Robert Guédiguian Robert Guédiguian et Jean-Louis Milesi Jean-Pierre Darroussin, Ariane Ascaride, Grégoire Leprince-Ringuet...
Bien qu’ayant perdu son travail, Michel vit heureux avec Marie-Claire. Ces deux-là s’aiment depuis trente ans. Leurs enfants et leurs petits-enfants les comblent. Ils ont des amis très proches. Ils sont fiers de leurs combats syndicaux et politiques. Leurs consciences sont aussi transparentes que leurs regards. Ce bonheur va voler en éclats avec leur porte-fenêtre devant deux jeunes hommes armés et masqués qui les frappent, les attachent, leur arrachent leurs alliances, et s’enfuient avec leurs cartes de crédit… Leur désarroi sera d’autant plus violent lorsqu’ils apprennent que cette brutale agression a été organisée par l’un des jeunes ouvriers licenciés avec Michel.
Jean-Pierre DarroussinRôle principal
Ariane AscarideRôle principal
Grégoire Leprince-RinguetRôle principal
Robinson StéveninRôle secondaire
Gérard MeylanRôle secondaire
Marilyne CantoRôle secondaire
Adrien JolivetRôle secondaire
Anaïs DemoustierRôle secondaire
Karole RocherRôle secondaire
Anthony DecadiRôle secondaire
Jean-Baptiste FonckRôle secondaire
Pierre NineyRôle tertiaire
Julie-Marie ParmentierRôle tertiaire
Émilie PiponnierRôle tertiaire
Rôle tertiaire
Frédérique BonnalPetit rôle
Merci à gon17 qui a créé cette fiche
Wooh ! Un drame français qui n'en fait pas des tonnes ! L'histoire reste simple et ne tombe pas dans le manichéisme, même si la nature généreuse des protagonistes est un peu trop exagérée. Au delà de ça j'ai trouvé les personnages et leurs tranches de vie authentiques. Voilà, pas besoin d'une surenchère de malheurs et de scènes larmoyantes pour faire d'un film un bon drame.
Rha, ce film est magnifique. Tellement déprimant cependant. Et la "nature généreuse des protagonistes" n'est pas exagérée selon moi, puisqu'elle n'est pas là à la base, justement. Il leur faut les évènements, la confrontation, la compréhension, le regard sur eux-mêmes, et leur situation bien sûr, les changements vécus, le licenciement, le cadeau... enfin bon... justement, croire en eux, c'est croire que ce genre de chose est toujours possible, en nous, si on se reconnait en eux.
C'est oser regarder en nous, pour les y voir.
edit : oh, et le poème qui a inspiré le film (Les Pauvres Gens de Victor Hugo), bien sûr. Je suis allé voir duquel il s'agissait, et il m'a semblé le reconnaître, et effectivement. Un poème de la Légende des Siècles. Très beau, et tout aussi déprimant. Et on voit ce qui a été inspirant. Mais je ne vais pas spoiler. Mais du coup ne lisez pas le poème avant d'avoir vu le film =p
http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/victor_hugo/les_pauvres_gens.html)