Mijak a dit (13 Avril 2020 à 21:36)
La version PS2 toujours aussi laborieuse, à jouer sur PC.
Sinon, j'ai bien plus galéré sur celui-ci, peut-être parce que l'avais jamais fait, même si pour le premier j'avais tout oublié malgré tout. Bref j'ai fait un usage régulier de la soluce, mais pour certaines "énigmes" j'ai juste pas pigé la logique. Dans le premier il n'y avait eu que pour le cocktail que ça avait été le cas, même sur Internet, je trouvais la réponse mais pas le pourquoi du comment.
Ici ça s'est renouvellé, j'ai toujours cherché à comprendre et n'ai utilisé la soluce que pour me débloquer, mais il faut bien admettre, les point & click, faut pas chercher à être rationnel ou à réfléchir, ce n'est pas du puzzle-game, parfois faut juste faire des trucs au pif, et d'autres fois c'est très tordu comme logique.
Sinon, histoire très belle, suite et "fin" du premier (même s'il y a un 3e, ici ça sonne plus comme une fin que le premier). Musiques toujours sublimes, un peu de wtf dans des détails, des dimensions du scénar, mais on passe sans soucis si on adhère au côté conte et à l'imaginaire enfantin du rêve de Hans.
Néanmoins je préférais quand même le premier jeu, probablement parce qu'il y avait cette évolution de Kate, qui ici est déjà connue et sait ce qu'elle veut.
Mijak a dit (02 Avril 2020 à 01:56)
Je refais le premier sur émulateur ps2, ma version PC était à 350km de moi (confinement oblige + je doute qu'il tourne sur windows 10), et mon dieu à la manette quelle horreur.
Les déplacements ne sont pas du tout pensés pour être effectués directement ; les obstacles, les hitboxes invisibles sont partout ; vu qu'il n'y a pas de curseur, forcément, il faut être proche d'un item/changement de zone pour pouvoir "cliquer" dessus.
A ce propos d'ailleurs, faire ce jeu à la manette est un challenge, car ne pouvant voir que ce qui est proche du perso (car pas de curseur pour balayer l'écran), on peut facilement louper des zones accessibles et être coincé comme un con parce qu'on n'a pas vu qu'on pouvait aller là ou là.
J'ai le 2 ps2 en espagnol (acheté en Belgique, erreur inattendue, jamais joué). Là aussi ça sera émulation, ma console étant ben... à 350km...
Mis à part tout ça, je retrouve avec plaisir ce qui m'a donné le goût du voyage en train, et que j'avais aimé avec l'Amerzone : l'aventure et le fait de tout quitter comme ça. Je voix aussi des choses que je n'avais pas perçues à l'époque, ou que j'avais oubliées : les appels téléphoniques, qui montrent la vie de Kate, qui la rattachent, essaye de la retenir. Et ce départ, comme une fuite, alors qu'à l'autre bout du fil l'insistance de la voir rappliquer à New York se fait plus pressante, voire agressive.
edit : voilà, re-fini. La fin est en effet très belle, je ne m'en souvenais pas comme ça :) Et c'est l'aboutissement de tout ce qui a été construit à travers l'évolution de Kate et du détachement progressif de ce qui la rattachait à sa vie ; on sent l'ineptie des préoccupations professionnelles, l'abandon relationnel, même, les gens qu'elle connait qui ne la comprennent pas. Son voyage la change, elle ne peut faire qu'une chose.
Bref c'est beau, et le personnage de Hans, qu'on apprend à connaître au fil du jeu, est lui aussi très symbolique ; [spoiler] vieil homme coincé, physiquement et psychiquement, dans un enfant de 10 ans, qui ne pense qu'à l'aventure et la découverte [/spoiler]. Très bien construit et très touchant.
A côté de ça, les visuels presque post-apo d'une ex-URSS parfois absurde et délabrée sont très beaux et très évocateurs, aussi. Le tout est vraiment magnifique, aussi bien dans le fond que dans la forme.
