Juin 1918.
A la suite d'un bombardement, dans un bout de tranchée perdue, six soldats français, six poilus gavés d'horreur, sont coupés du reste du front.
En face d'eux, six soldats allemands, eux aussi provisoirement coupés du reste de leur armée.
Les deux tranchées sont distantes d'une cinquantaine de mètres. Entre les deux, un énorme obus de 450 s'est planté en terre sans exploser, et il va bien falloir le désamorcer.
C'est alors le début d'une trêve entre les deux camps, malgré un lieutenant va-t-en guerre qui pense à ses médailles, malgré deux brutes qui rêvent de s'entretuer. Une trêve improbable qui prend peu à peu et comme à rebrousse-poil l'allure d'une fraternisation. Non loin de là, dans une ferme à moitié démolie par les obus, tout aussi folle et tout aussi paumée que les soldats, une femme attend son homme qu'elle refuse de croire mort au front.
Entre ces rescapés, ces quelques morts en sursis, va se nouer, le temps d'une parenthèse, une histoire d'amitié, de fraternité et d'amour, comme un pied de nez à la guerre, comme l'affirmation dérisoire et tenace d'une irrépressible espérance en l'homme.
(Source : Allociné)
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