Le film Marcher puis disparaître déroule la trajectoire d’un homme qui, arrivant du lointain, traverse le quotidien d’une petite ville turque dont il observe les usages et les lieux au lever du jour : un café, l’ancienne mosquée, les rues qui s’animent, une boulangerie, les jeux sur les tables des cafés. L’homme gagne les limites de la ville que dessine le ballet des camions puis reprend la route, s’enfonce dans les terres et s’éloigne peu à peu de la civilisation ; il traverse un village abandonné puis, à la nuit tombée, franchit l’œcumène et découvre un immense lac salé où il s’abandonne lui-même au climat. À travers ce chemin, le marcheur crée le lien entre la ville et le lac et ouvre alors un dialogue entre des symboles opposés : collectif et individu, concret et abstrait, réel et théorique, documentaire et ficionnel.
(Source : http://kronenberg.fr )
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