Mijak a dit (25 Mars 2023 à 01:11)
Je trouve l'ambiance sonore et visuelle très sympa, et l'aspect graphique est joli et bien soigné. Les énigmes sont assez bien dosées en difficulté, elles font se creuser la tête mais ne laissent pas des heures à tergiverser non plus. Ce sont des énigmes de jeu d'aventure, rien de renversant (ça utilise pas la physique du jeu, ce sont juste des mécanismes).
Bien sûr, la thématique lovecraftienne me plaît, c'est surtout ça avouons-le. Mais le côté mystérieux et cyclopéen est bien rendu, sur cette île en apparence désolée et désertée, suivre les traces de l'expédition qui nous a précédé est intrigant et pousse à continuer. Le jeu s'enfonce dans son intrigue et va jusqu'au bout du délire, les dernières heures sont très belles.
Mijak a dit (19 Mars 2023 à 23:38)
Enfin découvert, l'époque j'ai vu tant de hype et de gens dessus, ma curiosité a été frustrée par le fait que je n'avais pas la Switch. J'ai donc joué à My Time At Portia (et testé Stardew Valley) que j'avais vu comparé à Animal Crossing NH.
Donc, qu'en dire, maintenant que je l'ai testé sur Switch ? Eh bien c'est ennuyant, gamin, moche et daté.
- Ennuyant, parce que pas d'histoire, et juste à tourner en rond sur l'île en ramassant des trucs (en gros) pour progresser et ramasser d'autres trucs.
- Gamin, bon, c'est Nintendo, je vais pas juger le public cible. Mais c'est très mignon, oui. Mais aussi, du coup, très superficiel et inintéressant (ça raconte rien), les archétypes de PNJ sont pauvres et creux (et peu diversifiés), les dialogues utilitaires et enfantins.
- Moche, question de goût certes, de design. Alors oui il y a de jolis effets ; lumière, vent, vagues... mais les persos sont des playmobils quoi. Il n'y a aucun investissement, rien qui permette de s'immerger.
- Daté, parce qu'un jeu en vision fixe, aussi limité dans son gameplay et ses interfaces, son déplacement, et sa carte, c'est ridicule comparé à ceux que je cite plus haut et les jeux bac à sable en général.
Bref je ne suis pas très curieux d'en connaître plus.
Bon après, les jeux sans histoire j'ai déjà du mal, mais il y a des exception (comme Minecraft) si la liberté est réelle. Là, non. Et en plus, le tout est enrobé de débordements marchands et de discours qui ne me plaisent pas, philosophiquement.
Mijak a dit (04 Mars 2023 à 02:14)
Comme pour le premier, pas grand chose change, juste quelques petits trucs en plus pour pas trop lasser (comme les quêtes), mais sinon, si on a aimé le premier, celui-ci ne détonne pas.
Le DLC sur Baba Yaga est sympa, ça change d'ambiance tout en restant inclus dans la trame du scénar.
Mijak a dit (18 Janvier 2023 à 02:08)
Le dernier opus de cette série !
Comme attendu, un DLC du 3 : même interface, même gueule, rien (ou presque) ne change.
Une différence dans le scénar, puisque, prenant la suite des évènements du 3, on se retrouve dans une situation assez inédite pour la série : on ne joue plus Rean, et pas juste pour le début (ou on nous fait retrouver Estelle et Joshua, pour le plus grand bonheur et fan-service des amateurs des épisodes PSP, et on retrouvera également les héros de la SSS de Crossbell), mais pour plusieurs dizaines d'heures. Exit donc l'académie, là on est dans une situation de crise, et ça change, et ça fait du bien.
Malgré tout encore une fois, côté scénar, on peut déplorer ce travers du "tout le monde est gentil, au fond" ; en gros on a des amis qui se foutent sur la gueule contre leur volonté, et le précédent opus a fait preuve de toute la lâcheté possible niveau scénar : il y a la guerre, oui, mais les gens sont rendus fous par une "malédiction". Non non, ce n'est pas du tout normal et horriblement humain, c'est maléfiiiique, bouuuuuh ! Du coup on peut se rassurer sur la nature humaine.
