Anora, jeune strip-teaseuse de Brooklyn, se transforme en Cendrillon des temps modernes lorsqu’elle rencontre le fils d’un oligarque russe. Sans réfléchir, elle épouse avec enthousiasme son prince charmant, mais lorsque la nouvelle parvient en Russie, le conte de fée est vite menacé. Les parents du jeune homme partent pour New York avec la ferme intention de faire annuler le mariage.
(Source TMDB)
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Apparition
Merci à LN31 qui a créé cette fiche
Le film qui a valu quelques fous rires à la Croisette cette année.
Difficile à classer. Il a un rythme de thriller, des personnages caractéristiques de thriller, une intrigue qui pourrait être celle d'un thriller... mais il y a beaucoup d'auto-dérision et le sujet est léger, on rigole avec sincérité.
Un genre de Dark Pretty Woman, en mieux réussi et avec plein de fesses en gros plan.
Sublime film qui dépeint la complexité de l'être humain. Beaucoup de personnages très bien écrits et très drôles (Toros, Igor...) [spoiler] Derrière ce premier aspect de femme vénale, on découvre petit à petit une Anora qui ne souhaite qu'aimer et être aimée, qui veut croire en l'amour comme elle a voulu croire en une belle histoire avec Vanya mais qui a également peur d'être trahie et blessée, comme à la fin avec Igor. Une jeune femme qui joue un rôle celui d'Ani mais qui derrière tout ces cloisonnements (ne parle pas sa langue maternelle avec les clients, ne se fait pas appeler par son vrai prénom, etc) est une personne bien plus sensible et rêveuse qu'il n'y parait. Ce film dresse le portrait d'une jeune femme qui souffre en réalité de la manière dont les hommes la traitent et qui a besoin d'être aimée et respectée et non plus utilisée. La fin ouverte laisse espérer une belle histoire avec Igor, un personnage qui serait à mes yeux parfait pour l'aider à soigner ses blessures et à se reconstruire. [/spoiler]
Nous n’attendions pas Sean Baker sur ce registre tragi-comique... Le moins qu’on puisse dire est que le résultat est désopilant !
Première fois que je sors d'une salle de ciné en larmes mais c'est très difficile de situer le curseur de l'émotion, si celle-ci se dégage du film à proprement parler ou bien si elle provient d'une connexion mentale à une histoire très très personnelle et douloureuse dont le film semble imiter une scène en particulier (et non, je n'ai pas épousé un Russe riche).
Faisant fi de ça, le film est assez merveilleux puisqu'il est surprenant dans ses changements de ton. Malgré l'aspect comique quasi omniprésent dès le moment où les péripéties débarquent, un simple regard de la (magnifique) Anora viennent perturber ce registre et la scène finale vient simplement t'asséner la réalité de ce qui a été vécu. Une réussite, un film solaire qui pointe petit à petit vers un crépuscule des plus amers.