C'est l'été. Mary vient d’emménager chez sa grande-mère dans le village de Redmanor. Dans la forêt voisine, elle découvre une fleur mystérieuse qui ne fleurit qu'une fois tous les 7 ans. On l'appelle la "fleur de la sorcière". Pour une nuit seulement, grâce à la fleur, Mary possédera des pouvoirs magiques et pourra entrer à Endor, l’école la plus renommée dans le monde de la magie, qui s'élève au-dessus du ciel, au-delà des nuages. Le secret de la fleur de la sorcière se révélera à elle petit à petit…
(Source : Allociné)
Adapté du roman The Little Broomstick de Mary Stewart
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Apparition
Merci à Disnel qui a créé cette fiche
Super agréable à regarder, je pense que si je l'avais vu à 10/12 ans j'aurais été encore plus subjugué, mais même avec des yeux d'adulte, ça reste un animé prenant et de qualité.
Super beau et bien rythmé, mais ça manque d'ampleur, par exemple avec le nombre de protagonistes... L'école est remplie dans la scène de découverte, mais après ils sont en vacances ?
Ils ont essayé de faire du ghibli mais c'est raté. .. même avec une équipe aussi forte en animation et forte techniquement, le film est pour moi frustrant car mal fait. On nous montre un monde immense et riche trop rapidement, rien n'est approfondi et on ne s'attache que très peu à cet univers et aux personnages... Trop dommage, mais malgré le rythme du récit qui est pas très bien et le scénario décevant, les animations sont supers et les musiques sympa.
Prometteur pour la suite, mais pas vraiment à la hauteur des attentes générées par la bande-annonce. Je m'explique.
Les personnages sont introduits de manière assez - trop - sommaire, ce qui engendre un certain détachement à leur égard. Mary, la protagoniste, donne l'impression d'être davantage mise en relief, mais il y a une certaine redondance quand même entre ses diverses actions et paroles. Le film prend un temps atrocement long pour nous expliquer qu'elle s'ennuie, qu'elle est maladroite et qu'elle n'aime pas la couleur de ses cheveux. Qu'on s'entende; j'adore les films qui prennent leur temps. Mais la fréquence aberrante de ses gaffes aide seulement à construire une incarnation de la maladresse, et pas un véritable personnage. Ça passerait encore - parce qu'on est dans un dessin-animé et que l'archétype du protagoniste maladroit mais volontaire nous est généralement sympathique - si Mary ne passait pas son temps à commenter ses propres actions. "Oh, un balais. Il a l'air usé !". Merci, on n'avait pas besoin de ce commentaire pour s'en rendre compte... Qu'elle nous dise une fois qu'elle déteste la couleur de ses cheveux, ça aurait suffi; les moqueries de Peter auraient largement suffit à illustrer ce complexe. Mais les scénaristes ont préféré nous donner une Mary qui se plaint de sa couleur de cheveux toutes les 4 minutes. Approche qui rend le personnage plutôt superficiel et qui donne l'impression que le seul attrait qu'elle voit à être une sorcière vient du respect dû dans le milieu aux personnes à la chevelure rousse. Alors que pour nous offrir un parallèle correct avec les actes de Madame et le Docteur et justifier son fameux "Je n'en ai plus besoin", Mary aurait logiquement dû éprouver une certaine jouissance face au pouvoir. Ça aurait au moins valu au film un message cohérent.
On retrouve dans Mary et la fleur de la sorcière l'animation à la qualité déjà reconnue depuis longtemps de Hiromasa Yonebayashi. A vrai dire, cette renommée, si elle s'est avérée vendeuse, porte également quelque préjudice à ce dernier long-métrage. Certes, l'image est belle, mais elle manque quelque peu de personnalité. Hiromasa Yonebayashi est parvenu à imposer un style personnel et percutant, en particulier dans Arietty et de manière légèrement moindre dans Souvenirs de Marnie, grâce à la poésie de son univers et aux détails époustouflants de ses graphismes.
Mary et la fleur de la sorcière semble, à ce titre, un peu moins personnel dans son rendu final. L'univers rappelle à bien des égards celui de nombreux films Ghibli, en moins abouti. La ressemblance en elle-même n'est pas déplaisante. Elle pourrait au moins laisser poindre l'espoir que Miyazaki ait un héritier digne de ce nom. Cependant, malgré les similitudes, l'univers ici exposé par Yonebayashi n'égale ni la magie ni la fluidité de celui du maître. Il ne s'agit pas réellement de comparer deux artistes talentueux. Il convient simplement de reconnaître que l'univers ainsi présenté par Yonebayashi dans ce film d'animation, bien qu'il soit riche - et peut-être bien trop riche - manque cruellement de féerie. Le comble pour un film centré sur la magie ! La faute peut-être à la tournure de l'intrigue, qui assimile de manière un peu trop directe la magie à la science. La faute surtout à cet espèce de melting-pot incohérent qu'a fait Yonebayashi de l'Académie de sorcellerie.
