Mijak a dit (09 Janvier 2021 à 23:07)
Un jeu bien sympa à jouer en effet avec des gens qui parlent notre langue, autrement avec le tchat du jeu et en anglais c'est très compliqué.
Le jeu rappelle les jeux de société style Loup-garou ou autre de coopération-mais-pas-trop, avec un objectif commun (ici effectuer des tâches simples) et un ou deux saboteurs/traîtres/imposteurs qui les en empêche.
Comme pour le Loup-garou, il y a des réunions pour mettre à mort le suspect, seulement ici c'est dès qu'un cadavre est trouvé, et il n'y a pas d'obligation de tuer quelqu'un.
Bref un mélange de jeu de société avec les mécaniques du jeu vidéo très bien pensé, où le gameplay est juste un support pour l'interaction, qui est le plus important (pour ça aussi que jouer en ne maitrisant pas la langue ou en ne pouvant être à l'égal des autres pour parler, ça handicape)
La compréhension des maps, tâches, rôles, actions, vient avec la pratique, et les nombreuses possibilités de personnalisation des règles permettent d'adapter la difficulté en fonction de l'expérience des joueurs.
Mijak a dit (14 Novembre 2020 à 21:29)
L'enrobage étant tout à fait sympathique et accrocheur, le principe du jeu reste le même qu'un cookie clicker : on fabrique des trucs facilement, puis on va chercher à faire plus, plus performant, plus rapidement, on va devoir penser à mille choses, et le jeu ne vous lâche pas un instant, pour s'assurer que vous ayez TOUJOURS quelque chose à faire : une fête, une commande, récolte de matériaux, développer vos relations, etc. Sans compter vos projets "persos", améliorer votre stuff, vos ateliers, bâtiments, explorer, etc.
Bref on l'aura compris, hyper chronophage. Un jeu qui nécessite d'apprendre le lâcher-prise (sauf si on est déjà hyper névrosé et qu'on aime avoir mille choses à gérer en même temps et prévoir les mille autres à venir), au risque de voir le burnout venir, car on ne peut pas tout parvenir à faire.
Du coup je suis mitigé, car clairement le jeu a saisi la recette de l'addiction vidéo-ludique et l'exploite à FOND, du coup on a vraiment l'impression d'être un hamster dans sa cage. Mais d'un autre côté c'est très immersif, car rapidement on apprend à connaître Portia et ses environs, on connait le noms de ses habitants, on en aime certains, moins d'autres. On est curieux de ce lore post-apo, et, ne le nions pas, le gamer aime faire des quêtes. Partout. Tout le temps. Avoir du loot, des récompenses, de l'expérience !
Bref un jeu qui sait sur quels boutons appuyer pour nous y faire passer notre vie...
Mijak a dit (07 Novembre 2020 à 16:14)
Un jeu assez captivant, de concentration et de précision, de la course réduite à une très simple définition : aller le plus loin possible.
Pas d'ennemi, pas d'arrivée, pas de départ. Le soleil se couche devant vous ; sur un décor très épuré, simplement en texture ensoleillée ou ombragées, et des formes, obstacles à éviter, un décor en 3D simple et sans distractions.
Le soleil donne l'énergie à votre véhicule ; il ne faut pas le laisser se coucher et éviter les zones d'ombres si possible. D'où le titre, car vous courrez littéralement après lui. Si votre vaisseau s'arrête faute de jus, perdu. Si vous explosez contre un obstacle, perdu.
Des bonus malgré tout, pour accélérer (donc rattraper un peu le soleil), ou augmenter ses points. Car chaque seconde en course augmente le compteur de points.
En ligne, la map de la course change chaque jour, apportant le renouvellement nécessaire, et les succès à débloquer vous permette de tuner votre vaisseaux avec certains atouts utiles et facilitateurs.
Mijak a dit (27 Octobre 2020 à 18:48)
Un GH bien sympa :) Il garde l'esthétique du 3, et son interface également (le rockomètre et le compteur de points sont juste passé à gauche). Ce qui change en revanche, c'est l'organisation du jeu : ici attention, faut de l'endurance. La progression en mode carrière se fait par "concerts", un enchainement de 4 chansons environ, l'une à la suite de l'autre.
Alors, le défaut du 3 est encore là, avant que le 5 ne le change : il n'y a pas de barre de progression dans la chanson, ce qui fait que régulièrement on envoie notre Starpower sur le parquet ou carrément pas du tout, parce qu'on a voulu l'accumuler et que bah, la chanson est finie. Eh ouais.
