Détails

Durée moyenne du jeu

73 h

Date de sortie EUR JP USA

19 novembre 2019

Résumé / Contenu du jeu

Anciennement nommé Final Fantasy XIII Versus, Final Fantasy XV est un J-RPG de la célèbre série Final Fantasy. Le joueur y incarne Noctis, héritier du roi, accompagné de ses amis, dans un monde moderne, sombre, et fantastique.

Sagas

Commentaires (6)

  • avatar Benben
    12 / 20Le 08 Mars 2017 à 11:48Benben

    S'il est un jeu qui portait en lui de folles espérances et les promesses d'un renouveau de la franchise Final Fantasy, c'est bien ce 15é opus "canon" (on va délibérément omettre les Dirge of Cerberus, X-2, XIII-2, Tactics et autres After years) dont le développement a été source d'inquiétudes puis de soulagement, puis d'inquiétudes…

    Que vaut donc ce titre tant attendu, ce Final Fantasy .jpg]« for fans and first timers » ?

    On s’accordera pour délimiter un FF à certains critères clés : son scénario, son système de combat, sa musique, son rendu visuel, et enfin ses personnages principaux. Ce sont là les 5 piliers sur lesquels s’appuient la plupart des jeux, mais ceux de la saga FF plus particulièrement.

    Commençons par le rendu visuel, qui est plutôt honorable. FFXV passe certes après les ravages causés par un certain The Witcher III, mais il n’a pas à rougir tant il propose des environnements bucoliques à souhait, des effets de lumière saisissants, et des effets de particules travaillés. Les animations sont fluides et la plupart du temps convaincantes même si on notera une certaine rigidité chez les PNJ. Et si le continent de Lucis est vaste, il n’en demeure pas moins vide et trop artificiel pour convaincre totalement : quelques voitures par-ci par-là, des troupeaux de temps en temps, et dans les zones urbaines, tout paraît figé. Alticia, la seule véritable ville, propose une revisite de Venise et amène un peu de vie mais là aussi, tout paraît trop artificiel.

    Passons à la musique, qui constitue pour moi LE point positif du titre. Yoko Shimomura (Kingdom Hearts) signe ici une composition d’une rare beauté. Un sans faute auditif qui contribue énormément au poids dramatique que le scénario essaie d’insuffler, j’y reviendrai plus tard. Les thèmes d’ambiance sont variés (rock, country, hawaïan renaissance dans les villes, puis des sons plus cristallins et organiques pendant les donjons), les thèmes de combat (différents selon les zones, puis selon les types d’ennemis) sont grandioses et épiques, et enfin les thèmes liés aux événements du scénario font toujours mouche.

    L’aventure est portée par quatre personnages principaux, Noctis, Ignis, Gladiolus et Prompto, chacun proposant des compétences uniques, et un background/caractère plus ou moins mis en avant. Ici, ne comptez pas peaufiner une line-up du tonnerre, il faudra se contenter de ces quatre là. Côté narration c’est plus que chaotique, et les répliques scriptées répétées à l’infini ne permettant pas de tomber tout de suite sous le charme de cette bande de potes, c’est le temps qui fera son office, et l’habitude s’installant, on s’étonnera quelque peu de ressentir un léger pincement émotionnel lors du générique de fin. Quelques PNJ plus travaillés que les autres viennent garnir une galerie de personnages secondaires parfois physiquement intelligents (coucou Cindy), parfois oubliables, parfois têtes à claques. Les antagonistes quant à eux sont… En fait j’en sais rien vu qu’ils sont survolés et complètement mis au placard. C’est dommage, car un personnage comme Ravus aurait mérité plus que de simples pop-up et trois cinématiques bâclées.

