Simon, réalisateur aguerri, débute le tournage d’un film racontant le combat d’ouvriers pour sauver leur usine. Mais entre les magouilles de son producteur, des acteurs incontrôlables et des techniciens à cran, il est vite dépassé par les événements. Abandonné par ses financiers, Simon doit affronter un conflit social avec sa propre équipe. Dans ce tournage infernal, son seul allié est le jeune figurant à qui il a confié la réalisation du making of. (Source : Allociné)
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Merci à sajftl qui a créé cette fiche
Mhh.... Ben, c'était bien, mais sans plus, en fait. Bien sûr, c'est toujours intéressant d'avoir un regard de cinéaste taquin/blasé sur le monde du cinéma.
Mais il y a une manière de raconter les choses, et là, sauf à entendre des comédiens/techniciens s'engueuler pendant 2h sur un film pas vraiment subtil de grévistes dans une usine supposé faire écho à leur propre situation, ça manquait un peu de contenu et de fantaisie. (Mais Denis Podalydès est vraiment un super acteur.)
Disons que ça n'était pas vraiment drôle, et que ça ne valait ni un Coupez !, ni un Vers un avenir radieux, ni un Hollywood Ending, ni même un Panique à Hollywood, pour les premiers noms qui me viennent à l'esprit.
c'est très intéressant. Si le film a un aspect meta évident entre le making of et le film des ouvriers qui a des parallèles évidents, à l'exception que le making of finit bien car ils tournent la fin triste alors que la fin triste du making of serait la victoire du capitalisme donc la fin heureuse ; et bah je dirais qu'il y a une deuxième couche meta avec ce film qui avec le casting, le titre, l'affiche pourrait ressembler à une comédie populaire hors on assiste réellement à un drame social sans pour autant être misérabiliste. Et ce car , comme ils le disent entre eux, dans ce qui est 'ailleurs la meilleure scène, on peut difficilement s'apitoyer sur le sort d'artiste comme on le ferait pour des ouvriers, ce qui ne signifie pas non plus minimiser la dureté sociale de la profession.
Dit celà, il y a un mais et je trouve que le film a un problème dans le script et/ou la direction d'acteurs car beaucoup de dialogues sonnent faux, ou creux, ou alors juste les scènes ne durent pas assez. La plus grosse réussite est le personnage de Joeph et je suis très content de retrouver Stefan Crepon que je n'ai pas vu depuis le Bureau des Légendes.
Au final si j'aime beaucoup Coupez, bah je trouve peut-être les intentions de ce film plus louable, là où Coupez, en tant que remake avec plein d'acteurs connus entre justemment dans ce qui pourrait être dénoncé ici. Même les spectateurs sont évoqués au travers de la famille du réalisateur avec les enfants qui se plaignent de films français qui seraient triste qui répond parfaitement au discours des producteurs qui assument avec cynisme faire des films optimiste pour la ménagère et encouragé un bouche à oreille bienveillant, et il suffit de voir le résultat actuel de Un p'tit truc en plus pour voir que ce discours fait totalement mouche.