Mijak a dit (28 Août 2019 à 12:44)
Un jeu que je voulais faire, après en avoir entendu tant parler. N'ayant pas de console, ce portage PC est parfait :)
Très beau donc, bien sur, au niveau du visuel, du gameplay très doux et agréable, et niveau musical. Globalement on ne fait qu'avancer et résoudre des petites énigmes en "chantant", mais sans jamais être bloqué, juste un peu d'interaction pour poursuivre le voyage.
Car c'est un voyage, vers cette montagne, cette lumière ; un pèlerinage dirait-on à certains moments, car il y a des compagnons, en quelque sorte, qui nous aident et souffrent aussi. Le thème religieux est voyant ; ces êtres blancs, ces épreuves qu'il nous faut traverser, cette souffrance, et toujours la lumière, tout en haut, comme un phare, qui nous guide.
Il faut se laisser guider et profiter du voyage. C'est beau dans le thème, mais bon, atteindre le ciel c'est un choix de vie... [spoiler] la fin en revanche, après le générique, montre une boucle, un retour au début, puisque nous terminons sur l'image de départ, et le menu du jeu qui s'affiche. C'est bien trouvé, et on peut sûrement y mettre plusieurs sens. [/spoiler]
Le jeu est court, mais vu sa simplicité plus long aurait été lassant, je pense. De la même façon, pas de rejouabilité, car l'intérêt est dans le voyage, une fois accompli il n'y a pas d'autres buts, pas de score ni de choses à accomplir d'autre que cela.
Mijak a dit (18 Août 2019 à 20:21)
J'aime beaucoup le côté tactique, stratégique des combats. Malgré leur longueur, ça n'a rien à voir avec ce que j'ai pu reprocher à FF tactics ou quoi, ce n'est pas du tout chiant ni routinier, et puis ici on joue avec beaucoup d'unités, les dégâts sont réels, ça demande du doigté.
La chose surprenante (c'est mon premier Fire Emblem) et très intéressante, c'est surtout la mort des personnages (ou leur retrait des combats futurs). Lorsqu'un personnage tombe au combat, il meurt définitivement (ou, pour les persos scriptés, ils n'interviennent plus), ce qui change la stratégie des combats à venir, peut mettre en difficulté ou en sous-effectif, etc.
Ainsi l'histoire peut prendre différents chemins, et nos choix peuvent déterminer un peu certains actes ou scènes.
En plus de ça il y a le niveau affectif ; ces personnages sont toujours introduits dans le déroulement de l'histoire, ont des interactions, lors de recrutement ou dans la base, donc une mort n'est jamais anecdotique. Au début, je connaissant pas bien le système, j'ai perdu presque un personnage à chaque combat. Puis une inattention, bien plus tard, à cause d'une trop grande assurance en mes forces, et paf : deux coups et ma soigneuse meurt, en un tour. Car l'IA cible les persos faibles/blessés en priorité ; protégez vos mages !
Bref très agréable.
Cependant, les combats, il y en a globalement un par chapitre (environ un par heure). Ils sont certes longs, mettons une demi-heure, mais le reste du jeu, du coup, est divisé entre parlotte façon visual novel (textes et portraits), et menu, pour gérer vos unités à la base (équipements, etc, si on veut pas se retrouver à court d'arme en plein combat), ou préparer le combat avant son début (adapter en fonction des ennemis, du lieu, des conditions de victoire, etc).
Donc bah même si l'histoire est sympa (enfin c'est un jrpg quoi, drama, persos clichés classiques, mais c'est sympa), eh bien on pourrait être impatient, quand vient le scénario, car appuyer sur A à répétition et lire du drama assez peu original, c'est pas fantastique.
Ce qui fait que je ne reste pas des heures sur le jeu, je le fais chapitre par chapitre.
edit : Boyd l'invincible : 130 victimes ! mis à part Ike, le seul qui soit resté du début à la fin !
Mijak a dit (15 Juillet 2019 à 22:26)
Mais il n'y a pas de vraies courses, simples, en sélectionnant un circuit et choisissant les paramètres. Juste la campagne, linéaire, guidée :(
Pour un "retour au source" qui reprend le nom des "Poursuite Infernale" I et II, c'est raté.
J'ai plus joué à du Burnout avant ça, et mes derniers NFS remontent comme j'ai dit à Poursuite Infernale 2 (Hot Pursuit 2, 2002). Je remarque donc qu'il y a la nitro, les ralentis à foison, le drift, les takedowns comme dans burnout et les ARMES (si si). Mais j'apprécie, contrairement aux Most Wanted ou à Burnout Paradise (qui est très bien), qu'on ait (presque) de vrais circuits et pas juste un truc ouvert et un GPS.
