Mais quelle déception bon sang ! L'idée était géniale, j'avais trop hâte de voir ce film... c'est si mal fichu, mal écrit, mal exploité... Je m'attendais trop à un film à la A Ghost Story de Lowery... Là, j'ai eu l'impression de regarder un téléfilm, c'était moche :(
Presence est une expérience de cinéma intense, originale et immersive. ET qui de mieux que Soderbergh pour expérimenter cette immersion totale du point de vue d'un fantôme, d'une présence qui hante cette charmante maison familiale où le poids du passé et des actions de tous pèsent sur chacun des membres de la famille qui y emménage. Malgré une lenteur perceptible à ces débuts, Presence confirme son potentiel scénaristique vers le milieu du film et nous laisse sur le carreau dans un final dramatique et effrayant. Sa mise en scène grand angle et ses jeux d'acteurs impressionnant laisse une véritable sensation de pesanteur du début à la fin.
En voilà un petit film assez passionnant, autant pour ce qu'il raconte que pour ce qu'il dit de l'industrie.
On assiste ici à un film vendu comme le dernier torchon signé BlumHouse qui vous fera sursauter au cinéma mais il n'en est rien : le film est ni plus ni moins qu'un drame familial, un cousin de A Ghost Story dans son procédé bien que plus refermé dans le propos.
On assiste, du point de vue de la présence donc, à un emménagement compliqué sur fond de traumatismes personnels pour un des personnages qui fera ressortir plein de problématiques sur l'ensemble de la famille à savoir en premier lieu son dysfonctionnement. Plusieurs lignes de dialogues pour nous signifier que pas grand chose ne va dans ce ménage et on y assiste, tapis dans un coin, le voyeurisme assumé. Le scénariste étant ni plus ni moins qu'un des plus importants à Hollywood, le film se perd un peu les pieds dans un schéma traditionnel type grand film américain, ce qui rend le tout curieux puisqu'on s'éloigne de l'intime au profit d'un drame assez "banal" (qui n'en reste pas moins hyper violent) mais qui semble déplacé, tant l'accent était mis sur les relations intra familiales. Une intrigue peu nécessaire pour un final "spectaculaire" à la Hollywood, en somme, qui n'a pas tellement sa place. Et le twist final vient renforcer ce sentiment, bien qu'il reste libre à interprétation.
Un film passionnant donc qui n'en a pas fini de me triturer les méninges et que je reverrai volontiers, au moins pour assister aux déceptions des gens qui venaient voir un Conjuring like. Et au vu de la promo, on peut pas leur en vouloir d'être à minima décontenancé devant la proposition de ce filou de Soderbergh.
Excellent concept finalement ! Après la caméra-stylo voici la caméra-fantôme...
Mais quelle déception bon sang ! L'idée était géniale, j'avais trop hâte de voir ce film... c'est si mal fichu, mal écrit, mal exploité... Je m'attendais trop à un film à la A Ghost Story de Lowery... Là, j'ai eu l'impression de regarder un téléfilm, c'était moche :(
Presence est une expérience de cinéma intense, originale et immersive. ET qui de mieux que Soderbergh pour expérimenter cette immersion totale du point de vue d'un fantôme, d'une présence qui hante cette charmante maison familiale où le poids du passé et des actions de tous pèsent sur chacun des membres de la famille qui y emménage. Malgré une lenteur perceptible à ces débuts, Presence confirme son potentiel scénaristique vers le milieu du film et nous laisse sur le carreau dans un final dramatique et effrayant. Sa mise en scène grand angle et ses jeux d'acteurs impressionnant laisse une véritable sensation de pesanteur du début à la fin.
En voilà un petit film assez passionnant, autant pour ce qu'il raconte que pour ce qu'il dit de l'industrie.
On assiste ici à un film vendu comme le dernier torchon signé BlumHouse qui vous fera sursauter au cinéma mais il n'en est rien : le film est ni plus ni moins qu'un drame familial, un cousin de A Ghost Story dans son procédé bien que plus refermé dans le propos.
On assiste, du point de vue de la présence donc, à un emménagement compliqué sur fond de traumatismes personnels pour un des personnages qui fera ressortir plein de problématiques sur l'ensemble de la famille à savoir en premier lieu son dysfonctionnement. Plusieurs lignes de dialogues pour nous signifier que pas grand chose ne va dans ce ménage et on y assiste, tapis dans un coin, le voyeurisme assumé. Le scénariste étant ni plus ni moins qu'un des plus importants à Hollywood, le film se perd un peu les pieds dans un schéma traditionnel type grand film américain, ce qui rend le tout curieux puisqu'on s'éloigne de l'intime au profit d'un drame assez "banal" (qui n'en reste pas moins hyper violent) mais qui semble déplacé, tant l'accent était mis sur les relations intra familiales. Une intrigue peu nécessaire pour un final "spectaculaire" à la Hollywood, en somme, qui n'a pas tellement sa place. Et le twist final vient renforcer ce sentiment, bien qu'il reste libre à interprétation.
Un film passionnant donc qui n'en a pas fini de me triturer les méninges et que je reverrai volontiers, au moins pour assister aux déceptions des gens qui venaient voir un Conjuring like. Et au vu de la promo, on peut pas leur en vouloir d'être à minima décontenancé devant la proposition de ce filou de Soderbergh.