Doit-on encore présenter l’artiste française Sophie Calle qui, depuis plus de trente ans, a fait de sa vie personnelle le thème essentiel de son œuvre tant et si bien qu’il nous semble la connaître réellement ? Et si Sophie Calle était autrement que ce que nous avions imaginé ? rnrnVictoria Clay Mendoza, réalisatrice et amie intime, pénètre seule dans l’atelier de la plasticienne. Elle est guidée par une lettre lue à voix haute par Sophie Calle elle-même (qui d’autre ?) et qui l’autorise à se servir de tout ce matériel accumulé depuis des années : films, photos, lettres, documents, objets.. autant de traces de son existence et de son œuvre. rnrnSur cette idée de film en forme de jeu de piste très caractéristique du travail de l’artiste, nous sommes pris dans ses filatures d’inconnus, l’accompagnons pour une nuit blanche au sommet de la Tour Eiffel ou à Las Vegas pour un mariage pour le moins... hasardeux. rnAu centre de ce portrait en creux qui semble si léger, si ludique, une ombre pèse pourtant, celle de la mort, la mort des autres, la mort aux autres avec laquelle on voudrait jouer aussi pour qu’elle ne fasse plus aussi peur. rn
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