31 h
38.5 h
41.5 h
The Legend of Zelda: Skyward Sword (ゼルダの伝説 スカイウォードソード, Zeruda no Densetsu: Sukaiwōdo Sōdo?, litt. La Légende de Zelda : L’Épée céleste) est un jeu vidéo d’action-aventure développé par Nintendo EAD et édité par Nintendo pour la Wii. Il s’agit du quinzième opus de la série The Legend of Zelda. Annoncé par Shigeru Miyamoto lors d’une conférence privée pendant l'E3 2009, le jeu a été totalement présenté lors de l’E3 2010 où il a été confirmé que le jeu utilisera le Wii MotionPlus.
Lors de l’E3 2010, Shigeru Miyamoto annonce que le jeu ne sortira qu’en 20114.
Le jeu est sorti le 18 novembre 2011 en Europe, le 20 novembre 2011 en Amérique du Nord et le 23 novembre 2011 au Japon.
Merci à Thio qui a créé cette fiche
Je n'ai rien contre les araignées, mais une d'entre elles m'a donné du fil à retordre (gnark gnark) comme jamais. Saleté !
Version Wii 53 h de jeuOuah, quel voyage !
Version Wii 53 h de jeuSi je résume, en ce qui concerne les mauvais points, on évacue ça de suite, le fouet a une maniabilité parfois hasardeuse qui m'a fait douter plusieurs fois sur le fait que je faisais bien la bonne chose... Link saute des plate-formes de travers parfois et court à sa perte... Enfin, certains combats de boss sont durs à en crever... plus d'une fois. Le coup de grâce ne se déclenche pas à tous les coups, pour la fin il a fallu que je m'y reprenne à cinq fois... Et l'araignée du début, qu'est-ce qu'elle était chiante !
Et en bons points? Tout le reste. Les mondes sont gigantesques la première fois, et ils trouvent le moyen d'être encore plus énormes par la suite. Le vol de célestrier est une idée magistrale, et la musique qui va avec est épique !
Le bestiaire de ce jeu est constitué de pas mal de petits nouveaux, surtout les espèces de taupes et les bestioles-plantes.
Et plus d'une fois j'ai enchaîné les aventures pendant des heures, on se laisse emporter totalement dans l'univers et l'aventure, surtout lors de la première visite d'une nouvelle zone.
Et le Banni ? Il est très sombre pour un Zelda... j'ai adoré...
Bref, une des meilleures cuvées sur un Zelda selon moi :) Avec en plus une princesse Zelda qui prend les choses en mains de son côté, ça aussi c'est rafraîchissant...
Comme tout bon jeu Zelda qui se respecte, on ouvre les yeux et on démarre une nouvelle aventure.Nouvelle mais néanmoins première dans la chronologie d'une saga qui vient de toucher son quart de siècle sans avoir pris une ride. Encore un succès dont Nintendo a le secret et quitter à pomper la vache à lait autant le faire en haute définition.
Version Nintendo Switch 44 h de jeuC'est sur Switch que je découvre donc sur le tard Skyward Sword, dans une version botoxée avec soin puisqu'à l'affichage, on a droit à un rendu propre et net. Alors certes techniquement on retourne en 2011 mais quel bonheur de gambader sur et au dessus d'Hyrule !
L'histoire nous ramène donc aussi en arrière et l'on découvre le quotidien d'un tout jeune Link, prêt à prendre littéralement son envol puisque l'aventure débute le jour où notre héros doit prouver qu'il est digne de devenir un véritable chevalier céleste. A cette époque, le monde semble simplement se résumer à une île flottante en plein ciel, sur laquelle Zelda vit également. Et cette dernière ne va pas attendre bien longtemps avant de disparaître dans les nuages, et Link de partir à sa recherche.
A la manière d'un Wind Waker dont le monde englouti servait de décor, c'est ici un monde volant qui tient lieu de scène et qu'on arpentera donc non pas à bord d'un bateau mais à dos d'oiseau. Notre destrier à plume nous permettra de nous rendre dans les différents îlots mais aussi et surtout à la surface d'Hyrule dont on ne tardera pas à découvrir l'existence.
