Deborah Lipstadt, historienne et auteure reconnue, défend farouchement la mémoire de l’Holocauste.
Elle se voit confrontée à un universitaire extrémiste, avocat de thèses controversées sur le régime nazi, David Irving, qui la met au défi de prouver l’existence de la Shoah.
Sûr de son fait, Irving assigne en justice Lipstadt, qui se retrouve dans la situation aberrante de devoir prouver l’existence des chambres à gaz. Comment, en restant dans les limites du droit, faire face à un négationniste prêt à toutes les bassesses pour obtenir gain de cause, et l’empêcher de profiter de cette tribune pour propager ses théories nauséabondes ?
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Rôle principal
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Rôle secondaire
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Rôle tertiaire
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Petit rôle
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Non renseigné
Merci à MoonFace qui a créé cette fiche
Ma critique à lire sur mon blog :
http://reglisseaupaysdesmerveilles.blogspot.fr/2017/04/le-proces-du-siecle-2017.html
Une piqûre de rappel est toujours nécessaire, surtout dans la période électorale qui est la nôtre en France avec les élections présidentielles. Selon M.Le Pen, la France "n'est pas responsable" du Vel d'Hiv. Retour en force des négationnistes? En réponse à cette montée des extrémistes, Mick Jack retranscrit à l'écran une histoire vraie liée à l'Holocauste. Cette histoire c'est celle de Deborah Lipstadt, historienne et auteure qui défend la mémoire de l'Holocauste face à David Irving, universitaire extrémiste, avocat de thèses controversées sur le régime nazi, qui la met au défi de prouver l'existence de la Shoah.
On a tendance à dire que le fond doit respecter la forme. Ici la forme aurait dû respecter le fond. Le réalisateur Mick Jackson s'est emparé de cette histoire vraie des années 2000. Et quelle histoire ! Quel fond ! Pour autant, le réalisateur n'a pas réussi à être à la hauteur du sujet qu'il traite. Le sujet est certainement trop lourd et complexe à traiter sur le format d'un film qui dure 1h50. Le procès du siècle n'est certainement pas le film du siècle, il manque de qualités cinématographiques et stylistiques particulières.Peut-être est-il plus intéressant de traiter d'un sujet aussi fort avec une certaine sobriété. L'utilisation des rôles des personnages manque de pertinence. Certains personnages occupent une place importante et sont abordés alors qu'ils ne le devraient pas et d'autres auraient mérité à être plus approfondis. Par le biais de ses acteurs, le réalisateur souhaite retranscrire la douleur et la cruauté d’Auschwitz mais faire ressentir de telles choses est risqué et l'entreprise est trop conséquente pour le réalisateur qui nous propose un rendu bancable. Par ailleurs, certains personnages sont très intéressants et il est nécessaire de souligner l'interprétation de Timothy Spall (David Irving) et Tom Wilkinson (l'avocat).
L'intérêt du film réside dans un autre aspect que celui du sujet de l'Holocauste : le procès. Ce dernier est intéressant à suivre. Le procès intrigue et le tribunal devient rapidement le lieu où aura lieu une véritable partie d'échec. L'édification et les stratégies mises en place dans le procès permettent un de dynamiser le propos.
L'histoire de Deborah Lipstadt, cette "Américaine qui ne baisse pas la tête" est forte mais Mick Jackson nous livre un film à l'écho faible.
Le négationnisme apparaît comme un sujet surprenant par sa pertinence et par sa profondeur... mais il n'est que survolé, malheureusement.
Une réalisation qui s'intéresse trop peu aux questions posées par un tel procès pour préférer verser dans du sentimentalisme en adoptant le point de vue de l'accusée.
Les scènes d'émotion et de lyrisme viennent perturber le rythme d'un film qui du coup parait bien lent (alors qu'il relate un procès de plusieurs semaines en n'en sélectionnant que des moments choisis).
Malheureusement j'ai regardé le film en VF, ce qui ne m'a pas aidé à rentrer dans le film. Les rôles féminins n'en étaient que plus déplaisant à suivre (mais bravo à Timothy Spall !) :D