[spoiler] Autre chose affligeante : les morts ne sont pas morts, en vrai. Cette incapacité à mette du vrai drame dans leurs scénars, depuis le début des Trails, c'est d'un ridicule... ça fait du coup passer un super world-building à base de géopolitique et de nations en guerre comme un truc pour gamins [/spoiler]
Côté gameplay donc, comme le 3, avec des ajouts. Je me dis qu'en fait de base ils savent quoi mettre, mais ils amputent le premier volet pour donner une impression d'amélioration.
Et sinon : le jeu est facile, même en hard (et pas possible d'augmenter encore la difficulté lors d'une première partie). Il y a beaucoup d'outils pour faire de gros dégâts ou sauver ses persos. Les game over sont rares et absents à partir d'un certain moment.
La fin est attendue, satisfaisante à sa façon, mais mièvre et avec ce manque d'audace du jrpg qui ne supporte pas le drame et les méchants trop méchants.
Je rappelle que le jeu est TRES verbeux, j'ai souvent accéléré (possibilité ajoutée de façon plus simple et diversifiée), donc mis moins de temps que le scénar ne le voudrait.
Des scènes post-crédit sont présentes ; ne quittez pas, voire relancez la dernière sauvegarde pour voir la toute dernière scène.
Mijak a dit (07 Septembre 2022 à 19:01)
J'ai pas accroché, autant au gameplay qu'au style visuel. Et l'histoire, après 3h+, ne m'emballe pas (oui je sais c'est peu). Pas envie de me forcer à jouer pour peut-être apprécier ensuite.
Mijak a dit (04 Septembre 2022 à 18:54)
De retour à l'école !
Eh oui, à nouveau on a la vie scolaire qui nous appelle, mais cette fois-ci Rean n'est plus étudiant, il est de l'autre côté.
Une histoire qui commence après une relativement courte ellipse, et avec de nouveaux personnages (partiellement) et des persos découverts dans Trails in the sky (et Zero, et Azure) par-ci par-là et des refs qui relient l'histoire globale ( [spoiler] le passage à Hamel, avec la BO de Trails in the sky SC... [/spoiler] ).
L'ambiance est celle du premier un peu, mais dans un contexte scénaristique bien différent, puisqu'il fait suite aux évènements du 2 (Rean bosse donc pour l'Empire). Du coup, toujours un contexte militaire et scolaire, toujours une même base pour nous faire faire nos missions, même si (enfin) la question morale va être soulevée.
Et sinon, Rean est un peu toujours le héros d'anime harem, c'est affligeant, surtout qu'ici - alors que dans les précédents ils avaient réussi à rester corrects - le fan-service côté cosmétique à sauté le pas : bikinis, sous-vêtements... pour les filles seulement, bien sûr. Mais la personnalisation, si on a les bons DLC, permet d'avoir des protagonistes un peu moins vanille et uniformes (genre vêtements différents, chapeaux, coiffures, couleur de cheveux...)
A propos de sexisme d'ailleurs, toujours honteux : les cours non-mixtes (filles à la cuisine, garçons aux ordis), le fait que ce soit les gars qui aillent dans les panzers majoritairement... Mais bon, ça, ça peut aussi être mis sur le dos du fait que l'Erebonie est un pays de merde. Sinon, l'histoire est assez paritaire en terme de persos badass et puissants.
Il faudra attendre longtemps pour que le côté écolier soit mis de côté, car le jeu est plus long que ses prédécesseurs.
Côté gameplay, des nouveautés dans les boutons et l'interface (le si-bienvenue mode auto dans les cut scenes !), mais dans le principe on n'est pas dépaysé (arts, crafts, quartz...). Les mini-jeux changent aussi, mais pour le mieux : la pêche est un peu moins chiante et le jeu de cartes plus stimulant (oui bon c'est un jeu de cartes à collectionner qui ressemble à un Hearthstone eco+, mais ce n'est plus la plaie qu'était le Blade).
Il ajoute aussi quelques trucs en interactions avec l'environnement (avec cependant toujours cette casualisation : marqueurs de quêtes pour TOUT) ce qui est pas mal comparé aux précédents. Plusieurs fois je me suis dit qu'il reprenait certaines bonnes idées de Trails in the sky.