Trois zones seront à explorer (forêt, désert, volcan), contenant chacune divers donjons qui mettront à l'épreuve les techniques apprises au fur et à mesure du jeu. On reste donc dans un schéma très classique à la saga, à savoir la découverte de nouvelles compétences et leur mise en application ludique avant des énigmes et/ou un boss dont la résolution ou le trépas seront intimement liés à ce que l'on aura appris à maîtriser juste avant.
Grâce à un level-design exemplaire (c'est ici aussi une constante dans les Zelda mais ne pas le mentionner serait criminel), explorer est un plaisir. Chaque monde a son identité et ses codes, impossible de s'y ennuyer même si le scénario demandera de visiter 3 fois chaque région (qui s'embellira pour le coup à chaque fois d'une nouvelle zone). Les donjons sont variés et très très fournis, même si assez peu difficiles, mais ce n'est pas la marque de fabrique de la saga. Les boss proposent tous des combats épiques, certains plus que d'autres. Seul bémol pour celui dont la première phase se fait à dos d'oiseau, la séquence est plutôt atroce à la manette.
Belle transition vers le gameplay, et donc la maniabilité. Je n'évoquerai ici que mon ressenti avec la manette "Pro". Skyward Sword ayant été développé pour la Wii et pour être joué à la Wiimote, il est dommage que cette version n'ait que peu bénéficié d'une refonte pour permettre une jouabilité sans faille avec une manette classique. En effet, la caméra ne peut être contrôlée qu'en maintenant L1 puis en bougeant de stick droit. Ce stick est autrement dédié à diriger les coups d'épée de Link. Les combats sont régis par cette règle unique et plutôt géniale sur le papier : le joueur dirige véritablement l'épée et frappe dans la direction qu'il veut. En général le mouvement est dicté par la posture des ennemis et il faudra donc taper là où ils ne se protègent pas. Cela donne lieu à des duels qui vont bien au delà du simple coup asséné aveuglément, mais force est de constater qu'à la manette... Ce n'est pas parfait. Mais cela dit, j'ai adoré combattre mes ennemis de cette manière. La caméra par contre devient vite l'ennemi que l'on attendait pas et va parfois poser quelques soucis qui deviennent handicapants contre les boss. Rien d'insurmontable mais ce défaut ressort d'autant plus qu'il n'y a rien à reprocher par ailleurs.
Enfin, si, le design des visages de Link et de Zelda est à vomir et nous plonge carrément dans la vallée de l'étrange alors que pour tous les autres personnages, plutôt caricaturaux, c'est vraiment parfait.
Le scénario met du temps à vraiment décoller et on ne se sent vraiment dans un Zelda qu'au bout de plusieurs heures de jeu. Un parti pris dont je n'ai pas saisi l'utilité, des passages auraient pu être zappés pour attaquer beaucoup plus tôt le jeu à proprement parler. On retrouvera donc petit à petit des éléments qui seront utilisés dans Breath of the Wild, comme la jauge d'endurance (uniquement pour les sprints ou certains coups d'épée), le parachute (qu'on ne peut pas diriger mais qui permet d'éviter de se ramasser la tronche), des bribes scénaristiques (le symbole de l’œil Sheikah), ou encore les boucliers qui se brisent.
Il sera d'ailleurs possible d'améliorer l'équipement grâce à des marchands. Meilleur bouclier, filet à insectes plus efficace (et il y a beaucoup d'insectes à attraper), arc plus puissant, etc... Les quêtes secondaires seront l'occasion de s'enrichir rapidement, condition nécessaire pour acheter certains objets au prix rédhibitoire.
Sans surprise, l'OST est une petite merveille, certains thèmes sont des pépites pour les oreilles et rappellent certains mélodies de Kingdom Hearts.
Mon ressenti est largement positif sur cet épisode parait-il mal aimé. Il fait largement honneur à la saga, il est ludique et divertissant, complet et varié. Du très grand jeu vidéo.
Dernier Zelda 3D sur console de salon privé d'une mouture HD, l’annonce de ce portage a d’abord déçu la plèbe avide d’une suite directe à Breath of the Wild. De mon côté, ayant fait l’impasse sur l’opus Wii, d’abord par manque de temps puis par soucis d’éviter tout contact avec ces satanées Wiimotes, j’attendais ce remaster avec impatience pour enfin découvrir l’un des derniers volets de la franchise manquant à mon actif. Plongeons ensemble dans les cieux nuageux de Skyward Sword, à la découverte des origines de la saga.