    Abordons le système de combat et le gameplay par extension. Accrochez-vous, préparez les sacs à vomi. C’est parti. Le système de combat de FFXV, c’est ça. Un immense bordel dans lequel on peine à se retrouver. Comme c’est de mise depuis FFXIII, on ne contrôle qu’un seul personnage, Noctis, (sauf pour filer des potions aux trois autres manches qui sont incapables de s’occuper d’eux-mêmes), dont la tactique principale est de foncer dans le tas. En même temps, on a pas vraiment d’autres choix que de bourriner vu que Noctis est souvent caché par des buissons, ou par des murs (faire un petit zoom sur le personnage, c’est pour les faibles, hein Square-Enix).
    Même la magie qui pourrait apporter un peu de finesse aux combats, est un élément de destruction massif. En effet, les sorts sont de zone, et blessent vos ennemis mais aussi vos amis, perdus quelque part au milieu de la mêlée. Déjà que pour faire de la magie, il faut récolter des éléments puis les synthétiser (phase chiante), si en plus chaque sort défonce la moitié des HP de l’équipe, quel intérêt ? Heureusement que tout est fait pour que le game-over n’arrive jamais (à tel point que les combats perdent tout intérêt d’ailleurs), donc on se fiche finalement allègrement de brûler les copains au 4é degrés, et on lance Firaga au jugé, ça fait beaucoup de dégâts et c’est ce qui compte.
    Le game-over est donc aussi présent que le scénario du jeu car quand les HP tombent à zéro, on peut encore filer une potion ou bien tapoter l’épaule du blessé pendant de longues secondes avant d’être forcé de gaspiller une queue de phénix. Grosso-modo, hormis pendant les 3 premières heures de jeu, pendant lesquelles on a pas assez d’argent pour acheter des queues de phénix, et uniquement si on tente d’houspiller des ennemis niveau 50 et plus, on ne verra jamais l’écran de game-over.
    De toute façon, il suffit de taper à l’aveugle sur O pour que les combats se passent. Allez, soyons honnêtes, il existe tout de même deux ou trois ennemis optionnels intéressants car leur pattern oblige à regarder ce que l’on fait. Ne parlons pas du boss de fin qui est une insulte pure et simple adressée à tous les joueurs.
    Le gameplay de FFXV est une énorme blague de mauvais goût. Il accumule mille petits défauts qui un par un ne sont pas problématiques, mais mis bout à bout, illustrent bien le fait que l’on est face à un jeu non terminé. Il est par exemple possible de passer du jour à la nuit automatiquement lorsqu’on l’on sélectionne des chasses qui n’ont lieu que la nuit, mais à l’inverse, il est impossible de passer de la nuit au jour pour les quêtes qui nécessitent que le soleil soit levé (enfin si, on peut passer au jour en allant camper, mais si on a pas envie de dépenser nos XP tout de suite, on fait comment hein?). Les murs invisibles (surtout ceux au dessus des barrières qui mesurent 20cm de hauteur), le fait de ne pas pouvoir descendre de chocobo si ce dernier a le bout des pattes dans une flaque d’eau, le fait de ne pas pouvoir sélectionner directement sur la carte le lieu où l’on désire se rendre (il faut faire sa sélection depuis une liste), les multiples quêtes secondaires sans intérêt, les missions de chasse qui consistent à aller défoncer de paisibles animaux (75 % des chasses quand même), l’obligation de se taper tous les « tipsters » un à un pour savoir lequel va proposer une nouvelle chasse, les trajets obligatoires à bord de la voiture… C’est quand même la première fois que, pendant un jeu, forcé de ne rien faire d’autre qu’attendre, je lis mon journal ou je fais la cuisine. Les premières heures de jeu sont vraiment une purge à ce niveau là car les fast-travel ne se débloquent qu’au fur et à mesure.
    Mettons tout de même au crédit d’FFXV quelques passages qui méritent le détour : les donjons sont les seules zones qui demandent un peu de challenge et d’investissement, et comme à l’accoutumée, acquérir certains objets requiert de longues heures de patience. Beaucoup de clins d’œil et de petites touches dénotent tout de même de la volonté des développeurs d’apporter un minimum de profondeur au titre : par exemple la Victory Fanfare de Prompto pendant son attaque « Recoil » certains dialogues, les invocations sont des éléments à ne pas négliger, et puis il y a d'innombrables easter-eggs.