Pour la note, ça fait ch*er ; j'aurais bien mis plus que la première fois, étant bien plus sensible aux messages, mais la version PS2 est vraiment insupportable, niveau gameplay, et vu que ce 2e commentaire concerne cette version-là...
Mijak a dit (12 Février 2020 à 02:13)
Sur console il n'y a pas l'air d'y avoir les options triche de la version PC. Ou alors j'ai pas trouvé.
Mijak a dit (26 Janvier 2020 à 01:26)
Aucun but, pas de fun, juste de la mécanique d'addiction. La contagion du principe à travers des centaines de clones le montrent bien : le but est juste de faire perdre le max de temps au "joueur".
J'y ai passé quelques heures, j'y toucherai plus.
Mijak a dit (16 Novembre 2019 à 17:56)
Très sympa, un jeu très dense également ; du RPG oui, mais très tactique, chaque combat inclue les déplacements sur la carte, ici pas de grille ou quoi, tout est en transition naturelle.
Très riche aussi le gameplay annexe, peut être même un peu prise de tête ou perte de temps ; fabrication, équipement, compétences sociales, ajuster les forces et les faiblesses de son équipe, gestion d'inventaires, toi tu prends ça, etc.
Le ton général est plutôt léger, on n'est pas dans la fantasy serious business ; les dialogues sont souvent drôles, les répliques des animaux toujours, et d'autres éléments ont également des traits humoristiques. Parfois hélas cela rend les histoires clichées ou très kitsch, mais il faut se faire à l'ambiance légère et épique à la fois.
Je trouve le jeu très lent, mais pas ennuyant du tout, et pour ça chapeau. Seulement, après quelques dizaines d'heures, ont peut avoir l'impression de ne pas avoir fait grand-chose. Mais on sent la puissance progressive de nos persos, allant de pair avec notre propre maîtrise grandissante des mécaniques de jeu.
Encore une fois, la dimension stratégique est incroyable, avec l'environnement qui sert le combat, les éléments qui ne sont pas juste une magie, mais les forces du champ de bataille, ou ses faiblesses ; ici un feu à déclencher dans une mare de poison, un nuage lancé d'une flèche, à électrifier pour étourdir l'adversaire. Etc.
Les préparations de combat en amont (une bonne pluie sur le champ de bataille évite les brûlures), la séparation des personnages, les placements (se rendre hors de portée, préparer une embuscade à coup de téléportations...)
Dans ce jeu au tour par tour, les autres règles du JRPG ne s'appliquent pas. Il n'y a pas de séparation combat/carte, et les ennemis sont visibles avant le combat. Tous les éléments du décor sont pris en compte. il faut savoir ruser, piéger l'ennemi parfois, se mettre à couvert, bref...
Les combats sont un vrai délice.
Je ne l'ai pas trouvé si difficile que ça, en revanche. Déjà par le côté tour par tour hors du temps réel, ce qui laisse le temps de penser jusqu'au bout chaque coup., mais aussi l'exploitation des forces et faiblesses de chaque ennemi, et les possibilités nombreuses de les handicaper (étourdissement, gel, chute, envoûtement...) ou de les blesser de manière continue. Beaucoup y sont sensibles, même parfois les boss.
Seulement, il ne faut pas aller n'importe où, c'est un RPG où les ennemis ne s'adaptent pas à votre niveau, à certains endroit ils sont plus forts qu'à d'autres.
Les game over sont parfois inévitables, mais il y a toujours mille façons d'aborder un combat, certains plus safe que d'autres (lançant l'assaut avec un seul perso, les autres planqués derrière l'encadrement d'une porte, il m'est arrivé pour un combat s'avérant périlleux de téléporter les ennemis un par un entre mes quatre persos pour les combattre séparés sans que les autres puissent me toucher.)
Bref un jeu qui laisse une grosse part d'imagination du joueur dans sa façon de suivre l'aventure. Il a ses défauts, surtout dans l'aspect PNJ, les villes, etc, mais on approfondit son gameplay à chaque partie..
