Seul dans un théâtre parisien après une journée passée à auditionner des comédiennes pour la pièce qu’il s’apprête à mettre en scène, Thomas se lamente au téléphone sur la piètre performance des candidates. Pas une n’a l’envergure requise pour tenir le rôle principal et il se prépare à partir lorsque Vanda surgit, véritable tourbillon d’énergie aussi débridée que délurée. Vanda incarne tout ce que Thomas déteste. Elle est vulgaire, écervelée, et ne reculerait devant rien pour obtenir le rôle. Mais un peu contraint et forcé, Thomas la laisse tenter sa chance et c’est avec stupéfaction qu’il voit Vanda se métamorphoser. Non seulement elle s’est procuré des accessoires et des costumes, mais elle comprend parfaitement le personnage (dont elle porte par ailleurs le prénom) et connaît toutes les répliques par cœur. Alors que l’« audition » se prolonge et redouble d’intensité, l’attraction de Thomas se mue en obsession… (Source : Allociné)
Rôle principal
Rôle principal
Non renseigné
Je préfère la performance théatrâle de "Vénus in Fur" avec Hugh Dancy et Nina Arianda on Broadway. Bien mieux joué, allez voire, sa en vaux la peine :))
On retrouve bien les aspects de domination dans la relation des personnage, miroir de celle entre Wanda et Severin dans le roman de Sacher-Masoch. Livre qui d'ailleurs vaut vraiment le détour.
Moi qui ne connaissais Emmanuelle Seigner que par ses chansons... Je ne puis être qu'agréablement surprise. Une très belle performance et une ambiance prenante. la dissolution entre la vie des acteurs et la pièce est très bien menée, avec le rythme et les retournements qui conviennent. Seul petit bémol pour la fin... Moment étrange et malheureusement pas de point d'orgue aussi intense que ce film le mériterait.
Un huis-clos qui m'a pris aux tripes, excellent ! En plus, il tacle le sexisme, que demander de plus ?
Huis clos réellement magistral.
J'ai adoré cette ambiance lente et érotique avec deux acteurs que j'ai trouvés réellement excellent, particulièrement Seigner. Réussir à jongler entre deux rôles ne doit pas être simple, et j'ai trouvé qu'elle s'en sortait à merveille. Je suis aussi impressionné par le nombre de degrés de lecture qu'on peut trouver à ce film, c'est impressionnant cette richesse dans les thèmes et les symboliques (féminisme, rapports de domination, un propos sur l'art et le processus créatif, les fantasmes et leurs limites, etc). Et tout ça dans un film de 1h30. Bluffant.
Les dialogues sont également une petite merveille, en jouant pas mal sur le fait que le spectateur ne sait pas ce qui fait partie du texte de la "pièce" et ce qui est un réel dialogue entre les personnages. C'est une ambiguïté assez présente sur la fin, et qui fait écho à celle entre le personnage "réel" (le metteur en scène et l'actrice) et le personnage "de la pièce" (ceux de 1870).
Comme cliffhunter, petit bémol sur la fin, pas aussi intense que je l'attendais.
Mais de manière générale, j'ai beaucoup aimé.