En 2005, Billy Lynn, un jeune Texan de 19 ans, fait partie d'un régiment d'infanterie en Irak victime d'une violente attaque. Ayant survécu à l'altercation, il est érigé en héros, ainsi que plusieurs de ses camarades. Et c'est avec ce statut qu'ils sont rapatriés aux Etats-Unis par l'administration Bush, qui désire les voir parader au pays... avant de retourner au front. (Source : Allociné)
Adapté du livre Fin de mi-temps pour le soldat Billy Lynn de Ben Fountain
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Non renseigné
Merci à Kimysmile qui a créé cette fiche
Ma critique à lire ici :http://reglisseaupaysdesmerveilles.blogspot.fr/2017/02/critique-un-jour-dans-la-vie-de-barry.html
Ang Lee (Le secret de Brokeback Mountain) revient au cinéma cinq ans après le merveilleux L’odyssée de Pi. Son dernier film : Un jour dans la vie de Billy Lynn raconte le retour au pays d’un jeune Texan de 19 ans, qui fait partie d'un régiment d'infanterie en Irak. Survivant d’une violente attaque, Billy est érigé en héros ainsi que plusieurs de ses camarades.
Ang Lee déçoit rarement. Un jour dans la vie de Billy Lynn approuve une nouvelle fois le talent de son réalisateur qui s’est entouré d’un joli casting avec, entre autre, Kristen Stewart et Vin Diesel qui joue, enfin, un rôle appréciable. Casting surtout efficace avec une batterie d’acteurs inconnus avec en tête : Joe Alwyn impeccable en Billy Lynn et l’ensemble de la troupe des Bravos.
2005 : l’Amérique a envahi l’Irak et Billy Lynn a sauvé son escouade d’une embuscade. Le voilà propulsé, à 19 ans, sur le devant de la scène quand ce dernier rentre dans sa région natale pour se faire acclamer et voir du pays. Avec ses compagnons, il se retrouve sur le podium à la mi-temps d’un grand match de football américain le jour de Thanksgiving. Paillettes, majorettes, feu d’artifice, l’événement est grandiose. Du spectacle à l’Américaine. Comment peut-on apprécier tant l'artificialité alors qu’on a connu la souffrance et la dureté du front? Ang Lee opère avec une mise en scène appréciable : il alterne les épisodes de la guerre et la liesse populaire à Dallas. Il nous dépeint deux Amériques : une triomphante, une autre souffrante. Les soldats peuvent-ils de nouveau goûter à la vie ? Jamais les spectateurs et les citoyens n’arriveront à comprendre ce qu’est la guerre et les ravages qu’elle peut causer hormis peut être une sœur non épargnée par la vie aussi qui se veut compréhensive et protectrice.
Par petites touches, Ang Lee parvient à rendre hommage aux troupes tout en dénonçant un conflit inutile et meurtrier. Une image de l’Amérique bien écornée