Le problème avec ce jeu c'est qu'il en fait des caisses, la voix off ne fait que parler pour nous raconter des trucs kikoo sur les voitures dont on a rien à foutre, on nous emmerde avec la connexion online à chaque fois qu'on lance le jeu, du coup ça prend des plombes... mais bon ça eh, c'est l'interface et l'éditeur, on sait à quoi s'attendre avec EA.
Et les cinématiques OMG ! Dès qu'il y a une amélioration d'équipement, à chaque début de course, dès qu'on a une nouvelle voiture c'est en mode "wesh ta vu trop cool ma caisse". -__- Bref il faut se munir de patience.
Mis à part ça la sensation de vitesse est assez dingue, tout en conservant une jouabilité raisonnable. Le poids des voitures est intéressant, mais dans les poursuites côté flic c'est idiot du coup ; même à 250kmh, la voiture de devant reste stable si on la cogne. Même généralement, ça donne aux voitures une tenue de route irréaliste à haute vitesse.
Ce qui change de Hot Pursuit 2 qui était moins rapide mais qui avait de véritables différences de maniabilité selon les voitures, lesquelles étaient en général bien moins stables sur la route. En revanche ici vous pouvez tourner le volant à fond dans un virage ça ne vous enverra pas dans le décor. Vous allez juste drifter.
Bon par contre la musique est pourrie, on regrette Burnout Paradise pour son côté rock. Mais avec une playlist ou une webradio en fond ça passe nickel.
(edit : toutes les missions débloquées après 11h, mais débloquer voitures et médailles d'or prendra encore quelques heures.)
Mijak a dit (24 Juin 2019 à 22:02)
Très sympa :) Je me suis laissé prendre par cette intrigue cyberpunk archétypale (on sent le côté JDR, avec les shadowrunner qui sont des héros bien pratiques) mais épique, ce gameplay tactique au tour par tour très généreux, complexe, laissant beaucoup de possibilités avec les différentes classes et un arbre des compétences assez grand pour qu'on ne finisse pas avec un héros multi-tâche, ce qui rend intéressant le côté recrutement et constitution des équipes.
Le scénario du Dead man's switch est assez court, j'ai trouvé. Pour le coup, on n'exploite pas toutes les possibilités de la classe à la fin. La narration est écrite, l'univers, l'histoire, le monde a son propre vocabulaire, on sent que ce monde préexiste au jeu et il faut aimer lire pour l'apprécier, si on veut s'immerger dans son intrigue.
Je me mets à Dragonfall, et je reviendrai dire ce que j'en pense...
(edit : la VO non traduite m'a découragée, ce jeu repose beaucoup sur le textuel pour raconter son histoire et ça peut être fatiguant, selon notre maîtrise de l'anglais. Je ne l'ai pas fini, mais les quelques heures faites étaient tout aussi satisfaisantes.)
Mijak a dit (23 Avril 2019 à 00:22)
J'ai du mal à m'efforcer d'y jouer, je ne supporte pas les jeux où on n'a pas le temps. Et là, clairement, c'est un jeu de réflexion où il faut réfléchir vite.
Du coup, les phases puzzle sont chiantes et difficiles pour moi, et bon bah vu que c'est quand même l'essentiel... en temps, j'entends.
Pour le reste, je ne vois franchement pas ce que ce jeu a de génial. Bon, peut-être n'en suis-je pas encore assez loin. Le tableau japonais de la vision de la vie et des hommes m'agace toujours au plus haut point, du coup bah, j'ai du mal avec le héros. Tout est tellement archétypal... certes, il y a ce côté déjanté typiquement japonais, mais bon, c'est pas hyper surprenant non plus... j'accroche pas :/
Sinon, oui, je commence à voir les lignes d'écriture de mon commentaire comme des étages de cubes en reliefs, des escaliers à construire... damned.
Mijak a dit (21 Avril 2019 à 12:46)
Oui je m'en suis douté, quand j'ai vu des années plus tard qu'une suite était sortie :/ Il faut que je trouve des versions PC potables pour faire les 3.
Mijak a dit (22 Mars 2019 à 11:59)
Bon, encore un commentaire de ma part, mais eh, pas de page séparée pour Zodiac Age, alors bon.
