Tobe Hooper Tobe Hooper et Kim Henkel Marilyn Burns, 
Gunnar Hansen, John Dugan...
Jeunes et insouciants, cinq amis traversent le Texas à bord d'un minibus. Ils s'aperçoivent bien vite qu'ils sont entrés dans un territoire étrange et malsain, à l'image du personnage qu'ils ont pris en stop, un être vicieux en proie à des obsessions morbides. Ce dernier ne tarde pas à se faire menaçant. Mais les cinq amis parviennent à s'en débarrasser.Peu de temps après, une panne d'essence contraint le groupe à s'arrêter à une station-service. Non loin de là, une maison isolée attirent leur attention. Deux d'entre eux décident de s'y aventurer, mais lorsqu'ils tentent de pénétrer à l'intérieur, un boucher masqué surgit et massacre les deux adolescents avec une tronçonneuse. Un de leur camarade, parti à leur recherche, subit le même sort. Il ne reste alors plus que deux survivants, et la nuit commence à tomber...
Marilyn BurnsRôle principal
Gunnar HansenRôle principal
John DuganRôle principal
Allen DanzigerRôle principal
Paul A. PartainRôle principal
William VailRôle principal
Teri McMinnRôle secondaire
Edwin NealRôle secondaire
John LarroquetteRôle secondaire
Jim SiedowRôle tertiaire
Merci à vaan38 qui a créé cette fiche
Quelques bons fou rires , pour un film de 1974 c'est excusable ^^
C'est gore pour le gore, mais ce n'est pas extraordinaire.
Bluffé par ce film, qui s'attaque de manière frontale au puritanisme états unien et qui en a fait les frais en subissant une censure drastique. Et il faut bien reconnaitre que c'est pas volé, tant le film est cru et violent même 50 ans plus tard.
Certaines scènes restent vraiment en tête (le crochet à viande, la scène de fin avec ses deux derniers plans en miroir glaçants...) et servent des thématiques fortes qui sont toujours actuelles. Le végétarisme (les personnages sont punis car ils mangent de la viande), les violences faites aux femmes (les agresseurs sont des hommes, qui n'hésitent pas à torturer pour leur plaisir), le capitalisme prédateur (la famille tue avec un marteau, à l'ancienne, comme si leur méthode déclassée les avait mis à la marge)... C'est juste brillant, car la forme se retrouve parfaitement justifiée par le fond.
La réalisation m'a impressionnée, notamment dans ses choix de cadrages et de montage. Encore une fois, c'est extrêmement actuel comme manière de faire, et ça rend le film assez intemporel. Le son, lui aussi, est juste parfait et vient souligner le crado de l'image sans jamais trop s'imposer.
Alors certes, le jeu des acteurs souffre grandement de leur nature quasi novice et rend parfois le tout un peu ridicule. Il n'aide pas non plus à s'attacher aux personnages qui remplissent pour la plupart uniquement une fonction graphique de mise à mort sans qu'on soit plus affecté que ça.
Le ridicule de certaines scènes vient aussi de certains effets spéciaux / maquillages ratés et vieillot.
Il y a aussi un problème de rythme, qui vient je pense surtout de l'écriture et des dialogues franchement passables.
Mais il serait dommage pour autant de bouder The Texas Chainsaw Massacre qui est un grand film. Il a su marquer tout le cinéma d'horreur de son empreinte, et son intemporalité laisse à penser qu'il continuera à le marquer dans le futur.