Côté visuel, tout est plus beau que dans les premiers heureusement ; c'est ici un nouveau jeu (contrairement au 2 qui était un peu le DLC du 1), donc nouveaux décors et nouveaux chara-designs. Les zones sont plus grandes, les persos et animations un peu plus travaillées. Toutefois, on reste dans une logique d'anime en CGI plutôt bas de gamme ou l'image sert juste à illustrer l'histoire sans en faire plus, encore une fois je vais comparer à Dragon Quest XI mais bon...
Une chose à noter, importante : on a dans celui-ci (uniquement) une version (texte) française ! Du coup bon, oui, c'est un peu déroutant pour certaines traductions (le "déclencheur cendré" ? Ou bien des fautes, des coquilles...) mais moi ça me permet désormais de vraiment lire les trucs de lore (on peut dire ce qu'on veut mais Trails a un sacré univers) et de prendre le temps de lire les dialogues non doublés des PNJ annexes.
Mijak a dit (17 Juillet 2022 à 19:12)
La suite directe du précédent jeu, comme pour Trails in the sky il garde le même gameplay et en rajoute quelques éléments, comme les slots de quartz à upgrader, ou un overdrive avec la personne linkée. Sinon, rien ne change côté visuel, et on a le plaisir de ne plus avoir cette simulation de vie scolaire.
Rien ne change sur le terrain, donc même défauts aussi, comme les objectifs de quête sur la map qui spoil toute énigme en disant où il faut aller.
Par contre l'histoire apporte beaucoup de nouvelles choses, nouvelles boucles, une autre routine, et des situation prenantes (bien qu'aussi verbeuses, omg le visual novel quoi...). D'un autre côté, niveau scénar on a encore un anime très médiocre (comme dans le 1), aucune prise de risque dramatique (personne ne meurt, tout le monde est gentil en vrai...), et un condensé de tous les clichés des séries animées japonaises.
Comme pour dans Trails in the sky (encore), c'est ici la seconde moitié d'un même jeu qui a dû être développé dans la foulée. On parcourt les mêmes maps (plusieurs fois) plus quelques unes qui nous étaient défendues durant le premier jeu, et on voit les mêmes têtes.
Une partie du scénar se déroule en même temps que des évènements de Trails to Azure (qui, avec Trails of Zero, se passe à Crossbell - on comprend l'intérêt du coup), jeu qui hélas n'a pas encore été traduit (depuis plus de 10 ans) mais qui devrait arriver en 2023.
Fini en 74h, un peu plus court que le précédent (qui avait pourtant une avance rapide générale).
Mijak a dit (01 Juillet 2022 à 23:49)
Trails of Cold Steel donc, qui arrive chronologiquement après Trails in the sky (et d'autres). Donc on retrouve des références connues, et l'histoire se passe en Erebonia, ce pays de débiles militaristes et impérialistes. Rho je suis mauvaise langue, mais bon, quand on voit leur académie... :/
Bref donc, on n'est plus du tout dans l'ambiance libre et aventureuse de Trails in the sky, ici on suivra Rean (oui fini la protagoniste féminine, faut pas déconner, c'est le Japon quoi).
Un protagoniste qui dès le départ m'a rappelé Joshua (2e perso principal de Trails in the sky), visuellement. On ne peut pas dire que le jeu bouillonne originalité, on peut même dire qu'il ne prend aucun risque dans ses designs, et particulièrement dans son héros, qui est LE protagoniste japonais par défaut : cheveux noirs courts, taille moyenne, diplomate mais pas effacé, courageux mais pas tête brûlée, mystérieux mais chaleureux quand même. Le mec moyen qui n'existe pas, qui ressemble un peu à tout le monde donc, juste ce qu'il faut pour que le plus de monde possible puisse s'y identifier et le trouver sympathique. Les autres persos remplissent les cases, également ; une tsundere, un mec gentil, des intellos à lunettes (avec la fille qui a une grosse poitrine, #Japon), bref on est dans un anime bas de gamme.
Le jeu, après un court tuto libre qui sera progressivement complété par des infos plus classiques, nous plonge dans la peau de Rean, nouvel élève au lycée militaire d'anime japonais par défaut (conseil d'étudiants, clubs, festival, uniformes sexistes, cours de cuisine pour les filles, informatique pour les garçons...)
