Après la Fashion Week, Carl et Yaya, couple de mannequins et influenceurs, sont invités sur un yacht pour une croisière de luxe. Tandis que l’équipage est aux petits soins avec les vacanciers, le capitaine refuse de sortir de sa cabine alors que le fameux dîner de gala approche. Les événements prennent une tournure inattendue et les rapports de force s'inversent lorsqu'une tempête se lève et met en danger le confort des passagers.
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Non renseigné
Merci à Key qui a créé cette fiche
Une tragicomédie grinçante sur les différences de niveau social. Très drôle, avant de conclure sur une fin sérieuse. Vraiment un ovni cinématographique.
Affreux, riches et méchants.
Le capitalisme au purgatoire en images ça donne 《 Triangle of sadness 》.
Östlund nous invite à faire une expérience : si on échangeait les rôles, si le pouvoir changeait de détenteur. Le film met en scène une bascule au niveau social (les pauvres prennent le pouvoir), ainsi qu'en terme de genre (les femmes prennent le pouvoir). Cela permet de mettre en avant les questions de mérite, de légitimité, de compétences, d'utilité. Une des conclusions premières est le constat que les riches dans la société capitaliste sont inutiles. Ils ne servent à rien et ils ne savent rien faire. "I sell shit". Le riche patron prononçant cette réplique détient une entreprise qui produit et vend de l'engrais agricole. Les hommes et les femmes profitant du système néolibéral se retrouvent humiliés, baignant dans leur vomis et leurs excréments. L'argent dont ils se gavent les empoisonnent.
Le journaliste qui a dit que le film était un mélange de "La grande bouffe" et de "Titanic" est un génie. Le réalisateur montre en effet l'abondance, l'opulence décadente, obscène, de cette débauche de nourriture et d'argent, tout en y ajoutant la différence de classe entre le personnel du navire et les passagers, le tout sur un bateau en pleine tempête.
Je n'en dis pas plus mais aller voir ce film absolument. C'est du génie.
P.s. Je ne suis pas convaincue d'avoir compris le dernier plan. Si jamais quelqu'un a des idées ?
[MUSIQUES] Il y a une de mes musiques préférées dans le film : « Egyptian fantaisy » de Vincent Peirani et Émile Parisien. Et une découverte géniale : « Marea (we’ve lost dancing) » de Fred again.
Ça commence bien : juste, drôle, fin ; excellent. Peu à peu, cela perd en finesse, jusqu'à l'horrible lourdeur, et une fin absolument ratée, qui balaie toutes les justesses en développant une idée effrayante par son inintérêt : l'inversion des rôles. Le pire, ce n'est pas qu'Östlund se pense génial, c'est que le festival de Cannes le pense aussi.
Voir le détail :http://seul-le-cinema.com/vomir-sur-des-napperons-de-dentelle
J’ai été agréablement surprise. J’ai trop ri. Bonne surprise !
C'est drôle, mais pas spécialement fin non, la dénonciation est hyper basique, à l'image du duel des bourrés sur les citations autour de Marx et Reagan. Trop long pour ce que ça raconte. l'impression d'avoir déjà vu tout ça et en plus rapide.
Belle critique du capitalisme !
Une troisième partie qui aurait dû être la plus jubilatoire... mais le concept fait du sur-place, c'est vraiment dommage. Le reste est très "sympathique", j'aime bien la scène avec [spoiler] la grenade ! [/spoiler]
Le film est trés intéressant pour comprendre et dénoncer les inégalités sociales et l'injustice. Il y a les riches, les classes moyennes et les pauvres. Mais il est vrai que je n'ai pas compris le dernier plan.
Trés bon film malgré une fin en eau de boudin !
Excellent :) Ce ton acerbe, cette ironie sadique du capitalisme, cette dérision dans l'absurde, c'était jouissif de n'importe quoi et souvent cathartique. Omg la scène des vomis par contre, c'était le plus difficile à tenir.
Sinon, d'accord avec @Aurégane Lemière