Par contre on reste dans le système de notation par étoiles correspondant au pourcentage de réussite, et pas des soleils selon les points gagnés, comme dans les jeux suivants. Du coup le starpower est, comme dans le 3, un plus qui ne détermine pas la "note".
Côté chansons, quelques wtf (comme "la Bamba" dans le concert final), quelques trucs peu intéressants, mais quelques perles aussi. Considérant qu'il y a un peu plus de chansons que dans le 3, ça va. Mais il reste en dessous de son prédécesseur et, selon moi, en dessous du 6. Mais au-dessus du 5.
Une seule chanson en français, vous allez dire c'est déjà bien, surtout que c'est Trust (au lieu de Superbus ou Naast), mais franchement, pour un tel titre et un tel principe (concert de par le monde) ils auraient pu faire un effort d'internationalité. Le 3 tentait un peu plus fort.
Mijak a dit (08 Octobre 2020 à 20:04)
Beaucoup moins inspiré niveau guitare (et même tout instruments confondus), peut-être parce qu'ils essayaient de faire une playlist plus éclectique et ouverte à tous ?
En tout cas on a des morceaux dont la présence n'a aucun sens, comme Sympathy for the devil (des Rolling Stones), qui n'a presque pas de guitare, et où on joue du piano donc, sur la guitare. Mais bon il y a de la basse.
Globalement donc, ce n'est pas une paylist qui fait la part belle à la guitare, donc assez osef pour ma part.
Egalement, l'interface se fait plus "propre", plus net, au détriment de l'ambiance. Ce jeu n'a pas beaucoup de saveur, là où le 4 gardait encore un peu de côté rock et où le 6 est carrément bien plus déjanté.
Mijak a dit (26 Septembre 2020 à 17:47)
Un jeu brainless à base de drifts et de boost. Reposant avec la bonne playlist dans les oreilles.
Mijak a dit (26 Septembre 2020 à 17:44)
Mieux au niveau scénar que son prédécesseur, mais moins agréable dans le combat, j'ai trouvé. Ou alors je n'apprécie plus autant, je sais pas.
Je l'ai délaissé hélas, parce que l'histoire, même si plus recherchée, reste très clichée, et je ne me suis pas attaché aux persos.
Mijak a dit (26 Septembre 2020 à 17:32)
Un jeu j'ai l'impression un peu délaissé, arrivé sur le tard après la hype Guitar Hero 3. Warriors of Rock (le 6e) donc, dans la lignée de Legend of Rock, essaye de pousser le délire très loin.
Et c'est peu dire ; ici on retrouve le casting habituel qui correspond un peu à des genres différents, mais on va aller les recruter pour délivrer le dieu du rock !
Chaque perso va donc avoir sa petite liste de chansons qu'on va devoir jouer pour remporter des points et les faire se transformer en des monstres volontairement très kitsh, et ainsi, avec notre groupe de 8 héros aux pouvoirs différents qu'on va acquérir (multiplicateur supérieur, SP facilité, bouclier, vies, SP qui multiplie plus...), on va sauver le monde du rock (la VF du narrateur fait plus nanar que kitsh hélas, elle gâche un peu tout).
Non sans, entretemps, être passé récupérer la guitare légendaire en se tapant TOUT 2112 de Rush. Un beau moment.
Alors on peut émettre des doutes quant aux choix de certaines chansons, on y ressent la volonté de popularité, entre Uprising de Muse et Bohemian Rhapsody, on pourrait légitimement penser qu'ils n'ont rien à foutre là (surtout quand on joue du piano à la guitare), ou que d'autres chansons de ces artistes auraient pu prendre place. En gros on sent certains morceaux dans le lot là pour être du fan-service, mais concrètement guitare en main on se fait un peu chier.
Bref moins inspiré au niveau musical que Legend of Rock, mais délirant et long dans son mode histoire. Parce qu'il y a beaucoup de morceaux.
Mijak a dit (14 Juillet 2020 à 18:28)
Rholala...
Rholalalalalala...
C'est la souffrance quand même ce jeu...
edit:
Un jeu très intéressant et stratégique, assurément.
Seulement, un jeu aussi très exigeant, difficile et injuste.
L'humanité en situation de faiblesse, une agence inter-gouv terrée dans un bunker, essayant de lutter contre une race supérieure technologiquement sur tous les points.
Le jeu se compose de deux aspect : le combat tactical-rpg, du tour par tour, équipement, capacités, couvertures, chance de toucher... et puis l'aspect gestion de la base : de l'argent tous les mois pour faire un nombre énorme de choses que vous ne pourrez PAS faire.