Et donc voilà, à l'instar d'un Fire Emblem Three Houses, il y a une partie "school life", à base de quêtes, de points de relation, discussion, points de scolarité même (petit incitatif à faire attention au lore, pas si mal), puis les classique de la franchise : pèche, cuisine, et les trucs de JRPG classiques. C'est clairement pas le plus palpitant, et en regardant en arrière le voyage de Joshua et Estelle dans Trails in the sky, on est triste.
Mais bon, comme j'ai dit, c'est qu'une partie.
A côté de ça, l'histoire est, comme dans Trails in the Sky FC, sur un côté politique assez verbeux (longs passages narratifs, parfois 30mn sans jouer, façon visual novel) qui reprend le lore des Trails et fait parfois référence aux évènements de Trails in the Sky (et ses persos... il y a aussi des caméos). Le court gameplay d'intro nous foreshadow un truc grave qui nous met dans le bain. Il sera donc question de politique intérieure, entre le système de classes sociales qui oppose deux factions, et internationale, avec ses voisins, Crossbell et Calvard, et dans tout ça forcément des gens qui ont des intérêts... je vous préviens, je vous attendez pas à avoir les réponses à vos questions dans ce jeu-ci ; il n'est qu'une première partie.
Niveau gameplay, on est sur du solide et du semi-classique : on retrouve le système d'orbments de Trails in the sky, les quartz à équiper comme des matérias pour avoir nos sorts et bonus divers, et les combats se place dans un côté un peu tactical (mais il n'y a plus de damier). Pour le reste, c'est classique : équipement, accessoires, stats...
Visuellement, c'est correct (enfin pas dégueu, mais vraiment rien de spécial), le jeu nous offre d'un style anime en CGI qui a presque dix ans (2013), et hélas l'animation elle-même est assez moche, les persos bougeant comme des robots :/ C'est pas le meilleur du genre (je repense à Dragon Quest XI). Même pour 2013 c'est cheap, mais bon. L'environnement est sympa, mais bien moins ouverts que Trails in the sky.
A noter que le jeu a le même... travers, ou biais, que j'avais déjà noté dans DQ XI : il se casualise. Les quartz n'ont plus de contrepartie négative, les déplacements d'un endroit à l'autre au sein d'une ville peuvent se faire en voyages rapides instantanés, une fonction "turbo" permet de mettre le jeu en avance rapide, pas de game over, il y a des objectifs de quêtes indiqués sur la carte, et les bonus sont plutôt nombreux lors d'un combat (regain de vie, de CP, etc.). Le mode "normal" est hélas plutôt facile en vérité, mais c'était déjà le cas un peu pour Trails in the sky, surtout le SC (2 game over en 76h), et impossible de changer en cours de route.
Musicalement, c'est pas fou. On est sur du symphonique-électro, mais aucun morceau ne reste vraiment en tête. Les thèmes sont cependant plutôt adaptés au contexte, ça ne fait pas lever un sourcil (ni dans le mauvais sens... ni dans le bon).
Bref, le gameplay à lui seul parvient à faire de l'expérience quelque chose de plaisant et d'accrocheur, et l'histoire démarre au bout de presque 20h (!) de pas-grand-chose. Le côté "académie", l'ambiance, les persos, me plaisent pas, mais l'intrigue globale si, et la 3D permet plus d'immersion malgré tout, donc c'est prenant (et puis je suis un peu weeb alors même si je critique, j'aime bien). J'ai l'espoir que les jeux suivants changeront de cadre.
Mijak a dit (20 Juin 2022 à 12:37)
Seconde partie donc de cette trilogie, avec un jeu qui est donc la pure continuité, au jour près, du précédent. En terme de gameplay, c'est la même chose, sauf quelques ajouts qui ont pour but de, là encore, s'inscrire en continuité (pour éviter le "les héros ont tout oublié et doivent recommencer lvl 1" ). On a ainsi, dans les "crafts", la possibilité de faire des attaques communes avec d'autres persos, et des matérias... pardon, des orbments, de niveau 2 dont il faudra upgrader les slots (et leurs stats sont un peu modifiées, ça apporte un côté bonus/malus qui force la stratégie). Sinon, tous les dégâts, caracéritiques et niveaux partent des puissances atteintes dans le premier volet.
Il y a une vague allusion aux montres devenus plus forts etc, pour justifier qu'on ne tue pas tout ce qui bouge en un coup, du coup, niveau cohérence.