Version Nintendo Switch 35 h de jeuInitialement sorti fin 2011 sur une Nintendo Wii en fin de vie et en total décalage avec les standards graphiques de la génération, Skyward Sword n’a pas connu un franc succès. Voulant de surcroit exploiter le concept de la Wiimote, foireux à de rares exceptions près, les approximations de gameplay furent largement pointées du doigt. Ainsi, malgré toute la bonne volonté du monde, une originalité louable et des critiques plutôt élogieuses, cet épisode reste l’un des plus mal-aimé de la saga. Maintenant que le contexte est posé, voyons-voir si les remaniements opérés changent la donne.
On commence par le point qui fâche : la maniabilité. Largement perfectible à l’époque, la copie ne fait guère mieux aujourd’hui. En voulant conserver la moelle épinière du gameplay, axée sur la capture des mouvements, les commandes sont loin d’être intuitives à la manette pro et assez approximatives aux Joy-Cons. Aucune solution ne séduit entièrement et il faut batailler plusieurs heures avant d’apprivoiser Link. Néanmoins, le gameplay se révèle en soit très complet et s’appuie sur des mécaniques bien rodées : exploration, donjons, énigmes et combats, recette traditionnelle immuable.
On retrouve ainsi un Link déjà rompu à l’aventure et au maniement d’objets spécifiques, indissociables à la progression linéaire et la découverte des secrets enfouis sous les cieux. A l’opposé de The Wind Waker, qui offrait un univers marin parsemé d’ilots, le monde de Skyward Sword prend place dans les airs où quelques rochers flottants concentrent une bien maigre civilisation. Les humains dépendent alors de destriers volants pour se déplacer, et votre baptême de l’air marquera le début de l’épopée. Car en grattant un peu sous l’épaisse couche de nuages en contrebas, Link va découvrir un monde d’Hyrule encore inexploré, empli de mystères… et de dangers ! A la poursuite de la princesse Zelda œuvrant aussi pour le salut du monde (les féminises apprécieront), notre preux chevalier et élu au demeurant va également tenter d’accomplir sa mission divine.
Tout en laissant une certaine liberté au joueur, Skyward Sword propose un périple rythmé et fluide. Une construction exemplaire, au service d’un univers généreux, immersif et empreint de magie. Mention spéciale aux donjons, particulièrement réussis, mais aussi à de nombreuses zones qui regorgent d’excellentes idées de game design. Les boss ne sont pas en reste et occasionnent quelques affrontements mémorables, et ce malgré les caprices de la caméra et la rigidité des commandes. Plusieurs concepts implantés dans BOTW proviennent d’ailleurs cet opus, et l’on notera par exemple l’importance du crafting pour upgrader armes et armures ou encore la fameuse jauge d’endurance. En parallèle, diverses quêtes annexes renforcent la durée de vie du titre, déjà alimentée par l’ivresse de l’exploration et les nombreuses récompenses qui en découle.
D’un point de vue technique, le lifting HD gomme efficacement les séquelles du temps et permet d’apprécier à juste titre la magnifique direction artistique du jeu. Les textures accusent évidement le coup, mais n’entachent aucunement le rendu visuel global, très agréable. Même constat niveau sonore, la bande son alternant avec brio selon l’ambiance en présence, non sans proposer des envolées lyriques magnifiques. En sus d’un sound design délicieusement familier.
Peut-être trop ambitieux en voulant surexploiter des mécaniques de gameplay basées sur la reconnaissance de mouvements, ce Zelda pèche par sa maniabilité malgré d'excellentes séquences de jeu. Un déséquilibre peu courant chez Nintendo, qui porte préjudice à un ensemble d’exception. Car malgré ce raté, The Legend of Zelda : Skyward Sword propose un voyage inoubliable, véritable ode à l’exploration au sein d’environnements atypiques marquants, avec en toile de fond les origines et l’atmosphère si particulière de la saga. Un grand cru, méritant reconnaissance.