Invités à un repas un peu spécial, des personnes sont forcées à faire des choix terriblement difficiles comme souffrir au lieu de faire souffrir, le tout sous la houlette d'un aristocrate faussement altruiste...
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Non renseigné
Merci à arnosw qui a créé cette fiche
Would You Rather est de ces films qui intriguent grâce à une idée sympatoche, mais qui au final ne l'exploitent pas correctement et proposent une histoire on ne peut plus cousue de fils blancs. Même le pseudo twist final est gros comme un cachalot. Heureusement le casting est plutôt bon, chose pas si commune que ça dans ce genre.
Inconnu du grand public, ce huit clos, d'une efficacité redoutable, fait probablement partie de ces inconditionnels dont aucun média n'a jamais voulu parler. Would You Rather est percutant, et cela pour plus d'une raison : il met directement le spectateur dans le vif du sujet, lui laissant uniquement la possibilité d'imaginer le pire quant à cette fameuse invitation, objet de fantasmes. Très vite, le film au budget plus que raisonnable nous fait entrer dans une sorte de cauchemar éveillé si bien que, tel lorsqu'un cauchemar est vécu, il est difficile de changer ses codes de déontologie. Très rapidement, la détresse humaine des protagonistes se fait ressentir et, sans pour autant juger les décisions de chacun, une identification vient à s'imposer naturellement. La soirée diabolique de cet énigmatique Shepard Lambrick, incarné à merveille par Jeffrey Combs (Les 4400), fait son petit bout de chemin en nouant l'estomac à plus d'une reprise, et offre une fausse happy end un peu plus attendue cependant. Qu'à cela ne tienne, Would You Rather est une oeuvre cruelle faisant du septième art le plus beau des spectacles, mais également un domaine de réflexion profond. Jusqu'où aller pour se sauver ? Saw l'ayant déjà bien illustré, cette petite pépite lui donne encore plus de sens grâce à d'avantage de profondeur.
Des riches qui torturent des pauvres. Et les pauvres sont vraiment longs à la détente. Dans une telle situation, je me ferais aussi piégé, mais j'espère tout de même que je comprendrais un peu plus vite que je suis tombé dans un piège. Bon, et sinon, si on aime bien les films où on voit des gens souffrir, c'est sympa (mais qu'est-ce que ça dit sur nous ?).