Durant la République fasciste de Salo, quatre seigneurs élaborent un règlement pervers auquel ils vont se conformer. Ils sélectionnent huit représentants des deux sexes qui deviendront les victimes de leurs pratiques les plus dégradantes. Tous s'enferment alors dans une villa près de Marzabotto afin d'y passer 120 journées en respectant les règles de leur code terrifiant.
Adapté du livre Les 120 journées de Sodome de Sade
Rôle principal
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Merci à vaan38 qui a créé cette fiche
Un horreur ce film !
Un film franchement dégoûtant ! Je ne le conseille pas, sauf peut-être aux amateurs de scatophilie...
Un des films les plus sales du monde !!!
Certains diront qu’il faut être fou à lier pour apprécier à sa juste valeur Salo. D’autres mettront en avant les valeurs revendicatrices d’un film très cru, dénonçant avec partialité le régime fasciste fantoche Italien dès années 40. Car oui, Salo ou les 120 journées de Sodome peut choquer sous bien des points. Scènes insoutenables, minimisation de la condition humaine, tortures indécentes et ridiculisation de tout genre sont le quotidien de jeunes garçons et jeunes filles, emprisonnés dans une sorte de temple de la solitude, dont il est impossible de s’échapper. Le message est clair : « votre mort viendra ; il ne vous reste plus qu’à l’attendre ». Au-delà de sa grande faciliter à surprendre et à tourmenter l’esprit du spectateur (qui peut parfois se demander ce qu’il peut y trouver), Salo est un exemple de drame historien qui frappe en plein cœur, la faute à son réalisme bouleversant. Grand cinéaste Italien des années 60-70, Pier Paolo Pasolini s’est probablement investi plus que jamais dans ce qui représente son dernier film, avec cette envie de remettre chaque chose à sa place, de dénoncer un régime quasiment oublié aujourd’hui. Il le fait sans une once de mépris en utilisant avec délicatesse la caméra, et en jouant avec ses codes. Si bien qu’il n’est pas difficile de rentrer dans le film et de vivre un cauchemar qu’on ne pourrait même pas souhaiter à son pire ennemi. Pour cela, et pour de nombreuses autres raisons, le regretté Pasolini à réussi un coup de maître qui restera culte à partir du moment où personne n’oubliera de parler de cette époque fragile qu’a connu un pays tourmenté.
Est ce que ce film est inspiré d'une histoire vraie , car c'est le pire film que j'ai pu voir ! A la fin, je me suis senti sale, mal à l'aise , déboussolée ! Insoutenable ! C'est pour ça, est ce que ce film est inspiré d'une histoire vraie ?
@CarmenCortez3 > Non. C'est une libre adaptation du livre "Les 120 Journées de Sodome" du Marquis de Sade, écrit en 1785.
Le film le plus insoutenable que j'ai vu, j'ai bien failli vomir vers la fin...
Mais je ne mettrai pas de note, il m'est bien impossible de le noter...
Le roman est déjà horrible, mais alors voir sur écran ce qui est décrit... Au moins ici ce n'est pas complètement gratuit comme chez Sade haha, il y a quand même un contexte bien lourd (le fascisme est (selon moi) bien pire que l'ancien régime)
purement dégouttant et affreux
Le film le plus dur et le plus cruel que j'ai pu voir. Une véritable descente aux enfers. La monstruosité des fascistes est indescriptible. Un film choc, montrant les plus grandes souffrances exercées par l'Homme sur l'Homme. Un film unique. Pour public averti !
Assez déçu. Rien de ouf. Sauf de la scatophilie rien de fou fou on m’a dit que c’était insoutenable mais bon.
Il ne s'agit clairement pas d'un film à mettre entre toutes les mains, et il nécessite un bagage culturel pour être compris et non pas interprété de la mauvaise manière.
Il faut connaître le personnage de Pier Paolo Pasolini, sa filmographie certes mais aussi ses prises de position et sa volonté de ne jamais être raccroché à telle ou telle idéologie.
Il faut connaitre l'historique de la République Sociale Italienne (RSI), gouvernement fantoche installé par les Nazis dans le nord de l'Italie en 1943 alors que le pays avait déjà officieusement perdu la guerre.
Enfin, il faut "connaitre" le manuscrit du Marquis de Sade et plus largement, son œuvre ainsi que ce qui caractérise cet homme de lettres.
Une fois le contexte posé, on peut lancer "Salo ou les 120 journées de Sodome" avec le sourire et le pop-corn, en famille de préférence.
Pour faire simple, Pasolini transpose les 120 journées de Sodome à l'époque de la RSI, et ça tourne mal. Le récit est divisé entre quatre actes, à chaque acte, une Madame raconte certains épisodes qu'elle a vécu. Quatre tortionnaires, des notables, font subir à dix huit adolescents qu'ils ont enlevé, les vices racontés par les Madames.
Voir ce film par goût de l'extrême, c'est à mon sens se fourvoir car c'est passer à côté du message, mais c'est aussi aller vers la déception. Tout d'abord parce qu'en 2022 on a déjà fait plus glauque et plus crade dans le cinéma "normal", mais aussi parce que des vidéos plus atroces les unes que les autres sont disponibles en libre accès sur Internet. Ce film est donc -hélas- dépassé sur le plan de la violence graphique.
L'avis de Charles Derval ci-dessus, résume parfaitement mon ressenti.