Moine bouddhiste, Tang Sanzang fait l'impossible pour protéger un village chinois d'une invasion de démons. Il rencontrera dans son combat Miss Duan, qui l'aidera à plusieurs reprises.
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Non renseigné
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Resplendissante, impériale, sensationnelle… les mots ne manquent pas lorsque vient le moment de parler de la filmographie du non moins célèbre Stephen Chow, véritable icône hongkongaise en Asie. Etrangement assez inconnu en Europe, ce génie a s’inventer un style très personnel variant du tout au tout, sans jamais en perdre le contrôle, comme s’il voulait se donner des limites dans l’incommensurable. Subtile et raffinée, sa vision envers le cinéma contemporain a toujours flirté avec le non sens moral, aptitude (rare) qui lui a valu le surnom de « roi de la comédie » au cœur même d’un continent très visionnaire cinématographiquement parlant. « Shaolin Socer », « Crazy Kung-Fu », « CJ7 » sont parmi ses œuvres les plus populaires, et croyez le ou non, « Journey to the West : Conquering the Demons » peut se définir comme le dernier emblème en date de l’étendue de sa culture pop qui met sur un piédestal l’Homme et sa Création. Roi Singe à la recherche de la boîte de Pandore sous la caméra de Jeffrey Lau en 1999, ce « chef des brigands » immortalise cette fois-ci en tant que réalisateur l’épopée de ce roi très avare et critique en plus donnant un aspect plus humain, plus réaliste. Moine bouddhiste, Tang Sanzang (incarné pas le surprenant Zhang Wen) va voir se dresser sur sa route toute sorte de menace, comme s’il commençait à vouloir toucher le ciel pour se rapprocher de son modèle Bouddha. Trépidantes, ces rencontres offrent de nombreuses scènes cocasses touchantes et humoristiques qui, sous la bande son de Ying-Wah Wong, s’assemblent sans vraiment se ressembler, de manière à parvenir à un intérêt commun : provoquer l’hilarité mesurée. La devise est parfaitement respectée jusqu’à ce que Stephen Chow et Chi-kin Kwok s’illustrent en grands maîtres du temps, le temps d’un final époustouflant. Les mots ne viennent pas forcément, mais l’environnement prend le pas sur tout le reste et, bouche bée, « Journey to the West » fait revivre l’ « Eveillé » d’une telle manière que le maître du monde semble avoir repris sa place dans le continuum espace temps. Une leçon de cinéma, à n’en pas douter.