Kuba, jeune homme sportif, semble promis à un brillant avenir. Il s'entraine intensivement pour devenir champion de natation. Mais entre les compétitions, sa petite amie et sa mère possessive chez qui il vit toujours, il se sent prisonnier. Un soir il rencontre Michal, un garçon à la beauté troublante qui le fascine instantanément... Et tout bascule. Malgré le poids d'une société polonaise restée très conservatrice, il se met à rêver d'une autre vie, d'un autre possible, et va tout faire pour vivre cette nouvelle passion... (Source : Allociné)
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Merci à JewelyJupiter qui a créé cette fiche
En général je suis rarement aussi sévère sur ce genre de film mais malheureusement je le trouve assez incomplet. Il y a beaucoup trop de sous-entendus à tel point qu'à certains moments on s'y perd... Je trouve la fin trop rapide et même pas assez explicite. On a pas réellement l'impression que c'est une fin. Bref, le film est quand même bien réalisé mais j'avais quand même des difficultés à suivre.
Le sujet, particulièrement tabou en Pologne, a de quoi en faire rire certains. Et pourtant, nul de devrait ignorer la souffrance de l’un, de l’autre, ni même de son pire ennemi, aussi différent soit-il. « Ligne d’eau » dépeint la perdition d’une classe sociale fragile influencée par les courants politiques d’un pays qui n’a jamais était en proie au changement alors que le monde, lui, évolue continuellement. Et il le fait d’une très belle manière, sans jamais manipuler les concernés (directs et indirects) mais aussi et surtout en donnant une image réaliste de troubles psychologiques provoqués par la volonté de l’acceptation. Mateusz Banasiuk et Bartosz Gelner, les deux jeunes héros du drame, réalisent une prestation de très haut vol et prouvent qu’il n’est pas forcément utile d’avoir passé une partie de son existence devant la caméra pour épouser à merveille les contours de l’outil de tous les possibles. « Ligne d’eau » est une immersion rare dans une Pologne qui, quelque part, semble encore se chercher et peine à évoluer.