Julia Jarmond, journaliste américaine installée en France depuis 20 ans, enquête sur l'épisode douloureux du Vel d'Hiv. En remontant les faits, son chemin croise celui de Sarah, une petite fille qui avait 10 ans en juillet 1942. Ce qui n'était que le sujet d'un article devient alors, pour Julia, un enjeu personnel, dévoilant un mystère familial. Comment deux destins, à 60 ans de distance, vont-ils se mêler pour révéler un secret qui bouleversera à jamais la vie de Julia et de ses proches ? La vérité issue du passé a parfois un prix dans le présent...
Adapté du livre Elle s'appelait Sarah de Tatiana de Rosnay
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Merci à gon17 qui a créé cette fiche
Ce film est super émouvant. Il montre en plus de ça qu'il y a une barrière entre l'histoire des déportés et leur vie privée.
Un film à la fois très émouvant et tragique et une jeune actrice dans le rôle de Sarah formidable d'authenticité. A voir absolument
Une très belle adaptation, touchante, comme le roman.
Un film émouvant durant lequel on ne s'ennuie pas.
Film très émouvant, surtout quand la petite Sarah essaie de retrouver son frère.
BOULEVERSANT, inattendu. Une façon nouvelle d'aborder la guerre et ses dégâts directs et indirects sur l'homme.
Très instructif également, mais surtout tellement chargé d'émotion.
C'est tellement réaliste ce regard sur le passé. Pourtant, on ne voit que peu de chose de la guerre, mais c'est justement ce choix de ne parler que de cette rafle, qui intensifie les émotions. On s'attarde beaucoup plus sur ce qui a bouleversé Sarah et personnellement, je savais très bien qu'il n'y avait qu'une issue à sa quête, mais on s'imagine que dans la tête d'une enfant, c'est différent et je pense que d'un côté, ça l'a sauvé et détruite en même temps.
Au fond, il n'y a ni happy ending, ni tragédie à outrance, mais une dualité, comme on la rencontre dans la réalité.
Ce film est vraiment une belle découverte.
Comparé au livre c'est ... à chier. Mais bon l'histoire est respectée. Même si les émotions ne sont pas là... comme dans ma lecture...
Film très émouvant et tragique. C'était bouleversant.
Un film qui m'a beaucoup touché, à la fois réaliste et tragique. Les sensibles comme moi pleureront. :')
Le film manque de sensibilité et d'émotion pour s'attacher à l'histoire de Sarah. La rafle n'est que le prétexte du début de l'histoire de cette fille dont la suite est sans intérêt.
Chronique complète sur le blog.
Extrait :
Elle s’appelait Sarah est une adaptation en film du livre du même nom, tiré d’une histoire vraie. Celle d’une journaliste que le passé rattrape jusqu’à la ronger dans le présent. Alors qu’elle s’apprête à emménager dans un nouvel appartement, elle est loin de se douter de l’histoire de celui-ci. Quand on pense à la seconde guerre mondiale et aux camps, on pense surtout à ceux en Allemagne… Pourtant, il ne faut pas oublier que la France a été la collaboratrice de cette monstruosité, autant qu’elle a résisté.
Ce film montre donc un drame bien français, bien triste et je pense que le roman doit être encore mieux que celui-ci. Je pense donc le lire si l’occasion se présente à moi. Sarah, c’est le nom d’une enfant juive, qui va littéralement tout perdre avec les rafles françaises. Le film n’oublie pas d’évoquer le devoir de mémoire, la journaliste l’évoque : « qu’aurais-tu fait à leur place ? ». À la place des collaborateurs et des impuissants, c’est vrai, qu’aurions-nous fait ? Si on ouvre trop la bouche, on devient la prochaine victime. Au final, cette situation, c’est un peu comme le harcèlement scolaire, mais dans une dimension tellement plus grande, que s’en ait effarant. On ne peut s’empêcher de se dire, de se convaincre, que l’on aurait agi autrement, mais il suffit de voir les drames actuels pour se rendre compte que non. Malgré les efforts des Nazis pour supprimer les preuves, certaines ont été retrouvées et sont désormais le témoin d’une monstruosité comme n’en a connu que rarement l’humanité. Croire en une race supérieure c’est le début d’un génocide mondial… Julia connait déjà une partie de l’histoire, elle s’en trouve étonné quand des journalistes plus jeunes qu’elle l’ignore. La seule chose que je n’ai pas saisie, c’est pour quel journal elle travaille, qu’elle est sa nationalité, britannique ou américaine. Mais dans les deux cas, l’ignorance est assez déroutante, surtout avec tous les moyens actuels mis à disposition, certains ne se sentent juste pas concernés.
En parallèle du présent, celui de Julia, on découvre aussi le passé, celui de Sarah et de sa famille. Juif ayant rejoint Paris (par fuite ou autre, je ne sais pas), ils louent un appartement parisien dans les marais. Sarah a un petit frère, un petit frère qui sera sa raison de tenir, mais aussi son éternel regret… Ses parents et elle finissent par être raflés et conduits au camp de Vel d’Hiv (désormais remplacé par un immeuble). Son frère quant à lui, elle l’a enfermée dans un placard pour qu’il ne soit pas raflé, seulement, c’est elle qui en a la clé, il lui est donc impossible d’en sortir… Ses parents sont désemparés et semblent deviner le sort qui attend leur fils, sans même se douter du leur. Le père essaie de demander de l’aide, mais personne n’écoute, la compassion n’existe déjà plus envers eux. Pourtant, c’est cette même compassion qui permettra à Sarah d’échapper à la déportation, une bonne chose, mais pas pour elle. Quand elle pourra enfin retourner à l’appartement, il sera malheureusement déjà trop tard et comme si l’enfant de 10 ans qu’elle était n’avait pas assez vu d’horreur, elle en voit une dernière… Le sort de ses parents est brièvement évoqué dans le film, ils ont fini déportés et sont morts (chambre à gaz ou autre, je ne sais plus). Dans son malheur, Sarah finira tout de même adopté et aimé par une famille qui la sauvera des allemands, mais dans son esprit il est déjà trop tard. Elle partira, tentera de revivre en cachant son passé, mais en finira…
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