Le jeu corrige certains trucs crispants du premier ; les quêtes indiquent maintenant leur caractère urgent, moyen ou à long terme, et on nous laisse finir nos affaire de manière explicite avant de quitter la ville ("bon, on finit ce qu'on a à faire et on y va quand tu veux", "tu es sûre ? t'as rien à terminer avant ?"). Cependant, on a encore des cutscenes qui font avancer le scénar ou les quêtes parfois contre notre gré, nous transportant d'un endroit à l'autre, là où le jeu pourrait très bien nous laisser nous débrouiller ou, mieux, nous demander.
Par contre, comme dans le premier, les quêtes sont un petit plaisir à ne jamais snober : drôles ou intenses, elles apportent leur modification sur le monde, parfois des PNJ qu'on retrouve plus tard, si on a fait leurs quête. C'est souvent de la baston, mais pas que, le jeu nous demande parfois, comme dans le premier, de réfléchir, chercher, parler à des gens... En revanche, certaines nécessitent hélas d'avoir fait les précédentes (mais ça encore, il y a une cohérence scénaristique), ou d'avoir chopé un item (le système de pèche est nul, je me suis grillé dès le chapitre 3 et j'ai pas pu faire deux quêtes du 4 à cause de ça).
Niveau intrigue, c'est là que pour ma part j'ai trouvé que ça retombait un peu. On n'est plus tant dans l'aspect politique ou géopolitique (avec Liberl, Calvard et Erebonia, même si ça reste en fond, donc ça donne de la crédibilité au monde), mais sur du scénar de Shonen assez classique, et c'est bien dommage. En fait, très vite on nous laisse entrevoir ce dont il est question, et dans ma tête ça a fait : "tilt ! OMG non, pas Seven Deadly Sins !"
Car hélas on est dans ce genre de logique, c'est dévoilé dès le début : Joshua est un ancien membre super puissant de groupe de méchants, et très jeune il en est parti, mais du coup il se sent pas mériter une vie normale parce que c'est un tueur, et bla bla bla on a déjà vu ça cent fois. Et on a tout un panel de méchants dignes d'un shonen hyper cliché et attendu, à base de puissance incommensurable et de personnalités excentriques ou trop D4RK.
[spoiler] dès la 2e rencontre avec Renne j'ai grillé qu'elle faisait partie des méchants, le coup de la gamine ou du gamin yandere psychopathe est tellement téléphoné, dans ce genre de scénar attendu, du coup touuute la suite où ils sont crédules ça m'a un peu facepalm [/spoiler]
Heureusement, la prota c'est toujours Estelle, et elle envoie chier quelques clichés, donc c'est bien. Mais le ton reste bon enfant, très gentillet, très édulcoré, à base de gentils qui s'entendent et méchants contre qui tout le monde est lié, à base de sauvetages sans victimes, de pardons et de compréhension.
Dans tout ça, bah, globalement mêmes persos, et surtout mêmes décors. Et ça, c'est très dommage. On se retape donc Ruan et ses alentours, Zeiss et ses alentours, Grancel, Rolent, Bose... quelques lieux nouveaux, mais guère et rien de très grand. Globalement l'histoire se déroule dans la map du premier jeu (au moins on sait où sont les coffres).
En conclusion, un JRPG dans la plus pure recette : gameplay posé et peu innnovant, intrigue manichéenne sur fond de rédemption et d'amour, personnages archétypaux. A faire si c'est votre truc. Moi ça l'était, j'ai bien aimé.
PS : le temps indiqué est à nuancer ; j'y ai joué sur émulateur, donc avec des savestates parfois (ce qui raccourcit), mais en anglais (ce qui rallonge), et en faisant usage parfois de vitesse accélérée (permise par PPSSPP), ce qui fait que mon temps de jeu IRL est inférieur au temps de jeu enregistré.
Mijak a dit (09 Juin 2022 à 13:08)
Un JRPG que je n'ai pas pu trouver en français (visiblement il est arrivé en Europe mais semble pas avoir été localisé en fr, comme beaucoup de jeux, c'est bien chiant), donc en anglais :/ Du coup pour ma part ça me rebute un peu pour le lore (ces chapitres infinis de bouquins ou les discussions inutiles avec des PNJ, choses que j'apprécie d'habitude dans les jrpg).