Le combat est dur, exigeant, injuste, il vous fera désespérer. Les couverture, même avec les bonus de protections multiples, ne seront jamais sûres, pas même souvent, en fait. Et si ladite couverture se fait exploser par un ennemi en début de leur tour, les autres vont s'en donner à cœur joie, dites-lui adieu.
Car oui, ici des gens meurent. Tout le temps. A chaque mission. Des soldats que vous avez entrainé, personnalisé, qui ont peut-être à leur actif une foule de missions réussies. Les PV sont pas énormes, les dégâts si ; en deux ou trois coups, pouf, adieu. Ils sont plus rapides, plus nombreux, et visent mieux.
L'argent que vous gagnez en début de mois dépend de l'implication de l'agence dans le monde. Mais pour augmenter celle-ci, il vous faudra construire des installations, des satellites aussi, et tout ça en passant du temps, donc en faisant d'autres missions qui vous tombent dessus, donc en perdant des gens. Donc en devant en recruter avec de l'argent. Les protéger ? Oui, armes et armures, mais ça coûte aussi. Des recherches pour améliorer l'ensemble, aussi très chères, des avions, des armements pour les avions, et l'entretien qui fait diminuer vos revenus par mois...
Et tout ça dans une course contre la montre, car les pays paniquent, il faut être partout, au risque de voir un pays quitter le Conseil et avoir moins de chance de gagner. Oui car on peut être game-over (pas en combat, ça non, un échec est juste un échec de mission), avec aucun espoir de rattrapage. Est-ce que j'avais déjà perdu il y a cinq heures quand j'ai laissé ce pays sombrer dans la panique ? Est-ce que j'aurais dû mettre mon argent là plutôt que là ?
Bref ce jeu est un calvaire.
Il est très dur. En fait, c'est le genre de jeu qui vous maltraite et ne vous donne jamais l'occasion de souffler ou de vous sentir serein. Il vous manquera toujours de l'argent, les combats sembleront toujours perdus d'avance, car ils seront à chaque fois plus difficiles.
Personnellement, je ne joue pas à un jeu pour souffrir, mais j'aime bien, a un moment, me sentir confiant, puissant, sûr de moi.
J'ai espacé mes parties, puis elles se sont fait de plus en plus courtes, car j'en venais à comprendre que je me forçais à y jouer, de plus en plus.
Voilà. Je ne l'ai pas encore désinstallé, mais bon. Il est là, mais franchement, j'ai plutôt envie de jouer à autre chose.
ps : JE JOUE EN FACILE ! (oui, j'avais commencé une partie en normal, je l'ai vite abandonnée).
Alors après, si vous voulez juste gagner et pas jouer, vous pouvez suivre un guide sur Internet qui vous dit comment faire votre partie. Mais bon, pour un jeu comme ça qui laisse quand même pas mal de liberté, je vois pas trop l'intérêt.
Mijak a dit (11 Juillet 2020 à 20:21)
Un très bon RPG tactique dans des USA post-apo, qui rappelle non sans raison Fallout bien sûr (les premiers surtout, pour le tour par tour et la vue isométrique - ici en vraie 3D).
Un jeu très complet mais très simple à la fois, avec ce qu'on pourrait attendre du genre : équipements, améliorations, compétences, jets de dés (pourcentage de réussite)... Comme dans tout tactical, chaque combat est à prendre au sérieux, le positionnement est à faire en amont, pour bien aborder les choses et préparer les embuscades (tirer le premier). Diversifier les compétences entre les 7 rangers qu'on contrôle (dont 4 qu'on peut créer au début), pour la courte portée, la longue portée, le corps à corps, gérer les munitions adaptées, avoir médecins et réanimateurs, etc.
L'histoire est sympa. Si je ne suis pas fan du côté flic post-apo des rangers, l'intrigue robotique m'a conquis, et énormément de libertés sont données au joueur dans les quêtes à faire ou pas, les choix de résolution, violence ou diplomatie, à soi-même d’interpréter ce qu'être un ranger veut dire.
Le jeu est long ; ne m'étant pas renseigné j'ai été surpris quand on atteint la moitié, qu'il reste encore tout une moitié (au moins). Il n'est pas avare de contenu, et comme dans Fallout et consor, ici post-apo est synonyme de tarés, de psychopathes, et de "ok ils sont complètement fous, mais est-ce qu'ils sont dangereux ?"
Bref du tactical comme j'aime, même si le genre post-apo n'est pas mon préféré néamoins.