, et des quêtes en lien avec les précédents opus de la série. C'est pas très fun à jouer, si on a pas la nostalgie. Mais bon, c'est pas difficile, donc pas chiant non plus.
En parlant de 2D, le jeu permet de faire l'histoire façon SNES (et repasser en 3D à loisir). C'est très intrigant, du coup, de comparer un même endroit (adapté au 2D, donc différent). Mais attention toutefois : le passage au 2D reboot le chapitre en cours ! Et le retour à la 3D ne ramène pas au point atteint auparavant.
(Et vu qu'on peut choisir le chapitre qu'on veut au passage en 2D, et qu'on garde xp, objets et or, c'est une sorte de New Game + possible)
Voilà. Bon, après, pêle-mêle, des détails :
- Bien pensé : Le sprint ou le cheval pour s'accorder avec les distances bien plus grandes.
- Un problème inhérent, je pense, à l'évolution technique : visuellement plus de détails, donc des détails "inutiles" ; toutes les portes ne sont pas ouvrables, tous les pots pas cassables. Le 8 pouvait se permettre d'être plus "vide" mais full "utile" (avec des coffres repérables de loin. Là avec la végétation et les coffres tout petits...).
- Le retour de l'alchimarmite (sous un autre nom et un gameplay intéressant), on le pige dès le début en voyant qu'on récolte des ingrédients. Cependant, pas de tentatives à l'arrache ou de triche avec les recettes du net : ici, c'est que par les recettes apprises in-game.
- Des mini-quêtes, listée dans un journal. Ça permet justement de contrebalancer ce côté osef du pexing en donnant parfois un prétexte pour aller buter du monstre (Chronopolis ajoute des quêtes, mais l'aspect rétro-hommage... on est nostalgique ou pas)
- Enfin de la VO ! Avec un tel style "animation japonaise", ça fait plaisir. Même si le fait que la localisation ait changé certains noms peut surprendre parfois (mais c'est parfois une bonne idée - on a échappé à Jade s'appelant "Martina" en jap).
- Grosse durée de vie, et pas artificielle, car le côté répétitif du JRPG à combat aléatoires n'est plus présent, du coup. Il y a juste beaucoup de contenu.
=> Je le note comme le 8, car il fait pas mal de choses en plus ambitieux (personnages, quêtes, visuels fournis, beaucoup de contenu scénarisé, pas juste du grind...) et l'histoire me captive beaucoup plus, mais en contrepartie il a reculé sur plein de points (zones de jeu délimitées et recyclées, un visuel, justement, plus propre mais moins beau, un gameplay de combat qui le rend trop commun).
J'ai terminé l'histoire principale en 76 heures, mais le post-game est bien foutu et promet des dizaines d'heures supplémentaires très prenantes, contrairement à DQVIII où on nous faisait charger la save avant le dernier combat en gros, juste pour les épreuves dragoviennes).
[spoiler] pour la toute fin ; les avant-derniers boss sont dans Chronopolis, donc en 2D avec ce système de combat chiant et très peu pratique (en plus d'être rétro) : on voit pas les statuts, on se représente mal l'état des PV... ça gâche un peu tout) ... et encore une fois, le recyclage du design de la forme finale de Mortégor pour le tout dernier est malheureux, je trouve [/spoiler]
Mijak a dit (13 Octobre 2021 à 02:00)
Sans surprise, l'écriture est plutôt ridicule (comme quand elle téléphone juste pour dire... bah rien, en fait, mais c'est pour le drama), et l'originalité du scénar niveau zéro (tellement vu ou lu, l'histoire d'une jeune aux pouvoirs psys récupérée par le gouvernement, notamment dans Charlie de Stephen King, premier SK lu, depuis 2004 ce genre d'histoire ne me surprend plus du tout ([spoiler] edit : en plus ses parents avaient aussi des pouvoirs psys, comme dans Charlie [/spoiler])), mais bon au moins on est pas dans une enquête policière sordide et un type accusé à tort (Fahrenheit et Heavy Rain). Cependant, la thématique fantastique du pouvoir, gouvernement, militaires, et fin du monde, c'est pareil que dans Fahrenheit.
On retrouve les thématiques clichées ou la romantisation chouchou de David Cage, comme les SDF. Les enfants bouh ils sont méchants entre eux des fois, et la niaiserie est quand même omniprésente. Enfin c'est plutôt la caricature ; franchement, la phase ado de Jodie ils ont pas fait d'effort. Mais passons.
Côté gameplay (haha), bah le jeu réussit l'exploit de faire encore moins jouer que dans Heavy Rain. C'est simple : parfois on oublie qu'on joue à un jeu, et soudain la vidéo s'arrête pour qu'on appuie sur un bouton.
Bon, sinon l'ambiance est là et visuellement les jeux des persos et tout, ça fait le taf. C'est bien immersif et prenant, on voit pas le temps passer.
(conclusion : j'aime pas trop les jeux qui font genre, qui se donnent des airs. Et celui-ci fait vraiment genre)
edit : la fin en jette, c'est pas mal. Je vais p'tet refaire des chapitres, mais certains sont si longs et chiants que j'ai pas du tout envie. Mais j'ai bien aimé la réponse à la question permanente : c'est qui, Aiden ? Ça marche bien, j'ai trouvé, même si la cohérence de tous ces concepts a du mal à se faire un chemin dans ma tête [spoiler] pouvoirs psys ? euh... ok. Mais pas que, du coup, vu que techniquement c'est Aiden qui fait tout ça, donc c'est lui qui est spécial... l'inframonde, ouais... et les monstres, du coup ? wtf ? pourquoi ils sont pas dans l'au-delà ? (oui j'ai choisi la fin au-delà) Parfois on est dans la théorie magique faible, le tgcm :/ Et pourquoi certains sont possédables et pas d'autres ? Pourquoi Jodie semble être immunisée ?(Enfin pas toujours, visiblement...) [/spoiler]
Je rajouterais que, (encore) des choses qui m'ont gêné :
- Jusqu'à la fin, les scènes de combat j'ai jamais vraiment maîtrisé, sur le papier ça a l'air clair (joystick dans la direction du mouvement, je crois), mais en pratique les mouvements sont souvent très fouillis sur le moment, ou alors le ralenti survient alors que rien n'indique vers où la mise en scène a choisi de faire esquiver Jodie.
- Le soucis plus général dans les jeux de David Cage se retrouve ici aussi : on nous fait croire qu'on "joue" un personnage (Jodie), mais c'est juste quand ça arrange le scénar. Des fois, pour une scène qui, entre un autre contexte, serait jouable, on ne nous laisse pas le choix. Par exemple, [spoiler] je n'ai pas du tout accroché à la romance avec Ryan et l'ai refoulé à chaque fois. Pourtant, jusqu'à la fin, le jeu nous raconte que Jodie l'aime et ils s'embrassent même de façon scriptée [/spoiler]. En d'autres termes l'immersion est bancale, le joueur est parfois incité à faire comme s'il pilotait le protagoniste, avec des QTE très proches de l'émotionnel (cf scène de la TS), mais à d'autres moment on est remis à notre place de simple spectateur distant et impuissant face au "film". Au final chez moi ça produit un côté osef et peu d'attachement au personnage.
Mijak a dit (07 Octobre 2021 à 02:20)
Comme God of War premier du nom, mais plus court et moins diversifié dans le gameplay. Le passage dans les enfers est plus long, esthétiquement c'est sympa. Le jeu est plus facile aussi.