Michel Descombes, horloger entre deux âges, mène une vie tranquille dans le quartier de Saint-Paul à Lyon, entouré de ses amis et de son fils Bernard, qu'il élève seul. Un soir, les policiers font irruption chez lui, à la recherche de son fils, accusé du meurtre d'un garde d'usine. Interloqué, Michel découvre, en dépit de leurs bonnes relations, l'abîme qui les séparait.
Adapté du livre L'Horloger d'Everton de Georges Simenon
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Apparition
Merci à bebeceltik qui a créé cette fiche
Noiret et Rochefort, deux acteurs français d'exception (deux des rares que je supporte en fait !), égaux à eux-mêmes dans des rôles qui leur vont à ravir. Outre le film, j'ai beaucoup apprécié cette fenêtre sur le passé, où j'ai pu découvrir Lyon telle qu'elle était il y a 40 ans... Franchement c'était dégueulasse ! La cour d'assise a une toute autre tête aujourd'hui ! La boutique du personnage principal se trouve juste à côté d'un pub qui sert des arthuriennes délicieuses. La prochaine fois que j'irai, je jetterai un œil à quelques pas de là pour voir ce qu'est devenue cette boutique :)
Bon sinon un mot sur le film quand même : assez sévère (critique mais réaliste) sur la société de l'époque, servi par de bons acteurs, mais souffre d'une mise en scène vieillotte (les plans-séquence ou les zooms des années 70... !) et d'une conclusion trop vite lancée par rapport à la durée du reste de l'intrigue. Cela dit, ça se laisse bien regarder.
"L'horloger de saint Paul" n'est pas un grand film loin de là.
Mais ce film reste une référence, pour le choix des interprètes Philippe Noiret et Jean Rochefort et c'est aussi le premier long métrage de Bertrand Tavernier.
La mise en scène a vieilli mais Noiret en père un peu gauche apporte beaucoup de profondeur et de complexité au personnage. Rochefort est également impeccable dans le rôle du commissaire blasé mais compréhensif. Jolie musique de Philippe Sarde