Du coup m'y revoilà, et oui, le remaster ça permet d'en profiter aujourd'hui, que nos standards sont plus élevés. Et la version Zodiac truc (si si, les versions pour japonais mais pas pour les autres, comme FFX-2), c'est pas mal. Bon, le système de job ma foi, on a l'impression que c'est juste pour faire genre (catégoriser artificiellement les permis), puisque au final les stats des persos restent les mêmes, du coup stratégiquement on en revient toujours à Ashe et Penelo en mages (magie plus élevée que les autres), Bash en tank, si on veut opti... C'est dommage, j'aurais bien aimé Avoir Ashe en tank avec Penelo, pour changer, ça aurait été drôle. Le côté négatif de ce système de job c'est que, bon, à moins de les prendre tous (deux jobs par persos, c'est calculé), certains trucs seront inutilisés, et certains persos, avec des jobs clés (comme mage blanc) sont très précieux. Bref on peut moins faire ce qu'on veut. Si vous choisissez mal - et le choix (définitif) est quand même tôt, donc ça laisse place à l'erreur irréparable - certains persos seront inutiles dans certaines situations, ne pourront jamais attaquer à distance, etc.
Ah, la possibilité de diriger nos éons est un plaisir ! Bon, par contre elles restent aussi faibles que dès l'obtention, du coup à haut level elles servent plus à rien. L'idée est bonne du coup, comme pour FFX, de contrôler les invocs, mais contrairement à FFX elles n'évoluent pas avec les persos.
Ah oui et j'ai lu qu'il n'y avait plus cette connerie d'obtention absurde de la Lance du Zodiaque, enfin ! Cependant, les coffres restent à contenus aléatoires pour beaucoup, j'avoue que c'est pas mon point préféré de FFXII...
Pour le reste, c'est le même jeu, j'ai déjà commenté.
Du coup assez mitigé sur ce remaster, j'ai préféré celui du X-2 (oui bon, FFXII en lui-même est mieux, quand même, ne me faites pas dire ce que j'ai pas dit), mais c'est plus un jugement de la version internationale, en fait, pas du remaster.
edit : bon, après avoir rattrapé ma progression de ma première partie sur PS2 (après la moitié du temps -- le connaissant, et merci à l'accélération x2 et x4 :p), une vue avec plus de recul.
Le jeu ne permettant plus autant d'évolution de chaque perso, qui n'a pas accès à toute la grille de permis, le jeu est, on dirait, un peu simplifié ; à niveau moindre j'accède facilement à des zones que sur PS2 je peinais à traverser. L'accès à certaines armes est facilité (j'ai des armes ultimes en double...), c'est très agréable, mais ce truc de job... demander si tôt quelque chose de définitif, c'est assez énervant, vu que seulement un job peut maitriser certaines magies, comme Célérité ou Lévitation, et que Vie 2 ou Soin 4 ne peut pas être acquis par le mage rouge, mais peut l'être par le moine, ce qui fout le boxon selon la répartition des jobs.
Ceci est éventuellement nuançable par l'attribution des éons, qui permettent de débloquer des permis inaccessibles sur certaines grilles.
La sauvegarde auto entre chaque chargement de zone (sauf pour Zodiarche -_____-) facilite aussi le jeu, enfin le raccourci, ce qui est bon car ça évite parfois de devoir se taper le même chemin plusieurs fois après un game over.
Mijak a dit (25 Février 2019 à 13:47)
Vraiment très prenant ce DLC, même si on reste dans les mêmes régions [spoiler] (j'avoue après le naufrage j'étais fou, je me croyais déjà en Ophir !) [/spoiler] . Deux personnages très intéressants, et Shani, bon... [spoiler] j'apprécie pas trop qu'on nous pousse vraiment, qu'on insiste pour qu'on couche avec elle, mais bon... [/spoiler] Ce côté maléfique de toute la quête est très bon, et la fin est assez grandiose je trouve.
Mijak a dit (25 Février 2019 à 13:43)
Très sympa :) Mais je déplore encore, dans l'adaptation en JV, que les perso tirés des livres soient plus sombres, graves et dangereux qu'ils le devraient. Régis par exemple, paraît trop menaçant, même s'il n'en est rien, par rapport à la description de lui qui en est faite dans les bouquins. Du moins je trouve. Et franchement, ils auraient pu éviter de montrer ses dents pointues tout le temps, c'est ridicule.
Et ça suit une remarque que j'avais faite sur Géralt, mais dans les 3 jeux, qui est aussi trop dark par rapport aux livres, dans son caractère.
Sinon bien évidemment c'est un régal de parcourir Toussaint, à mi-chemin entre l'Espagne et le sud de la France, de nouveaux types de quêtes, nouveaux gameplay avec les nouvelles améliorations de personnage, et un côté RP supplémentaire avec Corvo Bianco.