    Terminons ce calvaire en évoquant le scénario. Alors que le titre commence sous les meilleurs auspices avec une intro qui m’a laissé sur le popotin (je ne saurais expliquer pourquoi les secondes avant l’apparition du titre m’ont autant touché), c’est très vite la déconfiture. L’histoire se divise en 15 chapitres. Les 8 premiers ne servent à rien. Rien du tout. En plus d’être complètement incohérents. Les 7 restants s’enchaînent de manière inégale et, s’ils proposent quelques bonnes surprises et des passages plutôt épiques, ils sont eux aussi, très mal écrits.
    [spoiler]
    Le scénario tente de nous embarquer dans un imbroglio semi-politique, avec l’invasion d’Insomnia par l’Empire de Niflheim, et la destinée de Noctis. Tout est si mal raconté, qu’à aucun moment on ne s’intéresse réellement à ce qui va se produire, jamais on ne se sent acteur des événements relatés.
    Le retour de Gladiolus (parti pour le 1er DLC du jeu...) par exemple est tellement maladroit, les éléments de scénario qui se produisent en background (l’évasion du commandant de la base qu’on attaque à un moment donné pour une raison trouble, le retournement de veste d’Aranea, l’exécution de Ravus, et MÊME les origines de Prompto PUTAIN, qui nous apprend en une phrase qu’il est une création Magitek mais tout le monde s’en fout…), l’Empereur Aldercapt qui disparaît et se transforme en démon (faut le deviner), le grand méchant dont on a rien à cirer, et Luna qui se fait poignarder, dont le corps disparaît, les 10 ans qui passent entre la fin du chapitre 13 et le chapitre 14Bref plein de choses balancées comme ça, sans explications.

    Et pourtant, au milieu de tout ce marasme, émergent quelques points forts qui donnent une dimension dramatique au récit. Comme par exemple avec Ignis qui perd la vue, Gladiolus qui en veut à Noctis, ou Prompto qui disparaît le temps d’un chapitre. Le tout est certes traité rapidement, mais l’ambiance et la musique aident à installer une certaine tension, un intérêt pour le combat mené par les quatre frères d’armes. L’apparition d’Ifrit est une superbe illustration du lien entre les protagonistes.

    Il est alors d’autant plus dommage que le reste du titre ne bénéficie pas d’un tel traitement.
    [/spoiler]

    En résumé, Final Fantasy XV est un jeu qui propose une durée de vie conséquente (pour ma part, 72h pour un premier jet, sans compter les nouvelles quêtes post-générique qui promettent d’apporter du challenge), mais à l’intérêt très limité, un gameplay digne d’une version beta, et un scénario affreusement mal amené. L’aventure n’en demeure pas moins vaste, et bénéficie d’une OST vraiment magique. C’est donc pour moi un gros échec, au vu du temps passé sur le projet.

    PS : quoi qu'il arrive, faites FFXV avec les voix Jap' !

    Version Playstation 4 72 h de jeu
  • avatar Franz26
    15 / 20Le 09 Mars 2017 à 07:54Franz26

    TL DR , t'abuses (quel touchage de nouille au boulot ah ah ^^). Bon j'ai quand même lu ton avis en diagonale histoire de me conforter dans l'idée de ne pas toucher à ce FFXV de suite. Lorsque tous les patchs/MAJs seront arrivés je tenterais l'expérience, mais probablement sans m'investir bien au delà de la quête principale (70h sur un jeu moyen faut vraiment vouloir amortir son achat xD). Bref, tu me donne pas envie surtout avec les chefs d'oeuvre qui sortent en ce moment ! (Zelda BOTW, Nier, Horizon Zero, Mass Effect Andromeda, etc... !!)

    Version Playstation 4 50 h de jeu
  • avatar Loroth
    13 / 20Le 14 Mars 2017 à 11:40Loroth

    Un incroyable gâchis.Il y a de quoi rager face à ce désastre.
    Heureusement tout n'est pas à jeter, c'est un jeu vidéo moyen mais un mauvais final fantasy, puis la pêche est une activité annexe très intéressante...
    à retenir: Direction Artistique / OST / La pêche / la team des 4 gars
    à oublier : le scénario et sa mise en oeuvre / le système de combat non finalisé / le rush de fin de jeu / les quêtes FEDEX / la technique

    Version Xbox One 95 h de jeu
  • avatar Talkaar
    12 / 20Le 27 Mai 2017 à 01:05Talkaar

    Vraiment déçu. C'est pas un mauvais jeu en soi mais passé les premières heures de jouissance où tout est beau, ben... on s'ennuie. L'histoire prends trop de temps à démarrer, les quêtes annexes sont inintéressantes, les persos sont pas très charismatiques, c'est tellement dommage.