Autrement, un JRPG assez classique dans le gameplay (compétences diverses, objets, équipement, auberges... à ça s'ajoute un système de cuisine pour faire ses propres plats qui serviront de potions). Les combats se passent sur une grille, donc l'emplacement a son importance dans le côté un peu tactical (mais vraiment un peu), puisqu'il sera possible de faire des AOE, etc.
La vitesse du PJ est rapide, ce qui contrebalance les grandes distances qu'il faudra parcourir. Au final on a un jeu assez rapide, et qui n'utilise pas les combats aléatoires mais disposés sur la map (à éviter ou à combattre, avec parfois des mobs agressifs). La possibilité de fuir un combat sans malus ni taux d'échec rend le procédé assez trivial. De même, le jeu n'a pas de game over qui nécessite de recharger, puisqu'un échec sera suivi d'une proposition de "réessayer" le combat.
Visuellement je suis pas fan, on est dans une sorte de Ys du passé, le côté persos chibi (sprites 2D sur décor 3D) et vue isometric-oïde (fixe, l'angle vertical et le zoom restent les mêmes). La caméra peut être pivotée, ce qui n'est pas rien mais parfois est un peu chiant pour s'orienter, quand elle se met toute seule dans un angle inattendu (où est le nord ? le sud ?). Musicalement aussi, rien de transcendant, très synthétique, mais ça fait le taf.
Chose étrange aussi ; les décors sont plutôt "inutiles". Ils sont beaux et détaillés, surtout les intérieurs, mais là où par exemple dans un autre JRPG on aurait des coffres ou des trucs à ouvrir pour trouver du loot, ici les maisons n'ont que des PNJ ou parfois rien du tout, juste du décor ; au bout d'un moment on comprend que ça ne sert à rien de visiter, hélas. Il n'y a pas de coffre dans les zones paisibles ; seulement quand il y a des mobs dans le coin.
Côté histoire, hélas on se tape pendant les premières heures du missionnage chiant de la guilde d'aventuriers qu'on vient de rejoindre (chose qui reviendra, mais les variations d'environnement et de situations sont assez grandes). Seulement après l'histoire commence, et l'intérêt m'a alors attrapé, et j'ai enchaîné les heures. Les persos n'ont rien de très original - ça reste un jrpg - mais l'histoire s’approfondit surprenamment sur une base politique et humaine principalement, sans la facilité habituelle très classique des JRPG du type qui veut réveiller un ancien dieu machin truc et qu'on se tape du début à la fin.
Les clichés du jrpg sont là cependant : un héros taciturne, une héroïne impulsive, une healeuse, une clone de Quistis... (à ceci près que, chose étonnante pour un JRPG, le perso principal est une fille).
Le jeu est TRÈS verbeux, raison pour laquelle sa traduction en anglais a tardé ; il y a beaucoup de texte, et le temps de jeu est principalement de la narration, avouons-le (avec un affichage des visages et des émotions a côté des dialogues, façon visual novel). Mais moi j'aime bien les histoires alors ça me plaît, même si, comme j'ai dit, l'anglais rend ça parfois fatigant.
La fin de l'intrigue avait été prévue pour une deuxième partie, qui sera "Trails in the sky SC" (Second Chapter) et qui poursuite l'intrigue (car elle n'est pas résolue), à quoi enchaînera une troisième partie ("The 3rd") qui est plus un épilogue mais ne reprend pas les héros Joshua et Estelle mais d'autres introduits dans le second.
Bref, un jeu qui est objectivement pas fou mais de mon ressenti très prenant (une journée avec 10h dessus, c'est assez rare pour moi).
[spoiler] Hélas aussi j'avais direct spotté le grand méchant, le Prof Alba, qu'on rencontre au début sur la tour près d'un artefact ancien. Là pour le coup c'est un méchant assez archétypal dans un cadre très JRPG fantasy. Du coup j'ai pas du tout été surpris quand à la fin il se révèle. [/spoiler]
PS : par contre, le fait que les quêtes soient limitées dans le temps (sans qu'on sache laquelle est à faire vite et laquelle n'est pas si pressée que ça) et que le scénar ne te laisse parfois pas jouer librement pendant loooongtemps, fait qu'on peut rater beaucoup de quêtes. C'est très chiant.