Au début du XXème siècle, le pétrole a apporté la fortune au peuple Osage qui, du jour au lendemain, est devenu l’un des plus riches du monde. La richesse de ces Amérindiens attire aussitôt la convoitise de Blancs peu recommandables qui intriguent, soutirent et volent autant d’argent Osage que possible avant de recourir au meurtre… (Source : Allociné)
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Apparition
Apparition
Merci à rastita qui a créé cette fiche
Lily Gladstone elle écrase tout, wow
C'est plus classique que Casino mais bien mieux que Silence qui nous avait fortement déçu... Certaines scènes s'insèrent mal dans l'ensemble... Trop de coupes ?
3H26. Ca peut en rebuter certains, et ça a failli me rebuter aussi.
Et quelle erreur ça aurait été !
KOTM est un film dense, de ces films dont on a du mal à sortir tellement on a vu de choses qu'il faut digérer.
Les personnages sont magnifiquement écrits et interprétés. J'ai été marqué par l'évolution de celui de De Niro, la profondeur de celui de DiCaprio mais aussi bien sur le jeu de la future oscarisée Lily Gladstone.
Les thèmes abordés aussi... C'est si vaste ! Le racisme, par le biais d'une inversion des stéréotypes dans sa première partie, y est montré dans sa version la plus pernicieuse. L'oppression patriarcale aussi ! L'orchestration du génocide des premières nations, les dérives du capitalisme sur fond d'histoire proto mafieuse... Il y a à mangé pour tout le monde !
Et surtout, tout ça est raconté d'une main de maître par une réalisation somptueuse. Le récit est ultra décousu, mais ne perd jamais son spectateur tant tout est clair grâce aux nombreux artifices déployés par Scorsese.
La scène de fin , hommage aux artifices cinématographiques qui nous plongent dans l'histoire, est particulièrement émouvante. Une manière pour le réal de nous rappeler que c'est ça, sa vision du cinéma.
Et n'ayez crainte, les 3h26 passent comme une lettre à la poste. Promis !
Le film de Martin Scorsese est avant tout adapté du roman, d'un best-seller même, écrit par David Grann sortie en 2017. Il retrace les événements des meurtres sur la tribu amérindienne des Osages en Oklahoma qui se sont produit entre 1910 et 1930. Ils deviennent la cible des Blancs, ceux-ci sont bien évidemment attirés par l'argent, à cause de la découverte du pétrole et décide de les tuer sans regret. Cette tragédie où plus de 60 victimes, même plus étant donné que certaines morts n'a jamais fait l'object d'enquête, avant que le Bureau of Investigation, nommé aujourd'hui FBI, ne décide, enfin, de venir enquêter sur cette série de tueries.
Martin Scorsese rend clairement hommage, ainsi que justice, aux Osages. Il nous plonge facilement dans cette histoire dramatique en revenant sur les faits réels et sombre qui se sont produit il y a longtemps et sous silence de ce pays (comme le massacre de Tulsa qui a été évoqué plusieurs fois). On retrouve un gros plans de cette ville, des images d'une beauté magnifique, les décors ou encore les costumes sont impeccable, tout comme la musique. Tout était parfaitement bien fait. Le scénarios était bien écrit et bien raconter, bien montré. On ressentait beaucoup d'émotions, principalement de la peine envers les Osages, surtout de voir la douleur que Mollie pouvait ressentir en voyant ses proches disparaître un après l'autre, et également à la fin où Scorsese raconte ce qui s'est passé suite à tous ces drames, il raconte tous cela avec sa sincérité et son émotion en parlant de l'histoire.
Pour ce qui est du casting, nous retrouvons Leonardo DiCaprio, qui incarne Ernest Burkhart, un jeune vétéran naïf et pas très futé. Cela faisait longtemps que je n'avais pas autant apprécié DiCaprio dans un film. Il y a également Robert De Niro, jouant un homme d'affaire sous le nom de William King Hale, qui était super dans le rôle de l'oncle détestable. Et bien évidemment, nous avons l'actrice Lily Gladstone qui vole la vedette du film en incarnant Mollie Burkhart, une Osage riche, qui met cette histoire encore plus superbes et elle très brillante dans son interprétation. C'est aussi un plaisir de voir Jesse Plemons en enquêteur, mais aussi Brendan Fraser et John Lithgow qui sont excellents en avocats. Ils jouent des personnages secondaires, certes, mais c'était marquants.