    Heureusement ça va un peu mieux à partir du chapitre 9 mais on sent bien que c'est bâclé. Tout va trop vite.

    Plus qu'à tester le DLC de Gladius maintenant :)

    Version Playstation 4 26 h de jeu
  • avatar Ryujin
    Le 07 Juin 2018 à 09:55Ryujin

    Après avoir lu les commentaires je me permet de dire le contraire, j'ai trouvé moi un jeu extrêmement beau.. En effet noctis est un peu l'ado chiant, mais quand on fini l'histoire on se prend une claque. Le système de combats je le trouve correct, voir mieux que certain. Le système de pilotage de voiture (regalia) bon... Passons.. Le reste est correct pêche, chasse, nourriture, c'est complet et le jeu a une bonne durée. Je recommande

    Version Playstation 4 30 h de jeu
  • avatar Franz26
    15 / 20Le 28 Octobre 2023 à 09:08Franz26

    Sorti fin 2016, Final Fantasy XV aura connu une gestation difficile entamée en 2004 sur les vestiges de Final Fantasy Versus XIII. Douze années de développement plus tard, dont un restart majeur en 2013, l’avant dernier opus canonique de la saga en date pointe enfin ses pixels sur Playstation 4 et Xbox One. Vu l’investissement financier ahurissant du projet et l’image dégradée de la série, échec interdit pour Square-Enix ! Voici mon humble avis sur cet épisode controversé, review en complet déphasage avec l’actualité puisque le 16e volet se trouve désormais dans les bacs...

    Je vous ferais grâce de mon passif avec la franchise, saga de cœur à laquelle je voue un amour sans faille forgé depuis l’épisode IV et entretenu avec brio jusqu’au XIIe opus. Sans oublier quelques apartés dithyrambiques - FF Tactics pour n’en citer qu’un - avant que la surexploitation de la licence couplée à un manque d’inspiration ne vienne entacher ce glorieux patrimoine.

    Final Fantasy XV commence par une magnifique introduction d’1h30… via le long métrage « Kingsglaive » ! En effet, le visionnage du film se révèle quasi indispensable pour mieux comprendre les enjeux et le contexte géopolitique du titre. Pas de doute, le développement chaotique se ressent dès l’introduction et met déjà en évidence l’obscurité du background. En exil suite à l’invasion de sa patrie, le jeune roi Noctis et ses trois compères vont tenter de renverser l’empire - ayant prétexté un faux traité de paix pour s’introduire dans la capitale - et restaurer la souveraineté du royaume du Lucis. S’ensuit un « road trip » dépaysant à bord de la Régalia, votre luxueuse voiture royale, qui ne manquera pas de charme malgré des lacunes scénaristiques inexcusables. Narration découse, synopsis haché, ellipses temporelles mal amenées, antagonistes complètement survolés et j’en passe, la trame de Final Fantasy XV peine à convaincre. Constat heureusement nuancé grâce à l’alchimie et la complicité que dégagent les protagonistes principaux, couplée à quelques bribes scénaristiques laissant entrevoir un sacré potentiel. Ce petit gout d’amertume concerne plusieurs strates du jeu et viendra titiller votre palais à plusieurs reprises durant l’aventure, trahie par une ambition démesurée et la pression des producteurs souhaitant éviter la déroute financière du studio. Au détriment de l’œuvre donc, incomplète…

    Contrairement aux derniers volets en date très critiqués pour leur linéarité, Final Fantasy XV met en avant la liberté d’exploration et propose un vaste open-world contemporain comme terrain de jeu. Assez proche de notre univers malgré quelques cicatrices artificielles divines dans le paysage, le monde d’Eos se divise en 3 continents : votre patrie déchue, le Lucis, le royaume d’Accordo, occupé mais plutôt neutre, et l’Empire, les méchants. Le périple se concentre essentiellement sur l’exploration de votre nation, que vous allez arpenter le plus souvent en voiture ou à dos de Chocobos. Stations-services, petites bourgades et quelques villes majeures baliseront le voyage, faisant la part belle aux grands espaces désertiques ou verdoyants. Quelques panoramas somptueux viendront pimenter l’excursion, accentuant alors un sentiment de liberté absent des derniers épisodes. Un incroyable cycle jour-nuit embelli de surcroit la progression, amenant à des haltes régulières au détour d’un feu de camp ou d’un hôtel afin de passer la nuit tranquillement et ne pas se faire harceler par les mobs nocturnes assez retords ! Outre quelques textures passables la réalisation du titre excelle, tant en terme d’animation et de modélisation qu’au niveau des effets visuels : un vrai régal.

