Mijak a dit (27 Octobre 2020 à 18:48)
Un GH bien sympa :) Il garde l'esthétique du 3, et son interface également (le rockomètre et le compteur de points sont juste passé à gauche). Ce qui change en revanche, c'est l'organisation du jeu : ici attention, faut de l'endurance. La progression en mode carrière se fait par "concerts", un enchainement de 4 chansons environ, l'une à la suite de l'autre.
Alors, le défaut du 3 est encore là, avant que le 5 ne le change : il n'y a pas de barre de progression dans la chanson, ce qui fait que régulièrement on envoie notre Starpower sur le parquet ou carrément pas du tout, parce qu'on a voulu l'accumuler et que bah, la chanson est finie. Eh ouais.
Par contre on reste dans le système de notation par étoiles correspondant au pourcentage de réussite, et pas des soleils selon les points gagnés, comme dans les jeux suivants. Du coup le starpower est, comme dans le 3, un plus qui ne détermine pas la "note".
Côté chansons, quelques wtf (comme "la Bamba" dans le concert final), quelques trucs peu intéressants, mais quelques perles aussi. Considérant qu'il y a un peu plus de chansons que dans le 3, ça va. Mais il reste en dessous de son prédécesseur et, selon moi, en dessous du 6. Mais au-dessus du 5.
Une seule chanson en français, vous allez dire c'est déjà bien, surtout que c'est Trust (au lieu de Superbus ou Naast), mais franchement, pour un tel titre et un tel principe (concert de par le monde) ils auraient pu faire un effort d'internationalité. Le 3 tentait un peu plus fort.
Mijak a dit (08 Octobre 2020 à 20:04)
Beaucoup moins inspiré niveau guitare (et même tout instruments confondus), peut-être parce qu'ils essayaient de faire une playlist plus éclectique et ouverte à tous ?
En tout cas on a des morceaux dont la présence n'a aucun sens, comme Sympathy for the devil (des Rolling Stones), qui n'a presque pas de guitare, et où on joue du piano donc, sur la guitare. Mais bon il y a de la basse.
Globalement donc, ce n'est pas une paylist qui fait la part belle à la guitare, donc assez osef pour ma part.
Egalement, l'interface se fait plus "propre", plus net, au détriment de l'ambiance. Ce jeu n'a pas beaucoup de saveur, là où le 4 gardait encore un peu de côté rock et où le 6 est carrément bien plus déjanté.
Mijak a dit (26 Septembre 2020 à 17:47)
Un jeu brainless à base de drifts et de boost. Reposant avec la bonne playlist dans les oreilles.
Mijak a dit (26 Septembre 2020 à 17:44)
Mieux au niveau scénar que son prédécesseur, mais moins agréable dans le combat, j'ai trouvé. Ou alors je n'apprécie plus autant, je sais pas.
Je l'ai délaissé hélas, parce que l'histoire, même si plus recherchée, reste très clichée, et je ne me suis pas attaché aux persos.
Mijak a dit (26 Septembre 2020 à 17:32)
Un jeu j'ai l'impression un peu délaissé, arrivé sur le tard après la hype Guitar Hero 3. Warriors of Rock (le 6e) donc, dans la lignée de Legend of Rock, essaye de pousser le délire très loin.
Et c'est peu dire ; ici on retrouve le casting habituel qui correspond un peu à des genres différents, mais on va aller les recruter pour délivrer le dieu du rock !
Chaque perso va donc avoir sa petite liste de chansons qu'on va devoir jouer pour remporter des points et les faire se transformer en des monstres volontairement très kitsh, et ainsi, avec notre groupe de 8 héros aux pouvoirs différents qu'on va acquérir (multiplicateur supérieur, SP facilité, bouclier, vies, SP qui multiplie plus...), on va sauver le monde du rock (la VF du narrateur fait plus nanar que kitsh hélas, elle gâche un peu tout).
Non sans, entretemps, être passé récupérer la guitare légendaire en se tapant TOUT 2112 de Rush. Un beau moment.
