Un remake du film de 1961 sur deux jeunes appartenant à des gangs rivaux de la ville de New York qui tombent amoureux, mais les tensions entre leurs amis respectifs s'intensifient pour devenir une tragédie. (Source : themoviedb)
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Non renseigné
Merci à MathiIde qui a créé cette fiche
J’avais vu la première version ado, je ne l’avais pas revu depuis. J’en avais bien aimé mais pas autant que celle-ci. Cette version est vraiment incroyable sublimée par la réalisation de Spielberg. Les grands plans de danses sont grandioses et nous plonge direct dans l’époque. J’ai beaucoup aimé que les sujets d’actualité soient directement référés avec des acteurs juste parfaits, Ansel Elgort et Rachel Zegler tiennent bien le film, ainsi que leurs personnages mais si le film retenait sur une actrice : Ariana DeBose. Un coup de cœur inattendu de cette fin d’année.
Je dois devenir un vieux réac. J'aime beaucoup le film original, et chaque interprétation vue depuis sur scène ... je m'attendais ici a être servi par un Spielberg capable de sublimer l'histoire par la mise en scène, parfois lisse, de l'original (notamment la scène du balcon par exemple). Et si c'est plutôt réussi, surtout dans le premier acte, les scènes ne sont pas certainement meilleures, je ne suis pas vraiment convaincu par les scènes de chant de Ansel. Et surtout ctte réécriture de Tony Kushner vient, pour moi, gâcher l'histoire avec des dialogues pire que clichés dans une histoire déjà pourtant très explicite à coup de remarques racistes supplémentaires qui jurent d'un manque de subtilité dans une histoire pourtant simple. J'aime bien quand la danse s'intègre dans la diégèse pour donner des moments comiques (souvent les fins de scène : le mec qui nettoie le terrain qui allume la lumière pour Tony, les filles qui se remettent au travail après "I feel pretty", ou le flic qui revient dans le commissariat. La productrice (Rita Moreno) qui jouait Anita dans l'original a remplacé le rôle du Doc ... du coup le garde-fou des Jets est une portoricaine. Et la petite qui suit les Jets partout, on remplace une histoire d'acceptation de la femme en une question d'identité de genre qui se résume (enfin je ne résume rien) en : "-sale lesbienne - t'es une fille ! - chui pas une fille ! - bien joué mon gars"...
Suis d'acc avec les deux précédents commentaires.
Pour ma part, j'ai laaargement préféré ce remake à la version originale (que je trouvais soporifique). Je suis assez épaté par le travail de Spielberg, et la réalisation quasi sans défaut. J'ai entendu dire que l'aspect comédie musicale n'était pas assez travaillé : à mon sens, c'est faux. Ce film est une vraie comédie musicale, certes différente de celles des années 1930 à 1960, mais assez similaire à l'esprit La la land. La danse s'exprime de manière viscérale, elle est intégrée au récit et devient élément narratif. Tout ce que je peux lui reprocher est de verser sans arrêt dans le contemporain au détriment des danses portoricaines. (Deux misérables pas de salsa... ce n'est pas suffisant :/) La nouvelle interprétation des chants m'a paru aussi plutôt convaincante. C'est dépoussiéré et vivant.
Le coup de la fille trans, par contre... L'intention est bonne mais le traitement du sujet est maladroit. :/
Mais le film reste très bien !
Plus gros fou rire que j'ai expérimenté en salle de cinéma MDR c'était quoi ça sérieux ToT Y'a rien qui va
je ne connais pas du tout l'oeuvre originale, ce qui aide surement à passer un bon moment devant cette version 2021 que j'ai trouvé terriblement d'actualité dans les thématiques abordées (la haine raciale sous couvert d'effondrement de leur monde).
La photo délavée est sublime, le casting plutôt bon et j'ai seulement regretté un gros ventre mou dans le second acte, certaines chansons auraient pu passer à la trappe afin de faire tomber le long métrage sous la coupe des deux heures ahah.
West Side Story de Steven Spielberg est un film magnifique sur la tragédie d’une histoire d’amour impossible sur fond de racisme et de déliquescence du rêve américain.
Spielberg, à travers son histoire qui rappellera forcément Roméo&Juliette, a décidé de se faire plaisir derrière la caméra afin de proposer une œuvre virtuose, virevoltante, tour à tour brûlante, pleine d’espoir, violente et tragique.
Chaque séquence ou presque a quelque chose à dire, que ça soit ce plan d’ouverture sur un champ de ruine, dont le premier personnage du film sort de terre comme si l’on était plongé dans un monde post-apocalyptique, jusqu’au racisme des 2 camps les poussant à s’entre-déchirer pour une cause pourtant vaine (dominer ce territoire voué à disparaitre), en passant par la désillusion des 2 portoricaines du film (Anita, flamboyante) venues aux Etats-Unis avec l’espoir d’une vie meilleure pour finir par détester le pays, après qu’elles aient tout perdu. Véritables rebues de la société, ce sont pourtant elles qui chantent les louanges de ce pays, à travers les cultissimes chansons « America » et « I Feel Pretty », la première étant une déclaration d’amour au rêve américain (contrebalancé par le personnage de Bernardo, lucide quant à sa condition d’immigré), la deuxième étant surtout une allégorie de l’invisibilisation des minorités rêveuses d’un monde meilleur. Malgré tout, le film se termine avec de l’espoir, l’espoir qu’en brisant le cercle de violence perpétuel, les gens apprendront peut-être à vivre ensemble.
Comment ne pas parler également de cette histoire d’amour entre le blanc appartenant au clan des Jets, et une portoricaine affiliée au clan des Sharks. Si cette histoire d’amour est plus encline à certains défauts (le plus gros d’entre eux étant qu’on y croit finalement assez peu), elle accouche pourtant de bon nombre de séquences très marquantes. La chanson « Tonight » étant peut-être ma préférée du film, Spielberg en 1 minute résume tout l’enjeu de l’intrigue à travers la mise en scène : ces 2 êtres s’aiment, mais seront à jamais séparés par une force qui les dépasse, enjeu représenté par cette scène où ils essaient de se rapprocher, mais sont constamment séparés par les grilles ou les barreaux de l’escalier.
Visuellement ébouriffant et plastiquement splendide, Spielberg réussit la lourde tâche de réaliser une comédie musicale en 2021, remake d’un film culte, en y ajoutant un sous texte lourd de sens sur notre monde moderne.
Du grand cinéma.
Tout pareil au premier.. ou presque. Pâle copie ?
Je n'ai pas adhéré, suis restée sur ma faim.. à quoi bon refaire quasi à l'identique un film si culte ?
Je ne connais pas l'original donc j'ai découvert l histoire.
Et ben ils m'ont fait pleurer !
J'ai trouvé le film très bien réalisé et les chorégraphies étaient très belles.
Je vais regarder l original du coup
Alors voilà je refais West side story mais j'ai une idée géniale, révolutionnaire : les dialogues en espagnol ne seront pas traduits ! Pourquoi ? Comme ça... Quand je vous disais que c'était génial...