    Si l’univers d’Eos s’impose comme une incontestable réussite visuelle et artistique, le bât blesse en terme de contenu. Au cœur d’environnements aussi beaux que vides, on retrouve une recette bon marché abusant largement des « quêtes Fedex » sans intérêts, de l’accumulation de collectibles ou encore des éternelles « chasses aux monstres » pour glaner quelques récompenses inutiles. Pas de quoi déchainer les passions, même si les plus pointilleux d’entre nous s’acharneront à ramener inlassablement des légumes au pécore du coin ou à pécher de la carpe dans un étant moisi, en faisant fi de ce remplissage artificiel limite insultant… Un constat qui se ressent au niveau de la durée de l’œuvre, découpée en une quinzaine de chapitres et pouvant s’achever en ligne droite très rapidement. Heureusement l’univers et l’atmosphère du titre restent suffisamment immersifs pour inciter au vagabondage.

    Le système de combat de Final Fantasy XV se veut très dynamique et priorise l’action en temps réel. Dans la peau de Noctis, les 3 autres personnages étant gérés par l’IA, il faudra alterner judicieusement entre attaque, parade et esquive, tout en veillant sur vos raccourcis d’armes afin de maximiser l’efficacité de l’arsenal en fonction du type d’ennemi. Le gameplay exploite les lames magiques, spécificité de la Nation du Lucis bénie des dieux. Concrètement, cela permet à Noctis de lancer son épée sur un ennemi ou un point d’accroche afin de se téléporter instantanément, tout en portant un coup fulgurant et dévastateur ! En contrepartie, cette action vide une portion significative de la barre de PM et il faut donc jouer entre temps forts et pauses stratégiques histoire de s’en sortir sans bobos. Un ensemble relativement bourrin mais efficace malgré une caméra parfois aux fraises, complété par une jauge de coups spéciaux servant à déclencher les attaques de vos compagnons préalablement paramétrées. Ces derniers ne vous seront néanmoins pas d’une grande aide et partent au combat la fleur au fusil, vous contraignant à les soigner en permanence. D’autant que les monstres auront du répondant ! A noter que, si la magie et les invocations sont toujours présentes dans cet opus, les premières se révèlent relativement inutiles, et les secondes très bien intégrées au scénario mais complètement anecdotiques dans la pratique. Enfin, un système d’évolution à base d’expérience et de point de compétences vient compléter un gameplay solide, toutefois entaché de petits défauts. Au rayon des plus marquants, on constate des donjons sans grande imagination et un système de déplacement en voiture assez laborieux ! Une tare à peine compensée par les « déplacements rapides » compte-tenu des temps de chargements incommodants les accompagnants, même sur Playstation 5...

    Sans transition, la bande son de Final Fantasy XV prêche en sa faveur. Des thèmes magnifiques et variés accompagneront votre périple, où la crédibilité des acteurs sera renforcée par un excellent doublage Japonais. Cerise sur le yaourt : la possibilité d’écouter les musiques des opus précédents lors de vos égarements en voiture ou en Chocobo !

    On ne pourra pas reprocher à ce Final Fantasy un manque de prise de risque, et si l’initiative ne paye guère, l’expérience mérite à mon sens le détour. Sentiment d’exploration parfois grisant malgré un open-world perfectible, thématiques intéressantes, mise en scène spectaculaire, réalisation accomplie, gameplay agréable et bande son de qualité, Final Fantasy XV propose de très belles choses qui en font à mes yeux un excellent RPG, mais un mauvais Final Fantasy ! Car le titre pèche par sa structure complètement éclatée, donnant une impression de jouer à un jeu incomplet sorti en catastrophe. Et pourtant, de nombreuses mises à jour sont passées par là entre temps, c’est dire ! A défaut de renouer avec le génie caractéristique des épisodes d’antan, Final Fantasy XV se pose comme une expérience audacieuse qui divise autant qu’elle ne séduit. Mon appréciation finale se situant probablement à mi-chemin.

    Version Playstation 4 50 h de jeu
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