Alors on peut émettre des doutes quant aux choix de certaines chansons, on y ressent la volonté de popularité, entre Uprising de Muse et Bohemian Rhapsody, on pourrait légitimement penser qu'ils n'ont rien à foutre là (surtout quand on joue du piano à la guitare), ou que d'autres chansons de ces artistes auraient pu prendre place. En gros on sent certains morceaux dans le lot là pour être du fan-service, mais concrètement guitare en main on se fait un peu chier.
Bref moins inspiré au niveau musical que Legend of Rock, mais délirant et long dans son mode histoire. Parce qu'il y a beaucoup de morceaux.
Mijak a dit (14 Juillet 2020 à 18:28)
Rholala...
Rholalalalalala...
C'est la souffrance quand même ce jeu...
edit:
Un jeu très intéressant et stratégique, assurément.
Seulement, un jeu aussi très exigeant, difficile et injuste.
L'humanité en situation de faiblesse, une agence inter-gouv terrée dans un bunker, essayant de lutter contre une race supérieure technologiquement sur tous les points.
Le jeu se compose de deux aspect : le combat tactical-rpg, du tour par tour, équipement, capacités, couvertures, chance de toucher... et puis l'aspect gestion de la base : de l'argent tous les mois pour faire un nombre énorme de choses que vous ne pourrez PAS faire.
Le combat est dur, exigeant, injuste, il vous fera désespérer. Les couverture, même avec les bonus de protections multiples, ne seront jamais sûres, pas même souvent, en fait. Et si ladite couverture se fait exploser par un ennemi en début de leur tour, les autres vont s'en donner à cœur joie, dites-lui adieu.
Car oui, ici des gens meurent. Tout le temps. A chaque mission. Des soldats que vous avez entrainé, personnalisé, qui ont peut-être à leur actif une foule de missions réussies. Les PV sont pas énormes, les dégâts si ; en deux ou trois coups, pouf, adieu. Ils sont plus rapides, plus nombreux, et visent mieux.
L'argent que vous gagnez en début de mois dépend de l'implication de l'agence dans le monde. Mais pour augmenter celle-ci, il vous faudra construire des installations, des satellites aussi, et tout ça en passant du temps, donc en faisant d'autres missions qui vous tombent dessus, donc en perdant des gens. Donc en devant en recruter avec de l'argent. Les protéger ? Oui, armes et armures, mais ça coûte aussi. Des recherches pour améliorer l'ensemble, aussi très chères, des avions, des armements pour les avions, et l'entretien qui fait diminuer vos revenus par mois...
Et tout ça dans une course contre la montre, car les pays paniquent, il faut être partout, au risque de voir un pays quitter le Conseil et avoir moins de chance de gagner. Oui car on peut être game-over (pas en combat, ça non, un échec est juste un échec de mission), avec aucun espoir de rattrapage. Est-ce que j'avais déjà perdu il y a cinq heures quand j'ai laissé ce pays sombrer dans la panique ? Est-ce que j'aurais dû mettre mon argent là plutôt que là ?
Bref ce jeu est un calvaire.
Il est très dur. En fait, c'est le genre de jeu qui vous maltraite et ne vous donne jamais l'occasion de souffler ou de vous sentir serein. Il vous manquera toujours de l'argent, les combats sembleront toujours perdus d'avance, car ils seront à chaque fois plus difficiles.
Personnellement, je ne joue pas à un jeu pour souffrir, mais j'aime bien, a un moment, me sentir confiant, puissant, sûr de moi.
J'ai espacé mes parties, puis elles se sont fait de plus en plus courtes, car j'en venais à comprendre que je me forçais à y jouer, de plus en plus.
Voilà. Je ne l'ai pas encore désinstallé, mais bon. Il est là, mais franchement, j'ai plutôt envie de jouer à autre chose.
ps : JE JOUE EN FACILE ! (oui, j'avais commencé une partie en normal, je l'ai vite abandonnée).