Cependant, une durée de 3h26, c'est trop long. Je comprends l'idée de ce que Scorsese voulait faire avec cette longueur et cette lenteur, mais on aurait pu faire facilement raccourcir un peu. Même si c'était long, le film était bon et l'histoire vraie, très émouvante.
Un film fleuve de Scorsese avec Dicaprio et De Niro qui me donnait envie. D'un part par le sujet des Indiens Osages devenus des rentiers richissimes grâce à l'argent du pétrole. J'ai apprécié le début du film posant le contexte étrange où les blancs sont au service des Indiens qui vivent comme des Blancs aristocrates. La mise en scène, les décors, les costumes sont très bons.
Par contre, le scénario est très mauvais, pas au niveau de ce qu'on peut attendre d'un Scorcese avec un tel casting. On sait dès le début qui organise les meurtres d'Indiens et pourquoi. Les assassinats ne sont même pas inventifs puisque aucune enquête n'est ouverte pour des Indiens.
Le film aurait pu trouver son intérêt dans l'histoire épouvantable de ces familles éliminées en toutes impunités pour l’appât du gain et dans l'indifférence général des autorités. Mais je n'ai ressenti aucune émotion tout au long du film (et pourtant je suis sensible et bon public !). Des tentatives d'humour et de gore qui font penser à une inspiration de Tarantino ratée...
Heureusement, il y a le 1er rôle féminin joué par Lily Gladstone pour relever le niveau et qui fait même de l'ombre à DiCaprio et De Niro ! Sa prestation mériterait un Oscar. Tout en subtilité, c'est le seul personnage auquel je me suis attaché et qui m'a fait ressentir quelque chose.
Dommage que Scorcese ne sache pas écrire les femmes, car centrer l'histoire sur Mollie, le personnage de Gladstone, aurait été beaucoup plus intéressant et riche en émotions et en rebondissement en voyant sa famille se faire décimer sans savoir qui sont les coupables....
D'accord avec Lightgreen dans l'ensemble sur tous les points critiques.
Cependant, je suis ressorti de la séance avec l'impression d'avoir assisté à un grand film-fresque, comme il y en a malheureusement trop peu. La salle était pleine, les gens avaient du mal à se trouver une place. Pour un film aussi particulier par sa longueur, toujours projeté un mois après sa sortie, c'était une expérience de cinéma rare et très enthousiasmante.
Le duo Di Caprio / De Niro est ultra kiffant. Beaucoup aimé aussi la reconstitution de l'univers, des personnages, des décors, des traditions. Je ne suis pas sûr qu'il y ait tellement d'authenticité dans ce qui est raconté, par rapport à l'histoire réelle et niveau scénario, c'est certain que ça aurait pu être mieux, mais en tout cas, ce fut bien prenant.
(Jesse Plemons est arrivé tellement tard dans le film que j'ai cru un moment qu'ils l'avaient coupé au montage. x) Pauvre Jesse.)
Leonardo DiCaprio un de ses plus mauvais films ,
méga déçu !
Scorsese et De Niro c'est du passé ....
Poursuivant son introspection de l'histoire américaine et de sa sociologie métissée, Scorsese porte un regard fouillé, sans concession mais non sans nuances sur les relations entre Blancs et peuples premiers au travers de cet épisode méconnu - en tout cas en Europe - d'exploitation d'une tribu indienne. Et c'est tout l'intérêt de cette mise en perspective ironique du revers de l'American Dream, où une bénédiction (la possession d'abondantes réserves de pétrole) se transforme en fléau du fait de la cupidité de spéculateurs sans vergogne. Photographie extrêmement soignée, sens incontestable de la mise en scène, Scorsese démontre s'il en était besoin pourquoi il est une des légendes d'Hollywood. Le format pourrait paraître rebutant mais il permet à Scorsese d'explorer dans les moindres recoins la psychologie complexe et parfois paradoxale de ses personnages, portés par un formidable trio. A commencer par Lily Gladstone, époustouflante mater dolorosa affligée par la disparition de toute sa famille et qui pourtant reste fidèle à son mari presque jusqu'au bout. DiCaprio l'ingénu, tiraillé entre l'appât du gain, la soumission à la figure d'autorité et l'amour véritable qu'il voue à son épouse. Et DeNiro, en patriarche à l'allure débonnaire qui cache une âme sans scrupule prête à tout pour accroître ses profits et son prestige, sans doute un de ses meilleurs rôles ces dernières années.
Un tableau complet qui s’éparpille trop à mon goût et qui perd le fil conducteur et logique auquel devrait se rattacher le spectateur pour mieux comprendre sa lecture du film.