(edit : un point chiant : le jeu est avare en infos ; j'ai du passer pas mal de temps sur des forums pour trouver des infos absentes, sur les recettes, le craft en général, inutile sans ça, sauf en passant sa vie à tâtonner. J'apprends sur un forum anglophone que les kits doivent être combinés à des armes de début de partie que j'ai revendues depuis très longtemps çà ou là. Rien ne le laisse deviner, hélas)
Mijak a dit (09 Novembre 2019 à 15:55)
Oula pas pour moi. J'aime les aventures narratives à la Gone Home, mais là omg. J'avance, inspecte des trucs et comprends des choses jusqu'à me retrouver dans une impasse, après 1h30, et quand je me résous, dépité, à aller voir une soluce, je m'aperçois qu'il y avait dès le début cinquante mille trucs à faire que rien n'indique, avec un gameplay que rien n'explique (j'avais résolu aucune énigme en fait, sauf la "maison-puzzle" si c'en est une, mais je ne savais même pas que ce pan de gameplay, avec les scènes à reconstituer, existait) ; littéralement une aiguille dans une botte de foin (des items ou interactions cachées dans un open-world assez vaste pour s'en lasser, quand on y erre sans but). Et franchement maintenant, je n'ai aucune envie de backtracker tout ça et d'y passer ma vie.
Mais je reconnais sa beauté et son ambiance.
Alors je sais pas, je suis p'tet trop con ; JVC même dit que boaf, c'est facile et assez évident. Mais du coup hop, désinstallation.
Mijak a dit (19 Octobre 2019 à 00:58)
Les persos sont assez dégueulasses visuellement, et le tout ressemble scénaristiquement, mise en scène et jeux des persos, à une caricature du Seigneur des Anneaux (je trouve même ça insultant parfois), mais c'est sympa, faut juste admettre le coté kitsch et le prendre pour ce que c'est, et on suit les traces de la Communauté, ça rappelle le film.
Le jeu n'a pas d'autres intérêt, d'ailleurs. Niveau gameplay c'est un RPG tel que défini dans le RPG pour les nuls. Niveaux et expérience, compétences, tour par tour, équipement...
Rien de novateur, le reste est un déplacement sur une map pas dégueu, et ouverture de coffres, enfin vous voyez le genre.
Le jeu n'est pas difficile au début, mais j'ai rencontré mon premier game over au second disque.
EDIT : fini en 30h, les persos toujours aussi inintéressants ; la mauvaise mise en scène les rend quelconques et sans développement, pourtant on veut nous faire croire à leur profondeur en ajoutant du drama, de la romance. Mais rien ne viens raconter ça, du coup c'est surtout wtf.
Certaines capacités (comme bouclier montagne) ou objets (comme celui annulant la défense ennemie) rendent le jeu beaucoup trop facile, y compris pour la fin. Le combat final est risible ; je ne prenais aucun dégât et Hadhod et Belethor en faisaient 45 000 à chaque tour.
Bref vraiment pas terrible ; arrivé vers la fin je me suis forcé à terminer, par curiosité, parce que c'était Le Seigneur des Anneaux, je voulais voir la fin :p
Mijak a dit (15 Octobre 2019 à 17:45)
Bordel le jeu remake HD (sur PC) bug à fond. Des fois écran noir, alors que le jeu continue, souvent le pathfinding des compagnons est foireux, ils courent contre un mur ou un buisson, faut alors prendre le contrôle et soi-même les débloquer. Des fois un personnage ne prend pas un téléporteur avec les autres, et il est perdu dans un autre map (là, en prendre le contrôle fait planter le jeu).
Tout ça mène à recharger une sauvegarde. C'est laborieux. Je ne connais pas l'original mais en tout cas celui-ci semble très baclé niveau codage, entre les pnj qui marchent contre les murs, les ennemis qui attaquent le mur à 10m, tournés vers toi, produisant un bruitage permanent comme s'ils te touchaient. Le lag des coups portés et des animations d'ennemis touchés (quelques dixièmes de secondes avant de voler en arrière), bref c'est plutôt infernal.