Alors après, si vous voulez juste gagner et pas jouer, vous pouvez suivre un guide sur Internet qui vous dit comment faire votre partie. Mais bon, pour un jeu comme ça qui laisse quand même pas mal de liberté, je vois pas trop l'intérêt.
Mijak a dit (11 Juillet 2020 à 20:21)
Un très bon RPG tactique dans des USA post-apo, qui rappelle non sans raison Fallout bien sûr (les premiers surtout, pour le tour par tour et la vue isométrique - ici en vraie 3D).
Un jeu très complet mais très simple à la fois, avec ce qu'on pourrait attendre du genre : équipements, améliorations, compétences, jets de dés (pourcentage de réussite)... Comme dans tout tactical, chaque combat est à prendre au sérieux, le positionnement est à faire en amont, pour bien aborder les choses et préparer les embuscades (tirer le premier). Diversifier les compétences entre les 7 rangers qu'on contrôle (dont 4 qu'on peut créer au début), pour la courte portée, la longue portée, le corps à corps, gérer les munitions adaptées, avoir médecins et réanimateurs, etc.
L'histoire est sympa. Si je ne suis pas fan du côté flic post-apo des rangers, l'intrigue robotique m'a conquis, et énormément de libertés sont données au joueur dans les quêtes à faire ou pas, les choix de résolution, violence ou diplomatie, à soi-même d’interpréter ce qu'être un ranger veut dire.
Le jeu est long ; ne m'étant pas renseigné j'ai été surpris quand on atteint la moitié, qu'il reste encore tout une moitié (au moins). Il n'est pas avare de contenu, et comme dans Fallout et consor, ici post-apo est synonyme de tarés, de psychopathes, et de "ok ils sont complètement fous, mais est-ce qu'ils sont dangereux ?"
Bref du tactical comme j'aime, même si le genre post-apo n'est pas mon préféré néamoins.
Mijak a dit (02 Juillet 2020 à 00:26)
Pas du tout mon style de jeu. Trop rapide, trop "trial & error", crever en boucle entre CHAQUE checkpoint pour trouver le bon chemin et les bons gestes... je sais pas si les gens arrivent normalement à bien gérer du premier coup, mais c'est pas mon cas.
En plus le décor blanc rend presque toujours le relief indiscernable (et en baissant la luminosité on voit plus rien dans les endroits plus sombres). Bref ça pète les yeux.
A côté de ça l'histoire de m'a pas entraîné assez pour me motiver à m'accrocher, donc voilà.
J'ai stoppé là.
Mais après je reconnais ses qualités objectives, et réussir une run est grisant.
Mijak a dit (11 Juin 2020 à 23:50)
Terminé :) C'était trop triste :( Même si comme dit Talkaar, on le sait mais on est dèg quand même. En plus j'ai fait la mission d'entrainement contre les 1000 miliciens, j'aurais dû gérer tranquille les troupes de la Shinra.
Bon, plus sérieusement, le jeu est narrativement très bon, comme la plupart des FF, les cinématiques sont très présentes, et ici on est dans un gameplay d'action (avec un mennu très basique à gérer en temps réel), et les limites ainsi que les invocs gérées par un système de chance/hasard par roulette qui tourne en arrière fond de chaque combat et se déclenche quand il y a possibilités d'avoir un bonus.
Lesquels peuvent être montée de niveau, limites, invocs, amélioration des matérias équipées, etc.
On ne contrôle ici qu'un seul perso, forcément, on parle de Zack, c'est son histoire. Du coup toutes les matérias et équipement sont pour lui. Alors pour les matérias, avec le système de fusion, ça va, mais pour les équipements, on se retrouve au bout d'un moment avec une flopée de trucs inutiles, en double ou triple, ou plus.