Mijak a dit (12 Février 2019 à 02:05)
Dans la catégorie "en retard"... M'enfin, mieux vaut tard que jamais ! Maintenant que j'ai un PC suffisamment puissant, me voilà à nouveau dans la peau de Géralt.
Alors je ne l'ai pas fini (loin de là), mais après 54h de jeu je peux donner un avis.
C'est juste incroyable. Je craignais, en le comparant à Skyrim, que le côté non RPG du fait qu'on suit l'histoire d'un personnage qui est déjà construit et a sa place dans le monde et parmi ses amis, que cet aspect me fasse moins m'immerger, mais il n'en est rien. Du coup je dois bien avouer que j'y prend autant de plaisir que j'ai eu sur Skyrim.
En positif, donc, évidemment, toujours la fabuleuse écriture du récit, des personnages, des dialogues, de l'ambiance tout simplement. C'est ça, surtout, qui nous immerge, totalement, qui nous fait ressentir des choses et nous fait nous oublier.
Un monde ouvert complet dans son gameplay varié ; cheval, course, nage, une dynamique de combat plutôt énorme (arbalète, signes, esquives, parades, roulades, etc), enquête, Gwynt, dialogues, et toute la gestion de personnage (craft, inventaire, compétences...).
Et donc le point négatif est lié justement à ça : il y a beaucoup de choses. Non seulement dans les éléments qui permettent de jouer (cités au-dessus), mais surtout dans le contenu pour qu'on y passe du temps : les quêtes. On est submergé de quêtes qui s'accumulent dans notre journal (pas toutes faisables, elles sont levelées), il y en a partout et le côté contrats (très cohérent, certes) fait qu'elles s'intègrent pas (pour une partie, toutes ne sont pas des contrats) naturellement dans le jeu. Au bout d'un moment, on peut donc avoir l'impression d'être un concierge.
Ah, Géralt me dit que oui, oui c'est ça, c'est tout à fait ce dont il a l'impression. Bon au moins là aussi c'est cohérent.
Autre point négatif, même si je suis en cours de jeu, il me semble pas voir sur la carte autre chose que l'ouest des royaumes du nord. Au temps pour Aedirn et Kaedwen. Et Mahakam, bon sang ! Il me semblait que le 2, du coup, faisait plus voyager sans être ouvert. Peut-être que des cartes moins grandes et plus disséminées dans les Royaumes auraient été souhaitables. Ici, on passe tellement de temps, par exemple, à Velen, que la région au bout d'un moment nous sort par les trous de nez. Mais bon le côté levelé justement nous fait y retourner par la suite. En ça donc, le côté gris et moche de l'environnement (surtout Velen) rappelle bien The Witcher 1 (mais avec des graphismes autrement plus convaincants), et la musique toujours très mélancolique renforce cet aspect qui, j'avoue, peut être lassant à la longue. Enfin j'imagine que les DLC (surtout celui qui nous emmène à Toussaint) changent un peu ça.
Bref, ce sont des détails. Le jeu est presque parfait. Tout le mérite ne revient pas à CD Projekt, car Sapkowski a créé un héro et un univers très adaptable et exploitable, ainsi qu'une saga sur laquelle tout se base, avec un ton et des personnages très bien illustrés ici qu'on a plaisir à revoir d'un jeu à l'autre. Mais une telle qualité de jeu fait du bien.
EDIT : après 112h de jeu, des précisions qui font baisser ma note : toutes les femmes avec qui il y a romance (et en général aussi) sont hyper sexualisées (décolletés absurdes) et ont toutes le même physique. Moi ça m'a fait rire et facepalm de voir qu'elles ont TOUTES la même poitrine (petits seins pointus et taille fine), même les monstres qui sont montrés de la sorte sont pareils. Ce serait un détail si le jeu ne mettait pas autant en avant le cul et les occasions de romance. Parce que du coup c'est, comparé à la qualité du reste (variété des personnalités, dialogues, etc), d'une pauvreté assez ridicule. Ah oui et CIRI A DES TALONS ! WTF ? Elle combat en bottes à talons !
Le jeu, aussi, ne me donne pas tant envie de reroll, car au final la voie de Geralt reste assez linéaire, les signes, l'épée, et puis c'est tout. L'histoire est très ancrée dans le jeu, c'est super pour un premier run, mais en rejouabilité ça casse l'envie, contrairement à un RPG où on construit son perso. Mais bon, ça, c'est le sorceleur, c'est inévitable. Cependant, il est possible, mais j'ai pas encore testé, d'avoir un mode de réponse alternatif des signes et actions, une évolution différente des monstres, donc il y a malgré tout des efforts faits pour proposer une expérience différente.