Pour un jeu actuel, on s'attend forcément à mieux que ça niveau qualité de jeu, même pour un remake. Surtout pour un remake.
C'est tout à leur honneur qu'ils reprennent le jeu tel quel, ou à peu près, mais là on dirait juste que la couche 3D est là pour vendre du Secret of Mana à des pigeons, pas pour redonner vie à un vieux titre qui a eu ses années de gloire.
Mais il se pourrait bien que la version SNES soit meilleure, même si c'est dans un style plus rétro qu'on y trouve du plaisir.
Cependant cette version ne m'ambiance pas.
Mijak a dit (14 Octobre 2019 à 02:52)
43 heures pour le terminer, sans le faire à fond mais sans rusher non plus (la majorité des requêtes, donjon niv50, tous les soleil). Il était super :)
La sauvegarde post-générique permet de continuer à jouer après la fin. J'y passerai p'tet de temps en temps, pour terminer les quelques trucs qui restent.
J'avais fait celui sur 64 il y a quelques années, mais je l'avais laissé tomber. Celui-ci a un contenu autrement plus riche et agréable, dans la liberté qu'il laisse, les secrets, la stratégie, etc.
Après, ça reste un jeu prévu pour être abordable et divertissant à un très jeune âge, il faut le voir ainsi. Le ton est enfantin, humoristique, décalé, on reste dans les archétypes et la simplicité. Rien n'est vraiment dur dans le jeu.
Mais pour ce qu'il est, il est très agréable ! Il demande de la réflexion pour ces phases de puzzle, de la plate-forme parfois, de la stratégie pour les combats, le tout à un niveau élémentaire.
EDIT : 4h quand même pour les 100 niveaux. Enfin terminé, j'ai cru que je mourrais avant ! Cette tension du survival, enchaîner 100 combats sans sauvegarde, avec des mobs plus puissants que partout ailleurs vers la fin. Bon, la récompense comme d'hab dans les endgame elle sert pas à grand chose, on a déjà tout vaincu. Je m'arrête là donc :) Pas fini les requêtes mais osef, le type avec son bavarois il se fout de ma gueule.
Mijak a dit (27 Septembre 2019 à 23:14)
Mieux, moins convenu que le précédent et des différentes perspectives bien illustrées, avec les incompréhensions mutuelles et les anciens alliés devenus ennemis :)
Mais plus dur aussi, je trouve, avec certaines équipes il faut être très prudent (il y a de ces hécatombes, c'est toujours des drames et des deuils à faire :'( ), et l'argent ne coule plus à flot comme dans Path of Radiance.
Mais on reste sur de très longues batailles, et pour le reste de la gestion d'inventaire et du visual novel.
edit : LÀ ! Voilà ! Enfin fini :)
Bon, 1/3 des personnages tombés au combat, on se souviendra d’eux :’(
En permettant ces pertes brutales de personnages non insignifiants, les Fire Emblem apportent quand même quelque chose d’exceptionnel dans le ressenti de jeu, la peur de perdre tel ou tel, la crainte, le sentiment protecteur, le sacrifice...
Un personnage en apparence fort peut être ciblé par plusieurs ennemis et paf en un tour, définitivement mort. La guerre, c'est sale.
Le débrief des persos à la fin est long, je préférais les stats, comme dans Path of Radiance, savoir lequel de mes compagnons s'en est le mieux tiré (Shinon. Sans discussion. Et sans jeu de mot)
47 heures donc, à la dernière sauvegarde après le combat final. Avec les game over, disons une dizaine, ça doit monter à 60 heures environ.
Le jeu est totalement linéaire, on suit les rails de l'histoire, pas de quêtes ni de farm. Du coup le temps passé va dépendre du temps pris dans les batailles et dans les inventaires.
Je l'ai cependant fait en facile, comme Path of Radiance. J'avais testé en normal mais je passais pas le début. Eh, chacun ses capacités :/