À la PJ, chaque enquêteur tombe un jour ou l’autre sur un crime qu’il n’arrive pas à résoudre et qui le hante. Pour Yohan, c’est le meurtre de Clara. Les interrogatoires se succèdent, les suspects ne manquent pas, et les doutes de Yohan ne cessent de grandir. Une seule chose est certaine, le crime a eu lieu la nuit du 12. (Source : Allociné)
Adapté du livre 18.3 : Une année à la PJ de Pauline Guéna
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Merci à Lady P. Crawley qui a créé cette fiche
Adapté d'un livre-reportage-témoignage dont Dominik Moll a extrait les deux derniers chapitres, cette Nuit du 12 qui sortira le 13 est légèrement à côté de ses pompes funèbres, décalage non-dénué de charme. Violences et rires avancent conjointement, trop systématiquement quand l'un désamorce l'autre, offrant pourtant quelques embellies. Très conscient de ses travers et de son sujet (acteur principal à côté aussi qui joue un personnage peu bavard ; métaphore grossière du personnage enfermé dans un vélodrome moqué par son collègue ; les hommes font les crimes, les hommes les arrêtent...). Ce film généreux offre des seconds rôles rafraîchissants (Bouli Lanners, la juge et la jeune policière qui arrive à la fin tandis que le poids des fantômes, ceux qui hantent par les interrogations qu'ils sèment sur le pas de la disparition, gagne en épaisseur sur la durée. Une tragédie contemporaine qui ne manque pas de bonnes idées mais qui n'a que faire de la sociologie.
J'ai trouvé ce polar foutrement réaliste, à tel point où quand on annonce "fiction" à la fin, j'ai juste eu envie de les scénaristes de menteurs. :p
Mention spéciale à la photocopieuse.
Sans ça, l'intention de ce film est plutôt trouble, car on nous le présente comme étant un polar, alors qu'en réalité, l'enquête est secondaire, il s'agit d'un film quasi-exclusivement sur le métier de flic (et cette fois-ci, c'est un peu idéalisé/stéréotypé, on n'en voit que le côté enquêteur et pas le reste, avec en premier rôle le cliché du flic qui ne parle pas beaucoup, honnête, solidaire avec ses collègues, perfectionniste et à fond dans son job)
Quelques détails ne sont pas soignés sur le travail d'enquête, ce qui peut être un poil frustrant à ce niveau pour le spectateur qui se prête au jeu. [spoiler] Par exemple, pourquoi les autres filles présentes à la soirée n'ont pas été interrogées ? [/spoiler]
Ce film a été une bonne surprise. Je m’attendais à un truc taillé à la hache, sans subtilité, assez gras, mais cela s’est révélé plutôt fin et modeste.
Comment les relations hétérosexuelles peuvent-elles être à ce point désastreuses ? Le film tourne autour de cette question. Qu'est-ce qui cloche entre les hommes et les femmes ? C’est sûrement la grande question qui plane dans la tête des gens que le sujet interroge, mais personne ne trouve la réponse. Le film n’apporte pas spécialement de nouveauté, mais cela reste très agréable de voir mises en scène des pensés que l’on peut avoir, sans parvenir à les matérialiser. C’est un peu le même ressenti que j’ai après la lecture de « Réinventer l’amour » de Mona Chollet. On n’apprend rien de révolutionnaire, mais c’est toujours cool de voir écrit, noir sur blanc, des choses qui tournent dans notre petite tête depuis des années.
Le film est suffisamment humble pour ne pas donner la sensation d’enfoncer des portes ouvertes. Il dresse, assez intelligemment, un paysage de la diversité des regards, notamment masculins, sur la question. Le récit, tendant à l’universel, questionne, par ce fait divers, la société toute entière. La généralisation du propos est amenée très habilement.
A l’image du spectateur qui cherche qui a pu tuer Clara, qui attend de savoir pourquoi on l’a tué, nous attendons tous le jour où nous comprendrons enfin ce qui cloche entre les hommes et les femmes.
Suivre une équipe d'enquêteurs sur une crime que l'on sait non-résolu, c'est un parti-pris audacieux. Et ça fonctionne : on est avec ces policiers, à analyser les suspects, à se demander qui ça peut être, à partager des bouts de leur quotidien entre blagues, heures supplémentaires et paperasse. Si le film m'a semblé un peu maladroit pour aborder le sujet par instant, on a tout de même un message féministe très important, et bien traité.
Le cinéma français comme celui ci n’est pas assez mis en avant si ce n’est pas du tout. Ouvert sur une scène plongeante, le film se veut pendant tout le monde intégrer son spectateur. Nous sommes intrigués tout le long de savoir qui a bien pu tué Clara bien que nous savons dès le début que l’affaire est non élucidée. Bastien Bouillon est pour moi une énorme révélation, et Bouli Lanners est excellent en second rôle. Le film se veut jouer sur les clichés et être plus moralisateur si le spectateur pouvait penser que Clara était une fille facile, on nous contredit tout de suite en disant que c’était une fille « pas compliquée ». Ce que j’ai aimé c’est le réalisme de la fiction, et des acteurs. Les jeunes ont leurs âges et avec ce genre de films, souvent ils aiment faire jouer des rôles plus jeunes et je tiens à le souligner. « La nuit du 12 » est un polar prenant dont personne ne sortira indemne de la salle, à découvrir uniquement sur un grand écran.
On a vendu la Nuit du 12 comme étant le Zodiac français, comparaison très exagérée tant les deux films ne visent pas le même propos. La Nuit du Douze n'en reste pas moins un très bon film, plus un drame qu'un thriller ou autre, frustrant à l'avance pour le spectateur alors on ose imaginer l'impact sur les enquêteurs. Le casting est... Curieux. Bastien Bouillon est troublant au départ dans son interprétation mais on s'y fait. Bouli Lanners reste toujours excellent.
Une enquête policière relativement anodine qui trouve son originalité dans le rapport intimiste qu'elle met en place avec les inspecteurs confrontés à l'échec, tiraillés par leurs angoisses et leurs limites. Il y a une dimension quasi métaphysique dans ce film, qui renvoie à des interrogations existentielles sur le rapport entre les hommes et les femmes, la banalisation de la violence et des relations sexuelles... Casting efficace, avec le laconique Bastien Bouillon et le plus exubérant Bouli Lanners.
Enfin un bon film Français , ça fait du bien ^^
avec un césar à la clé bien mérité