Ghosts of Mars

Ce film est une daube monumentale.

A le voir je pensais que le film était beaucoup plus vieux. Maintenant que je sais qu'il a été fait en 2001 je trouve qu'il ne vaut pas plus que la moyenne. Rien d'intéressant dans ce film.

Ok, ce film est une daube. Cependant, (et je ne sais pas pourquoi) il ressort souvent lors de longues soirées entre amis. Pour les bons moments qu'il m'a fait passé, je lui accorde la moyenne.

Le film malgré une mise en scène, un scénario et des dialogues moyens voire médiocres se suit jusqu'à la fin sans trop lutter :). A certains moments on se demande si on se trouve pas dans une parodie, rien de bien transcendant. Le montage avec des "flash-back" tout le long du film reste intéressant même si déjà vu.

C'est vraiment too much mais je ne peux pas mal noter un film de Carpenter. Et puis quelle BO !

Etonnement, c'est tellement n'importe quoi que ça en devient super bien. La planète rouge, des fantômes, du rock, il y a un petit côté qui pourrait l'amener à la hauteur de Mad Max.

Divertissant.

Franchement, c'est terrible ! Sauf si on le prend au premier degré..

C’est Ce genre de film qui ce veut mauvais mais tu sais qu’il faut le regarde au seconde degré et tu l’apprécie, tu passe un bon moment et tu rigole bien.

"Graouuu tabagadadaaaaa !" (sérieux, ils auraient pu faire gueuler un truc qui ressemble à un langage aux méchants)
*bratatatata* *boumbaoum* *piou piou !*
Des scènes de baston longues et chiantes, des ennemis au pif sans intérêt, une histoire qui aurait pu exister, mais Carpenter a visiblement fait le choix de la bagarre et des gros flingues avec Ice Cube qui se la joue.
La dernière réplique donne le ton du film.
"Allons botter des culs
- C'est ce qu'on fait de mieux"
Je l'avais vu peu après sa sortie. J'avais oublié combien il était nul (j'étais jeune).

Je me souviens avoir vu "Ghosts of Mars" pour la première fois probablement en 2002, en tout cas peu de temps après sa sortie, et à l'époque, alors âgé de 16 ou 17 ans, je m'étais dit que c'était à coup sur l'un des films les plus mauvais qu'il m'avait été donné de voir, eut-égard au palmarès de son réalisateur. Bon en vrai je m'étais certainement exprimé plus prosaïquement en mode "putain c'est d'la merde".

Nous voilà vingt ans plus tard (rolala...), et j'avoue que j'avais hâte de revoir ce long-métrage, espérant au fond de moi qu'en le redécouvrant du haut de toute ma maturité, je lui trouverais un autre visage.

Et putain, c'est d'la merde.

On a beau retrouver une espèce de mix entre "Assault" pour l'enfermement dans un central de police et "The Fog"/"Village of the Damned" pour la brume mystérieuse, et si je reconnais l'énorme travail effectué sur les décors, notamment l'avant-poste minier reconstitué grandeur nature... Le reste est ultra mauvais !

On ne retrouve pas le second degrés qui faisait de "They Live" un film moins débile qu'il n'y paraissait par exemple, et ce n'est pas assez nul pour être nanardesque mais ça s'en approche énormément.

Non c'est juste nul, la direction d'acteurs est abominable. Même si Natasha Henstridge n'a jamais brillé pour ses rôles de composition, elle est ici au fond du gouffre. Il en va de même pour tout le reste du casting, pas de jaloux. Jason Statham revient de (très) loin, avec ces chorégraphies de combat absolument effarantes.

Côté scénario c'est basique et l'idée est intéressante, mais traitée avec autant de panache qu'un épisode de "Plus Belle la Vie", elle donne lieu à un défilé de séquences risibles.

On parle quand même d'un film réalisé par le type qui nous a pondu "The Thing" et "Christine", où l'épouvante et le suspense sont merveilleusement retranscrits !

Au casting habituel on aura Peter Jason, un habitué de la maison puisqu'on l'a vu dans "Village of the Damned", "In the Mouth of Madness", "They Live" ou encore dans le dyptique "Escape From...". Et aussi Robert Caradine, qui nous fait une apparition déjantée dans le premier court-métrage de "Body Bags".

Je n'ai absolument pas aimé ce film. Je n'aime déjà pas plus que ça ce genre cinématographique, mais curieuse de nature, j'ai quand même voulu regarder tous les DVD que mes parents possédaient à la maison. J'aurais dû m'abstenir parce que clairement, j'ai perdu mon temps.