Père de famille vivant à San Francisco, Blake hérite de sa maison d’enfance, une vieille ferme située au fin fond de l’Oregon, lorsque son père disparaît et qu’il est considéré comme mort par les autorités. Alors que son couple bat de l’aile, Blake convainc sa femme Charlotte de changer d’air et d’aller vivre dans sa maison de l’Oregon avec leur petite fille Ginger. Mais lorsque Blake, Charlotte et leur fille arrivent près de la ferme, ils sont attaqués, en pleine nuit, par un animal invisible : tentant de prendre la fuite, ils se barricadent à l’intérieur de la maison pour se protéger contre la bête qui rôde, aux aguets. Mais au fil de la nuit, Blake commence à se métamorphoser en une créature méconnaissable… (Senscritique)
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Apparition
Merci à LN31 qui a créé cette fiche
Appelez ce film Zombie Man ou Monstre Man, ce sera la même chose. Le mythe du Loup Garou n'est jamais aussi peu exploité que dans ce film qui choisit de faire un Home Invasion trop classique pour rester dans les mémoires. On a droit à quelques plans sympas et des visions originales, un body horror soft mais efficace et une idée d'araignée bien foutue mais pour le reste, l'ennui se ressent rapidement. On est tellement sur des rails connus alors que le film de loup garou est assez rare, c'est juste dommage de se contenter de ça.
Acteur, réalisateur et scénariste, Leigh Whannell est un grand connaisseur du milieu de l’épouvante, lui qui a participé à de nombreux projets du genre avec souvent beaucoup de réussite (« Saw », « Insidious », « Dead Silence », « Invisible Man » …). En tant qu’homme d’expérience, il est donc tout à fait naturel que lui, plus que d’autres, soit attendu au tournant avec comme appui un cinéma novateur et intelligent. Et, allant dans ce sens, redonner une singularité au mythique Wolf Man semblait plus qu’une merveilleuse idée ! Mais il n’en est rien car sa version du loup-garou est complétement loupée.
Depuis quelques années maintenant, les studios Blumhouse ont une ligne directrice bien précise : produire un maximum de long-métrage pour un minimum d’investissement financier. L’idée, qui peut avoir l’air risquée, a su marcher lorsque les projets en question avaient une véritable ambition cinématographique (on pense aux excellents « Insidious » et « Dossiers Warren »). Pour « Wolf Man », le cahier des charges n’est pas respecté car le mythe n’est pas évoqué et on assiste tout simplement à la transformation d’un père de famille mordu par un autre contaminé. Appelez ce film autrement car c’est un affront au cinéma d’horreur. Si l’histoire s’installe très bien (le passage d’un environnement urbain au rural suscite toujours une ambiance oppressante), le scénario montre rapidement ses limites et le peu de rebondissements (en plus d’un jeu d’acteur parfois léger) ne permettent pas au public de vivre le frisson. Les états d’âme du père de famille transformé ne suffiront pas à sauver le film du naufrage et il serait maintenant primordial de privilégier la qualité plutôt que la quantité.