À l'arrivée, on rencontre Flanagan, unique animal bipède doté de la parole que l'on croisera dans le métrage... Sans explication aucune. Les autres animaux "fantastiques" apparaissent vite comme des contrefaçons accouchées par la science.
La cour de l'Académie me semble illustrer à la perfection l'impression d'ensemble laissée par le film : le sens graphique est présent, les éléments illustrés portent leur lot de mystère et fonctionnent de manière indépendante (grenouille géante, fontaine-écran, statues qui s'animent, orgue géant) mais ne donnent rien qu'une accumulation étrange et sans saveur une fois mêlés les uns aux autres.
La bande originale est elle aussi de qualité - je retiendrai tout particulièrement le morceau Essence of the Spell - mais malheureusement elle n'est pas toujours en adéquation avec l'action qu'elle est supposée accompagner... Le morceau en question, plutôt épique, retentit au moment précis ou tout espoir semble perdu. Ce n'est qu'un espoir parmi tant d'autres.
En bref, ce qui me semble le plus dommage, c'est d'avoir mis autant de talent à l'élaboration d'un film d'animation au final assez peu original et élaboré. J'aurais presque tendance à penser que les accents "too much" de l'univers sont là dans l'unique but de compenser le manque global de profondeur. Vainement, bien sûr.
Je vois que je ne suis pas la seule à avoir un goût d'inachevé à la fin de ce film. Tout est bien trop descriptif, en commençant par les dialogues : Mary passe la première moitié du film à énumérer ce qu'elle fait, ce qu'elle voit, ce qu'elle pense... Je ne fais jamais particulièrement attention aux dialogues, mais la pauvreté de certains passage juste pour signifier qu'elle s'ennuie ou qu'elle est surprise, c'est assez lourd. Ensuite, on nous présente un univers qui semble très riche avec de belles idées... que l'on explore jamais. La visite de la directrice quand Mary arrive à l'académie m'a fait directement l'effet d'un catalogue de décors qu'on ne revoit jamais et de figurants qui n'interagissent jamais avec les personnages. Ils ne font presque pas de bruit de fond généralement ! On n'en saura jamais plus sur eux et ils sont laissés à un sort inconnu à la fin du film. Sans parler du seul être magique (hors des protagonistes) qui l'accueille au début. Sa seule fonction est de lui ramener son balai, alors qu'il pourrait être davantage que ça le lien entre le monde humain et le monde magique, et également de l'indiquer sur les desseins de Madame et du Docteur, puisqu'il est terrifié en leur présence.
Mary a l'air d'accepter très vite l'idée que sa tante est une sorcière, aucune surprise, vraiment ? Et si elle en était une, pourquoi ne serait-ce pas le cas de Mary puisque elles sont de la même famille ?
A part ceci, il faut avouer que l'esthétique du film est très belle : les décors en aquarelle lors des scènes brumeuses donnent un aspect "brut" au film, face aux autres scènes aux dessins plus nets, complets et traditionnels. On dirait cependant que pour certaines scènes les décors ont été faits par peinture numérique, chose qui n'arrivait pas dans les films Ghibli. Par ces deux choix artistiques on peut voir une certaine volonté pour le studio Ponoc d'innover tout en conservant un lien très fort à l'esprit Ghibli.
L'héroine est au final assez attachante et espiègle. Je regrette seulement le manichéisme du film et le cliché du savant fou mégalomane. J'ai trouvé le film assez bien rythmé, la bande-son est pas mal, et les détails sont à la fois beaux et inventifs (rien qu'à voir la maison de sorcière de Charlotte, le bureau de Madame ou encore la cour du château). Au final un film plutôt agréable, mais gâché par le sentiment d'attente de quelque chose, d'un développement qui ne vient jamais.
Les dessins sont magnifiques mais le film est plat ! L'héroïne est sans saveur et c'est tellement dommage parce qu'on s'attend à un film qui va remuer et être intéressant mais du coup le souffler retombe rapidement... Tellement dommage !
Les enfants qui étaient présents dans la salle ont semblé passer un bon moment, leurs parents un peu moins ! (certains se sont même endormi)
Agréable à regarder, une histoire bien pensée... quoique le message de fond laisse à désirer, et manque largement en subtilité, et j'ai légèrement l'impression qu'il s'agit surtout là d'une manière de refaire du Ghibli en prenant un modèle préconçu (bref, tout ce dont on avait pas l'habitude).
Plus que pour l'histoire je pense que le point fort de ce film c'est les graphismes.. J'ai prit au moins 20 screens ptdr, je peux tout mettre en fond d'écran limite XD
Du coup petit film sympatoche, j'ai pas spécialement de critiques à faire!