Le côté level-up par hasard ne m'a pas gêné tant que ça ; il survient assez régulièrement, le hasard est généreux dans le jeu, souvent dans un combat vous avez au moins une limite, et contre un boss c'est assez régulièrement que ça se déclenche. De plus, et parce qu'on n'est pas dans un FF canon avec map, carte et compagnie, ici ce sont les missions (accessibles par les points de sauvegarde) qui font office de grind, pour le level-up, les matérias, objets... Dans celles-ci, il faut trouver le mob/boss de la zone (visible hors combat) et le tuer.
Du coup, si on en fait quelques unes entre chaque mission d'histoire, on n'est jamais en difficulté. J'ai eu 2 game over dans le jeu, résolus non par du leveling mais un réagencement de mes matérias équipées, comme souvent la strat adoptée changera tout.
J'ai fini le jeu en 24h37 au niveau 45, donc ça va.
Côté scénar, rien à redire, Zack est très bien écrit, l'histoire est connue et rempli bien sa fonction : expliquer comment Sephiroth a mis en branle le scénar du 7, et comment Cloud en est venu à ce qu'il est dans le 7.
J'ai bien aimé l'apparition de Yuffie gamine dans les missions annexes. J'ai pas fini lesdites missions (30% faites, omg la quantité astronomique), mais je garde le jeu sous le coude (même si je ne pense pas avoir la patience de farmer les objets pour avoir les pv+999% etc)
J'ai pas pigé, à la fin, [spoiler] le coup des "4 ans après" quand il lit la dernière lettre d'Aerith (et on la voit d'ailleurs, grandie (le plan sur sa poitrine ne trompe pas), pourquoi ? Comment ? Cloud aussi ? Sinon comment ils ont survécu lui et Lazard ? Ils ont pas attendu dehors pendant 4 ans ? Parce que du coup, Tifa et tout le monde a 4 ans de plus que Cloud ? wtf ? [/spoiler]
La grande variété des techniques, magies, etc, permet de faire son propre style de combat, de s'adapter tantôt au nombre, à la puissance, magie, physique, distance, cac, etc. On a une plaisante sensation de maîtrise progressive, l'esquive devient automatique, on apprend quand bien la faire, au moment de certaines magies (moi qui redoutais un gameplay d'action finalement c'est bien passé).
Le jeu est assez court, ou du moins limité dans son déroulement, on sent que le scénar se limite à ce qu'il doit raconter, heureusement en quelque sorte, et même s'il ajoute de la nouveauté avec Angeal et Génésis, il ne se perd pas dans des incohérences.
J'ai parfois regretté qu'il n'y ait pas d'accessoire pour éviter les combats, parfois c'est très chiant, faire un ou deux pas et PAF combat, encore. C'est pas aléatoire, c'est juste dans les zones qu'on apprend à repérer sur le décor, à éviter parfois en mission (courir sur les bords de la zone permet d'éviter l'agro - pas toujours mais en général).
Voilà donc à faire effectivement pour tout fan du 7, ce n'est pas à prendre comme un FF conventionnel, ça n'en est pas un, mais rien que pour le scnénar, c'est très jouissif, revoir Zack, Cloud, Tifa en fringues de far west, Sephiroth bien sûr, et tout les évènements antérieurs à FF7. Le jeu n'est pas exigeant ni chiant, donc c'est juste du plaisir à jouer.
Mijak a dit (03 Juin 2020 à 01:19)
J'aime la randonnée, les histoires et les jeux vidéos, c'était super :)
Beaucoup plus plaisant qu'un Telltale (puisqu'il y a quand même un vrai gameplay qui te fait toi-même avancer dans l'histoire), sans être non plus un Gone Home, vu que c'est un peu plus dirigiste malgré tout. Mas ça permet du coup de ne pas trop se perdre non plus (c'est pas totalement open world, sentiers et zones sont limitées) tout en préservant l'impression de marcher dans une vaste zone aux multiples chemins.
Côté histoire c'est sympa, pas bouleversant ou hyper novateur, enfin l'inspiration est plus du côté cinématographique, mais ce lien par radio donne une dimension très intime à la relation, et la fin m'a convenu, même si je comprends qu'on puisse la critiquer.