22 Novembre 1963 : John F. Kennedy, 35ème président des États-Unis, vient d’être assassiné à Dallas. Confrontée à la violence de son deuil, sa veuve, Jacqueline Bouvier Kennedy, First Lady admirée pour son élégance et sa culture, tente d’en surmonter le traumatisme, décidée à mettre en lumière l’héritage politique du président et à célébrer l’homme qu’il fut.(Source : Allociné)
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Apparition
Apparition
Apparition
Apparition
Non renseigné
Merci à MoonFace qui a créé cette fiche
Voici le lien vers ma critique :http://reglisseaupaysdesmerveilles.blogspot.fr/2017/02/jackie-can-et-dit.html
"Jackie Can et dit" :
Pablo Larrain réalise son deuxième biopic en très peu de temps. Après la sortie dans les salles de Neruda au mois de janvier, le réalisateur s'accapare à nouveau d'un biopic, à savoir celui de Lee Bouvier alias Jackie Kennedy, la femme du 35ème président des Etats-Unis, John.F Kennedy.
Ce film de Pablo Larrain retrace une semaine de la vie de Jackie, celle qui sera probablement la plus douloureuse pour elle : les jours suivants l'assassinat de son mari. La réputation est importante. L'image laissée d'un homme, en l’occurrence celle de John.F Kennedy assassiné l'est encore plus. Quelle image le peuple américain gardera-t-il de son président assassiné? C'est l'inquiétude majeure de Jackie quelques heures après l'événement. Disparu une première fois de l'Histoire, JFK ne le sera pas une seconde fois grâce à l'abnégation et la force de Jackie. La First Lady convoquera la démesure pour rendre hommage à son mari défunt. Jackie réalisera du spectacle comme en attendent les Américains. Du spectacle, Larrain en propose également avec des plans affreusement magnifiques qui retracent l'assassinat dans la voiture et qui vont jusqu'à la marche solennelle du convoi de son défunt mari.
Le propos est historique, le traitement qu'en fait Larrain ne l'est pas moins. Pour peindre le portrait de Jackie, femme courageuse, intellect et particulièrement élégante, le réalisateur chilien fait preuve de virtuosité dans la mise en scène. Larrain devient l'artiste de son oeuvre. De son côté, Nathalie Portman porte Jackie comme Jackie porta le nom des Kennedy. Stupéfiante de justesse, Nathalie Portman ou devrais-je dire Jackie, revêt le costume d'une immense femme qui semble être taillé sur-mesure pour elle. La bande son est uniquement instrumentale. Les mots ne suffisent pas à expliquer l'oeuvre de Jackie et la fulgurance de Nathalie Portman hormis ce mot qui restera : Camelot désignant le grand JFK.
J'aime tout particulièrement ces films basés sur un événement historique - disposants au départ d'une force dramatique et/ou symbolique, (ou pas) - et sur lesquels on brode un maximum.
On stylise, on esthétise, on dramatise (comme le Jesse James d'Andrew Dominik, chef d'oeuvre absolu du genre) et dans le cas ici-présent, on Malick-ise même. Narration sous forme de flot de pensées et de sauts dans le temps, scènes dramatiques intimistes et à la fois emphatiques élevées par la musique de Mica Levi (qui a parfois l'air d'une 7ème Symphonie de Beethoven très minimaliste), caméra rampante dans un cimetière embrumé et une plage au crépuscule, il va sans dire que je suis sorti de la salle assez mélancolique.
Mais, directement lié à ces divers choix esthétiques et narratifs, c'est rapidement peu crédible, surtout à cause de cette poétique un peu trop poussive (même si je n'ai d'ordinaire aucun problème avec les prises de libertés dans les histoires contées dans les biopics). Le personnage de Jackie, pourtant central, ne devient que figuration, tant cette mécanique (certes rutilante et bien huilée) est applicable à des dizaines d'autres faits historiques. Autre bémol, certains personnages sont artificiels, voir impertinents, en tête de liste le prêtre interprété par feu John Hurt, simple soutient spirituel de service.
J'ai quand même relativement fait fi de ces défauts, simplement car je n'aime pas bouder mon plaisir et car j'aimerais voir plus souvent ce genre d'approche dans le biopic, tant la platitude et la mollesse des ces actuels derniers me gonfle.
Bonne performance de Nathalie Portman mais le film a un rythme lent et sentimental un peu lourd.
J'ai bien failli arrêter au bout de 15 minutes : Natalie Portman a très bien travaillé son rôle, au point de reprendre la même façon de parler que Jackie Kennedy dans le reportage sur la Maison Blanche.. et c'est insupportable ! Heureusement, elle parle à peu près normalement le reste du film :')
Mais sinon... qui a osé embauché ce compositeur de m*rde ? Les musiques sont plus insupportables les unes que les autres jusqu'aux 20 dernières minutes je dirais, où ça commence à être tolérable.
Mis à part ça, film vraiment très intéressant ! C'est très rare qu'un film se concentre sur un personnage de l'ombre mais c'est vraiment très chouette..l'envers du décor.
Pas aussi nul que l’annonçaient les notes, donc :)
Edit 2023 : Facilement oubliable, par contre. Je ne me souviens pas de ce film ^^'
Excellente performance de Nathalie Portman. Ce mini-biopic (qui ne relate qu'une semaine de la vie de l'ex première dame) étonne et séduit par sa volonté d'authenticité et sa sobriété apparentes. On pourra néanmoins lui reprocher une certaine lenteur, à laquelle s'ajoute progressivement un certain manque d'intérêt pour les personnages, seulement effleurés, ainsi qu'une propension douteuse au pathos qui, si elle émeut dans un premier temps et attire l'empathie sur Jackie, décrédibilise à la longue le propos du film. On en garde une impression bizarre : la satisfaction d'avoir vu quelque chose de différent, mais néanmoins relativement conventionnel et en fin de compte assez creux...
Belle performance de Natalie Portman, mais le rythme lent et hiératique du film, imposé en partie par le choix de mise en scène (retour sur les événements par le biais d'un interview), en réduit toutefois l'impact. Ce choix narratif peine à convaincre et l'on reste au final sur notre faim, même si l'angle de vue est assez original.
Abandonné au bout d'une heure de film. Je l'ai trouvé d'un sinistre... C'est un peu comme assister à un enterrement en direct live.
Il ne se passe rien. On apprend deux trois anecdotes sur la famille Kennedy, tout au plus. D'un ennui total.